Pérégrinations.
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Tatonga
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Pérégrinations.
Qu’est-ce qui orchestre et soutient tout ceci ? Des lois naturelles, bien sûr.
Il y aurait de grandes lois, trois ou quatre, je ne sais plus. Et peut-être aussi beaucoup de petites.
Au-dessus de ces lois, à côté ou en leur sein, y a-t-il un esprit, quelque chose qui pense, une pensée qui puisse être un dieu ?
Tout le laisse croire, à écouter notre entendement, tant de choses, tant de manifestations, mais l’illusion, le mirage n’est pas loin, et il est impossible de savoir, l’esprit étant insaisissable.
Insaisissable directement.
Rien donc que des lois.
Mais qui dit loi, dit pensée. Non pas résultat d’une pensée, mais pensée elle-même, est elle-même une pensée. Toute régularité, toute récurrence suppose une loi, est une loi. Et toute loi physique ou morale est une pensée, en soi une pensée, rien qu’une pensée.
Que serait-elle donc si elle n’était pas une pensée ?
Il y aurait de grandes lois, trois ou quatre, je ne sais plus. Et peut-être aussi beaucoup de petites.
Au-dessus de ces lois, à côté ou en leur sein, y a-t-il un esprit, quelque chose qui pense, une pensée qui puisse être un dieu ?
Tout le laisse croire, à écouter notre entendement, tant de choses, tant de manifestations, mais l’illusion, le mirage n’est pas loin, et il est impossible de savoir, l’esprit étant insaisissable.
Insaisissable directement.
Rien donc que des lois.
Mais qui dit loi, dit pensée. Non pas résultat d’une pensée, mais pensée elle-même, est elle-même une pensée. Toute régularité, toute récurrence suppose une loi, est une loi. Et toute loi physique ou morale est une pensée, en soi une pensée, rien qu’une pensée.
Que serait-elle donc si elle n’était pas une pensée ?
Tatonga- Admin
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Re: Pérégrinations.
L’homme de Cro-Magnon était-il mignon, Lucy était-elle belle ?
Non, ils étaient moches, mais comment ont-ils pu changer ?
Hérédité, évolution, sélection, actions et réactions de facteurs extérieurs. Je n’en doute pas, mais c'est nettement insuffisant, la véritable et principale cause, la bonne explication me semble être ailleurs.
D’où donc ces facteurs tiendraient-il en effet le pouvoir d’affiner les traits de Lucy au lieu de les amocher ?
La vérité est qu’en Lucy, il y avait une pensée qui agissait, travaillait de l’intérieur le physique de Lucy, rafermissait ses lèvres pendantes, une force dynamique sans laquelle rien n’aurait été possible. On dit que cette dynamique est dynamique de la vie sans dire ce qu’est la vie. Mais qu’est-ce que la vie, si ce n’est une pensée ?
La pensée (je ne dis pas divinité) était dans la première cellule. De là, et sans le voir de ses yeux, elle explorait le monde extérieur, découvrait ses ressources, ses sources d’énergie, et modelait petit à petit la cellule où elle était tapie, pour l’adapter et l’intégrer au milieu où elle était appelée à vivre, l’armait en conséquence des facultés et des organes nécessaires à sa viabilité. Seule une pensée pouvait le faire.
Que dit la science ? La science, sans ignorer cette dynamique propre au vivant, axe ses recherches et sa réflexion sur l’action des causes et facteurs extérieurs, c’est son métier. Cela n’empêche que c’est cette dynamique intérieure au vivant qui est le moteur principal du développement et de l’évolution du vivant. Sans cette dynamique, comment ces facteurs naturels extérieurs pourraient-ils donc modeler le vivant selon les besoins du vivant ? Comment le son pourrait-il faire apparaitre des oreilles ; la lumière, des yeux ; et les corps durs, des dents ?
La pensée était dans la première cellule, la première cellule était une pensée.
Non, ils étaient moches, mais comment ont-ils pu changer ?
Hérédité, évolution, sélection, actions et réactions de facteurs extérieurs. Je n’en doute pas, mais c'est nettement insuffisant, la véritable et principale cause, la bonne explication me semble être ailleurs.
D’où donc ces facteurs tiendraient-il en effet le pouvoir d’affiner les traits de Lucy au lieu de les amocher ?
La vérité est qu’en Lucy, il y avait une pensée qui agissait, travaillait de l’intérieur le physique de Lucy, rafermissait ses lèvres pendantes, une force dynamique sans laquelle rien n’aurait été possible. On dit que cette dynamique est dynamique de la vie sans dire ce qu’est la vie. Mais qu’est-ce que la vie, si ce n’est une pensée ?
La pensée (je ne dis pas divinité) était dans la première cellule. De là, et sans le voir de ses yeux, elle explorait le monde extérieur, découvrait ses ressources, ses sources d’énergie, et modelait petit à petit la cellule où elle était tapie, pour l’adapter et l’intégrer au milieu où elle était appelée à vivre, l’armait en conséquence des facultés et des organes nécessaires à sa viabilité. Seule une pensée pouvait le faire.
Que dit la science ? La science, sans ignorer cette dynamique propre au vivant, axe ses recherches et sa réflexion sur l’action des causes et facteurs extérieurs, c’est son métier. Cela n’empêche que c’est cette dynamique intérieure au vivant qui est le moteur principal du développement et de l’évolution du vivant. Sans cette dynamique, comment ces facteurs naturels extérieurs pourraient-ils donc modeler le vivant selon les besoins du vivant ? Comment le son pourrait-il faire apparaitre des oreilles ; la lumière, des yeux ; et les corps durs, des dents ?
La pensée était dans la première cellule, la première cellule était une pensée.
Tatonga- Admin
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Age : 48
Re: Pérégrinations.
Il n’a pas été engendré, n’a pas été créé, n’enfante pas, n’a pas de début, n’a pas de fin, invisible, sans dimension spatiale ou temporelle. Il est à l’origine de tout…
C’est le portrait craché de la pensée. Oui, seule la pensée peut posséder ces caractéristiques, seule la pensée n’a pas besoin d’un antécédent… Une pensée d’un genre unique et particulier, bien que rappelant un peu la nôtre.
Nos ancêtres monothéistes avaient compris ce qui me saute aujourd’hui aux yeux, ils avaient compris que la pensée était à l’origine de tout, que tout était (une) pensée, qu’il n’y avait que la pensée, que seule la pensée pouvait et que sans la pensée rien ne pouvait être.
Et ils l’appelèrent Dieu. C’est à partir de ce moment que les dérapages avaient commencé. En la baptisant du nom de Dieu, ils avaient personnifié la pensée et ouvert la porte à l’anthropomorphisme. Les hommes s’étaient retrouvés face à un nom propre et en avaient vite fait une personne, un homme, avec toutes les qualités et les défauts des hommes.
Voilà, partant du nom Dieu, j’ai voyagé dans les temps passés pour en retrouver l’origine. Je crois qu’Al-Hallaj aussi avait retrouvé cette même idée de la pensée en tout ; ne disait-il pas : « je suis Toi, Tu es moi » ?
Oui, tout est pensée. Qu’est-ce qu’une cellule, qu’est-ce qu’un atome ? Une enveloppe… un noyau… Oui, mais au fond, au fond, qu’est-ce que c’est ? Avant qu’ils ne se constituent en cellule ou en atome qu’y avait-il à leur origine ? Une autre chose matérielle ? Ça n’a pas de sens. Et ne dites surtout pas qu’il y avait une énergie, car cela reviendrait à baptiser encore la pensée d’un autre nom et à la pervertir.
Une seule solution, une seule réponse possible : il y avait une pensée, une pensée qui disait « Sois ! », non pas de loin, en restant à l’écart, mais qui se matérialisait.
C’est le portrait craché de la pensée. Oui, seule la pensée peut posséder ces caractéristiques, seule la pensée n’a pas besoin d’un antécédent… Une pensée d’un genre unique et particulier, bien que rappelant un peu la nôtre.
Nos ancêtres monothéistes avaient compris ce qui me saute aujourd’hui aux yeux, ils avaient compris que la pensée était à l’origine de tout, que tout était (une) pensée, qu’il n’y avait que la pensée, que seule la pensée pouvait et que sans la pensée rien ne pouvait être.
Et ils l’appelèrent Dieu. C’est à partir de ce moment que les dérapages avaient commencé. En la baptisant du nom de Dieu, ils avaient personnifié la pensée et ouvert la porte à l’anthropomorphisme. Les hommes s’étaient retrouvés face à un nom propre et en avaient vite fait une personne, un homme, avec toutes les qualités et les défauts des hommes.
Voilà, partant du nom Dieu, j’ai voyagé dans les temps passés pour en retrouver l’origine. Je crois qu’Al-Hallaj aussi avait retrouvé cette même idée de la pensée en tout ; ne disait-il pas : « je suis Toi, Tu es moi » ?
Oui, tout est pensée. Qu’est-ce qu’une cellule, qu’est-ce qu’un atome ? Une enveloppe… un noyau… Oui, mais au fond, au fond, qu’est-ce que c’est ? Avant qu’ils ne se constituent en cellule ou en atome qu’y avait-il à leur origine ? Une autre chose matérielle ? Ça n’a pas de sens. Et ne dites surtout pas qu’il y avait une énergie, car cela reviendrait à baptiser encore la pensée d’un autre nom et à la pervertir.
Une seule solution, une seule réponse possible : il y avait une pensée, une pensée qui disait « Sois ! », non pas de loin, en restant à l’écart, mais qui se matérialisait.
Tatonga- Admin
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Age : 48
Re: Pérégrinations.
Tatonga a écrit:
Une seule solution, une seule réponse possible : il y avait une pensée, une pensée qui disait « Sois ! », non pas de loin, en restant à l’écart, mais qui se matérialisait.
Oui, Dieu est aussi une Pensée.
Coran 16 (40) : "Quand Nous (Dieu) voulons une chose, On lui dit: « Sois » et elle est".
Il est bien établi maintenant que même la pensée humaine est créatrice.
Brahim- Messages : 650
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Localisation : Ile de France
Re: Pérégrinations.
Tout est Energie, Esprit! Albert avait vu juste...
gaston21- Messages : 2436
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Age : 91
Re: Pérégrinations.
Gaston, si cette énergie est pensée, pourquoi l’appeler énergie ? Pourquoi ce vocable énergie qui dans son usage le plus courant, le plus répandu, le plus étendu, n’évoque aucune idée de pensée ? Appeler énergie la pensée c’est dénier à cette dernière sa qualité de pensée. Tes maitres à penser ont voulu la délester du mot Dieu pour qu’elle ne penche plus à droite, je les comprends, mais en la lestant du nom énergie, c’est à gauche qu'ils la font trainer par terre.
La pensée est partout, la pensée occupe tout l’espace universel, elle est l’espace universel, plus intense en certaines choses qu’en d’autres, plus ou moins présente en chacun.
C'est l'évidence même, car si elle ne couvrait pas tout l'espace universel, ce qui resterait, le reste, serait fait de quoi ?
Mais alors qu’est-ce que l’Au-delà, au-delà de quoi, de qui ? Où se trouve l’au-delà ?
Tatonga- Admin
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Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Pérégrinations.
La pensée est partout, elle est tout. Aussi, je ne la conçois pas comme une Autorité ou un guide : il n’y a qu’elle épousant toute forme. Il me parait tout aussi indéniable qu’elle a voulu monter un théâtre.
N’a-t-elle pas d’abord planté le décor longtemps avant de faire venir les acteurs ?
La pièce n’est pas écrite, elle est laissée à la libre improvisation des comédiens, qui devaient se relayer pour un spectacle chaque fois renouvelé. Ce qui est posé, c’est juste un drame, un dilemme cornélien : manger ou être mangé. Et une question : être ou ne pas être.
Les ingrédients qu’il fallait pour aboutir fatalement à un spectacle de jouissances et de souffrances morales et physiques.
Même la pensée toute puissante ne pouvait y couper : pas de plaisir sans sadomasochisme.
A tout instant, dans les jungles et les déserts, des milliards de créatures se dévorent et s’accouplent.
Chaque nuit, des milliards de couples s’ébattent dans leurs lits, furieusement.
Chaque seconde, fusent des cris de douleur et de plaisir.
La pensée s’offre des orgies de sperme et de sang.
A dessein, elle avait fait la faim et le désir, le mâle et la femelle.
Désolé de le dire, mais c’est la vérité.
Il ne faut pas lui en vouloir, c’était l’unique solution pour elle d’exister, elle n’avait pas le choix, il n’y avait rien d’autre à faire, elle ne pouvait pas faire autrement, elle ne pouvait pas faire autre chose que se pincer et se chatouiller.
N’a-t-elle pas d’abord planté le décor longtemps avant de faire venir les acteurs ?
La pièce n’est pas écrite, elle est laissée à la libre improvisation des comédiens, qui devaient se relayer pour un spectacle chaque fois renouvelé. Ce qui est posé, c’est juste un drame, un dilemme cornélien : manger ou être mangé. Et une question : être ou ne pas être.
Les ingrédients qu’il fallait pour aboutir fatalement à un spectacle de jouissances et de souffrances morales et physiques.
Même la pensée toute puissante ne pouvait y couper : pas de plaisir sans sadomasochisme.
A tout instant, dans les jungles et les déserts, des milliards de créatures se dévorent et s’accouplent.
Chaque nuit, des milliards de couples s’ébattent dans leurs lits, furieusement.
Chaque seconde, fusent des cris de douleur et de plaisir.
La pensée s’offre des orgies de sperme et de sang.
A dessein, elle avait fait la faim et le désir, le mâle et la femelle.
Désolé de le dire, mais c’est la vérité.
Il ne faut pas lui en vouloir, c’était l’unique solution pour elle d’exister, elle n’avait pas le choix, il n’y avait rien d’autre à faire, elle ne pouvait pas faire autrement, elle ne pouvait pas faire autre chose que se pincer et se chatouiller.
Tatonga- Admin
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Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Pérégrinations.
La pensée précède-t-elle l'acte? L'hormone qui chatouille attend-elle l'éveil de la conscience? Ce n'est pas mon avis. C'est l'instinct animal qui parle en premier! Le coup de foudre est pour moi une affaire d'odeur. La pensée ne s'introduit pas chez l'homme par les oreilles...
gaston21- Messages : 2436
Date d'inscription : 17/12/2016
Age : 91
Re: Pérégrinations.
Que disent les philosophes et les scientifiques qui nient la primauté de la pensée ?
Que la pensée résulte de la matière. Que la cellule tisse intelligemment le tissu de la créature et l’améliore au fur et à mesure, au gré du hasard et de ses rencontres avec le monde extérieur. Qu’il est dans la nature de la bidoche d’être naturellement intelligente pour s’auto-organiser.
Que s’il y a du blé dans les champs, il n’a pas poussé exprès pour que l’homme s’en nourrisse ; il est là par hasard. Et si jamais, pour une raison ou une autre, il pousse des dents à la créature, alors elle en profite pour se gaver de blé dur.
En un mot, la créature ignore ce qu’il y a à l’extérieur, s’en fiche et ne s’en occupe pas ; elle se contente d’organiser elle-même son corps de façon à être viable, de s’améliorer et de réagir aux agents et influences extérieurs pour s’adapter et, chaque fois que c’est possible, tirer profit de son environnement.
Y a bon.
Ainsi donc si la femme a des formes qui affolent l’homme et si la rose est belle, personne ne l'a fait exprès. Le beau est uniquement dans la tête des hommes. La rose n'est pas faite pour être belle et la femme tout au long de son évolution ignore le désir de l'homme, ignore ce qui est extérieur à elle et ne s’occupe que d’elle-même, sauf à subir l'influence de cet extérieur et à en tenir compte pour survivre.
Y a bon.
Si la mère aime son bébé et en prend soin, c’est un instinct naturel.
Y a bon, tout y a bon.
Mais alors, une fois que bébé est expulsé, et se trouve à l’extérieur du corps de sa maman, qui a percé au cours de l'évolution des trous dans les petits bourgeons des femmes pour que bébé, se trouvant à l’extérieur, puisse aspirer le lait nourricier ?
Qui ? C’est l’amour maternel qui creuse des trous dans les seins ? Ou bien bébé a-t-il attendu patiemment dehors que le hasard de l’évolution perce des trous avant de prendre son repas ?
Est-ce que ces gens ne se paieraient pas notre tête par hasard ?
Tant qu’on ne m’aura pas expliqué ces trous, moi, je ne croirai plus à ces histoires d’évolution, ni à cette histoire du beau qui ne serait pas dans la femme et la rose mais dans ma tête, ni à cette histoire de blé qui serait là par hasard.
Ces gens nous bourrent le crâne ; ils imaginent quelque chose puis vont glaner des faits par-ci par-là pour l’étayer avant de nous servir leur salade. Si cela, ce n'est pas du concordisme alors qu'est-ce que c'est.
Ne voit-on donc pas que nous avons affaire à un système universel intégré, dont toutes les parties se répondent, organisé nécessairement par une pensée universelle unique ? La pensée est ce système même, tout ce qui est dans ce système universel, y compris mes sentiments et mes émotions, vient de cette pensée, appartient à la pensée universelle éternelle.
Que la pensée résulte de la matière. Que la cellule tisse intelligemment le tissu de la créature et l’améliore au fur et à mesure, au gré du hasard et de ses rencontres avec le monde extérieur. Qu’il est dans la nature de la bidoche d’être naturellement intelligente pour s’auto-organiser.
Que s’il y a du blé dans les champs, il n’a pas poussé exprès pour que l’homme s’en nourrisse ; il est là par hasard. Et si jamais, pour une raison ou une autre, il pousse des dents à la créature, alors elle en profite pour se gaver de blé dur.
En un mot, la créature ignore ce qu’il y a à l’extérieur, s’en fiche et ne s’en occupe pas ; elle se contente d’organiser elle-même son corps de façon à être viable, de s’améliorer et de réagir aux agents et influences extérieurs pour s’adapter et, chaque fois que c’est possible, tirer profit de son environnement.
Y a bon.
Ainsi donc si la femme a des formes qui affolent l’homme et si la rose est belle, personne ne l'a fait exprès. Le beau est uniquement dans la tête des hommes. La rose n'est pas faite pour être belle et la femme tout au long de son évolution ignore le désir de l'homme, ignore ce qui est extérieur à elle et ne s’occupe que d’elle-même, sauf à subir l'influence de cet extérieur et à en tenir compte pour survivre.
Y a bon.
Si la mère aime son bébé et en prend soin, c’est un instinct naturel.
Y a bon, tout y a bon.
Mais alors, une fois que bébé est expulsé, et se trouve à l’extérieur du corps de sa maman, qui a percé au cours de l'évolution des trous dans les petits bourgeons des femmes pour que bébé, se trouvant à l’extérieur, puisse aspirer le lait nourricier ?
Qui ? C’est l’amour maternel qui creuse des trous dans les seins ? Ou bien bébé a-t-il attendu patiemment dehors que le hasard de l’évolution perce des trous avant de prendre son repas ?
Est-ce que ces gens ne se paieraient pas notre tête par hasard ?
Tant qu’on ne m’aura pas expliqué ces trous, moi, je ne croirai plus à ces histoires d’évolution, ni à cette histoire du beau qui ne serait pas dans la femme et la rose mais dans ma tête, ni à cette histoire de blé qui serait là par hasard.
Ces gens nous bourrent le crâne ; ils imaginent quelque chose puis vont glaner des faits par-ci par-là pour l’étayer avant de nous servir leur salade. Si cela, ce n'est pas du concordisme alors qu'est-ce que c'est.
Ne voit-on donc pas que nous avons affaire à un système universel intégré, dont toutes les parties se répondent, organisé nécessairement par une pensée universelle unique ? La pensée est ce système même, tout ce qui est dans ce système universel, y compris mes sentiments et mes émotions, vient de cette pensée, appartient à la pensée universelle éternelle.
Tatonga- Admin
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Age : 48
Re: Pérégrinations.
Comment sont apparus ces trous, quelle importance pour nous, ce n’est qu’un exemple parmi des millions d’autres. On retient l’essentiel, et ce qu’on peut en retenir, c’est qu’il y a prévoyance, anticipation et prévention, une projection dans l’après, dans l’avenir. D’où cela vient-il, d’un esprit, de la matière, de la vie (?), par l’intermédiaire de la matière, cela n'a pas grande importance. On s’en tient au résultat, aux faits : il y a bien intention, prévision et même sentiments, et cela ne peut être que le fait d’une pensée.
On peut même ne pas l’appeler pensée que cela n’y changerait rien.
Que nous constations par ailleurs des faits et des choses inacceptables, déroutantes, le mal, les souffrances, n’y change rien non plus ; cela ne suffit pas pour occulter l’essentiel, ce qu'il y a de plus significatif.
La pensée est partout, il n’y a que la pensée.
Cette pensée est-elle absurde ou folle ? Non pas, au vu de ce qu’elle fait de plus essentiel.
La pensée est-elle méchante ? Non plus. Là où se constatent le mal et le bien, là où se voient le bien et l’amour, il y a le bien et l’amour ; c’est l’amour et le bien qu’il y a, ils sont là et sont ce qu'il y a de plus important.
Nous sommes unis et liés à cette pensée associée à notre pensée, nous ne faisons qu’un. Nous la portons en même temps qu’elle nous porte.
On peut même ne pas l’appeler pensée que cela n’y changerait rien.
Que nous constations par ailleurs des faits et des choses inacceptables, déroutantes, le mal, les souffrances, n’y change rien non plus ; cela ne suffit pas pour occulter l’essentiel, ce qu'il y a de plus significatif.
La pensée est partout, il n’y a que la pensée.
Cette pensée est-elle absurde ou folle ? Non pas, au vu de ce qu’elle fait de plus essentiel.
La pensée est-elle méchante ? Non plus. Là où se constatent le mal et le bien, là où se voient le bien et l’amour, il y a le bien et l’amour ; c’est l’amour et le bien qu’il y a, ils sont là et sont ce qu'il y a de plus important.
Nous sommes unis et liés à cette pensée associée à notre pensée, nous ne faisons qu’un. Nous la portons en même temps qu’elle nous porte.
Tatonga- Admin
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Age : 48
Re: Pérégrinations.
A moins que…
Oui, je crois que c’est bien cela.
La nature fait les choses avec une grande précision, comme ferait un mathématicien ou aménage un canal dans les seins pour nourrir bébé, construit, édifie, tisse de façon cohérente… mais sans penser, sans le savoir, sans aucune intention, ne fait rien exprès. Aucun souci du sort de bébé, aucune volonté de le nourrir, mais tout se fait comme si c’était le cas.
Pas étonnant que les hommes aient imaginé un horloger pilote. Chose unique en son genre, l’univers n’est pas l’œuvre d’une intelligence, lui-même n’est pas intelligent, tout simplement parce qu'il n'est pas homme et ne possède aucune des facultés de l’homme.
C’est très étrange, difficile à concevoir, mais je crois que c’est bien cela.
La nature agit en quelque sorte comme un somnambule qui irait marcher sur une corde raide ou se préparer un chocolat dans la cuisine avant d’éteindre la lumière et de retourner au lit, sans savoir, sans préméditation, sans calcul, sans penser, sans se souvenir de rien et sans intention. Sidérant !
La nature nous trompe parce que nous la jugeons d’après nous-mêmes, d’après notre façon de faire. Encore un anthropomorphisme.
Pas de pensée, pas d’esprit, pas d’intelligence, pas d’intention… mais tout se passe comme s’il y en avait. Ainsi est la nature.
Cela a l’air absurde, contradictoire, illogique, mais c’est parce que c’est nous qui jugeons.
Finalement, il n’y a aucun mystère, tout est simple bien que déroutant. Moise, Jésus, Mohamed, ont été bluffés et les hommes bernés. Tous bernés, ceux qui ont cru à une intelligence suprême et ceux qui ont cru la nature intelligente.
Oui, je crois que c’est bien cela.
La nature fait les choses avec une grande précision, comme ferait un mathématicien ou aménage un canal dans les seins pour nourrir bébé, construit, édifie, tisse de façon cohérente… mais sans penser, sans le savoir, sans aucune intention, ne fait rien exprès. Aucun souci du sort de bébé, aucune volonté de le nourrir, mais tout se fait comme si c’était le cas.
Pas étonnant que les hommes aient imaginé un horloger pilote. Chose unique en son genre, l’univers n’est pas l’œuvre d’une intelligence, lui-même n’est pas intelligent, tout simplement parce qu'il n'est pas homme et ne possède aucune des facultés de l’homme.
C’est très étrange, difficile à concevoir, mais je crois que c’est bien cela.
La nature agit en quelque sorte comme un somnambule qui irait marcher sur une corde raide ou se préparer un chocolat dans la cuisine avant d’éteindre la lumière et de retourner au lit, sans savoir, sans préméditation, sans calcul, sans penser, sans se souvenir de rien et sans intention. Sidérant !
La nature nous trompe parce que nous la jugeons d’après nous-mêmes, d’après notre façon de faire. Encore un anthropomorphisme.
Pas de pensée, pas d’esprit, pas d’intelligence, pas d’intention… mais tout se passe comme s’il y en avait. Ainsi est la nature.
Cela a l’air absurde, contradictoire, illogique, mais c’est parce que c’est nous qui jugeons.
Finalement, il n’y a aucun mystère, tout est simple bien que déroutant. Moise, Jésus, Mohamed, ont été bluffés et les hommes bernés. Tous bernés, ceux qui ont cru à une intelligence suprême et ceux qui ont cru la nature intelligente.
Tatonga- Admin
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Re: Pérégrinations.
Mais si la nature construit et tisse de façon cohérente, pourquoi lui dénier l’intelligence ?
L’exemple du somnambule est bien choisi pour apporter une réponse. Le somnambule est bien capable de préparer son chocolat dans sa cuisine et de regagner sa chambre sans s’inquiéter de l’incendie qui se déclare dans son salon.
Peut-on parler dans ces conditions d’intelligence ou de conscience ?
Ainsi fait également la nature, elle prend les dispositions nécessaires pour que bébé se périsse pas de faim après sa naissance, mais ne se gêne pas pour faire naitre de petits scorpions dans un coin de la maison ou pas loin et qui iront piquer bébé dans son sommeil.
Ou la nature ne voit pas plus loin que le bout de son nez, et dans ce cas on ne peut parler d'intelligence ou de conscience, ou il y a plusieurs natures, plusieurs somnambules, qui s’ignorent les uns les autres et se marchent sur les pieds. Impossible à savoir.
Mais si l’on considère les dents que porte le vivant, il en va autrement. Là, on constate que la nature voit très loin, car, et malgré ce qu’on dit, les dents ont été manifestement prévues pour croquer les pommes et autres noix des vergers lointains. Parce que les contes des évolutionnistes selon lesquels elles seraient apparues fortuitement à la suite de longues péripéties et du hasard, je n’y crois pas du tout. Des dents en rangées bien alignées et superposées comme des soldats disciplinés sur des mâchoires toute prêtes pour les recevoir, ça fait un peu trop gros pour être gobé.
Lamarck nous avait déjà fait la blague de la girafe dont le cou s’allongeait parce qu’elle mangeait les feuilles des arbres. On n’en avait ri que bien plus tard.
Il parait que des pattes ou des attributs sexuels, je ne sais trop, sont devenus avec le temps des ailes. Pourquoi pas, il faut croire la science.
A condition, car je ne me souviens pas l'avoir lu, qu'on m'explique comment est apparue la tête chez le vivant. C’était un grain de beauté qui avait grossi ?
Tout cela est bien drôle, et je crois qu’il vaut mieux revenir à l’hypothèse Dieu.
L’exemple du somnambule est bien choisi pour apporter une réponse. Le somnambule est bien capable de préparer son chocolat dans sa cuisine et de regagner sa chambre sans s’inquiéter de l’incendie qui se déclare dans son salon.
Peut-on parler dans ces conditions d’intelligence ou de conscience ?
Ainsi fait également la nature, elle prend les dispositions nécessaires pour que bébé se périsse pas de faim après sa naissance, mais ne se gêne pas pour faire naitre de petits scorpions dans un coin de la maison ou pas loin et qui iront piquer bébé dans son sommeil.
Ou la nature ne voit pas plus loin que le bout de son nez, et dans ce cas on ne peut parler d'intelligence ou de conscience, ou il y a plusieurs natures, plusieurs somnambules, qui s’ignorent les uns les autres et se marchent sur les pieds. Impossible à savoir.
Mais si l’on considère les dents que porte le vivant, il en va autrement. Là, on constate que la nature voit très loin, car, et malgré ce qu’on dit, les dents ont été manifestement prévues pour croquer les pommes et autres noix des vergers lointains. Parce que les contes des évolutionnistes selon lesquels elles seraient apparues fortuitement à la suite de longues péripéties et du hasard, je n’y crois pas du tout. Des dents en rangées bien alignées et superposées comme des soldats disciplinés sur des mâchoires toute prêtes pour les recevoir, ça fait un peu trop gros pour être gobé.
Lamarck nous avait déjà fait la blague de la girafe dont le cou s’allongeait parce qu’elle mangeait les feuilles des arbres. On n’en avait ri que bien plus tard.
Il parait que des pattes ou des attributs sexuels, je ne sais trop, sont devenus avec le temps des ailes. Pourquoi pas, il faut croire la science.
A condition, car je ne me souviens pas l'avoir lu, qu'on m'explique comment est apparue la tête chez le vivant. C’était un grain de beauté qui avait grossi ?
Tout cela est bien drôle, et je crois qu’il vaut mieux revenir à l’hypothèse Dieu.
Tatonga- Admin
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Age : 48
Re: Pérégrinations.
La thèse de l'existence d'une Intelligence suprême donne une cause et un sens à la Réalité que nous vivons. Mais les religions en ont fait un bonhomme plus que bizarre, paré de toutes les qualités et...de tous les défauts!
gaston21- Messages : 2436
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Re: Pérégrinations.
Intelligence tout court ou intelligence de la nature ou intelligence d’un dieu, cela n’enlève rien aux incongruités, aux contradictions, dont nous parlions plus haut, cela n’enlève rien au fait de créer une chose et ce qui la détruit.gaston21 a écrit:La thèse de l'existence d'une Intelligence suprême donne une cause et un sens à la Réalité que nous vivons. Mais les religions en ont fait un bonhomme plus que bizarre, paré de toutes les qualités et...de tous les défauts!
Tout se passe comme si cette intelligence, au demeurant indéniable, n’avait pas une vue d’ensemble, une vision globale, un plan général.
Tout le problème est là.
Tiens un autre exemple (on peut en citer des milliards). Cette intelligence a doté l’homme de l’instinct de survie et de moyens de protection contre les agressions et les infections ; on peut donc dire que sa volonté est que l’homme survive. Mais comment expliquer dans ce cas qu’elle ait semé la surface de la Terre de milliers d’espèces de virus, ces plus grands ennemis de l’homme, longtemps avant d’y installer l’homme ?
Comment expliquer aussi que des galaxies entrent en collision ?
Objectivement, ces constatations nous obligent de conclure qu’il n’y a pas une intelligence ou une nature intelligente ou un dieu intelligent, mais plusieurs. Un dieu de chaque galaxie, un dieu des scorpions, un dieu des virus, un dieu des hommes…
Ce n’est pas une croyance, les faits imposent cette conclusion.
Tatonga- Admin
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Re: Pérégrinations.
Conclusion hâtive! Et si Dieu avait de l'humour? Et si ça l'avait amusé de jouer? Des galaxies qui se bousculent comme dans un jeu de quilles; Des hommes et des femmes qui se crêpent le chignon...
gaston21- Messages : 2436
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Re: Pérégrinations.
Un dieu qui veut rire… ou nous faire parler. Il fait une chose et en même temps (ou juste avant ou juste après) son contraire, non pas pour annuler la première, mais pour les faire coexister.
Les religieux n’y ont rien compris, mais ils essayent malgré tout de concilier l’inconciliable en inventant des thèses surréalistes qui font tout autant rire.
Les philosophes ne font pas mieux, ils font même pire dans le registre de l’idiotie. Ils disent que le monde est absurde, qu’il n’a pas de sens, et croient avoir ainsi dit quelque chose. Mais moi, quand j’entends ça, il me vient aussitôt la question inévitable, incontournable : et quel est donc le sens de "ne pas avoir de sens" ; quel est le sens de "être sans sens" ? Eh oui, même cela doit avoir un sens.
Non, d’évidence, il n’y a pas un dieu (ou une intelligence, peu importe l’étiquette), mais plusieurs, qui se connaissent bien et se mettent des bâtons dans les roues, du moins, ont du mal à voisiner. Toujours ce problème du vivre-ensemble si difficile à résoudre.
Mais ce n’est pas pour dire cela que j’interviens, c’est pour pointer du doigt un préjugé tenace. L’idée d’un dieu unique maitre d’un monde unique, que nous tenons depuis longtemps pour la plus pertinente des idées, n’est pas aussi évidente que nous le croyons, voire pas même vraisemblable. Eh oui, s’il y en a un, pourquoi n’y en aurait-il pas deux, trois, quatre et plus ? Tant que nous assimilions dieu à un homme, à un Chef, à un Patron, cette pluralité était difficile à envisager, mais aujourd’hui que nous savons qu’il s’agit d’intelligence, c’est plutôt l’idée de plusieurs intelligences, de Logiques différentes, qui devrait s’imposer à notre esprit.
Cette vieille idée du dieu unique d’un monde unique n’est qu’un préjugé, que rien ne corrobore et qu’au contraire tout contredit. Rien n’empêche que, et c’est même le plus probable, le plus vraisemblable, qu’à l’exemple des bipèdes qui pullulent sur la Terre, il y ait un grand nombre de dieux juchés dans l’espace, gérant chacun son domaine selon sa Logique propre.
D’ailleurs, pourquoi des milliards de galaxies, sans relation aucune entre elles, s’est-on posé la question ? On voit bien que c’est une folie, une seule aurait largement suffi.
Moralité : quand tu ne trouves pas de cohérence, quand tout te parait insensé, quand ça tangue et que ça cafouille, c’est qu’il y a plusieurs centres de pouvoir et de décision.
Chaque galaxie est un monde et dans chaque monde plusieurs dieux.
Les religieux n’y ont rien compris, mais ils essayent malgré tout de concilier l’inconciliable en inventant des thèses surréalistes qui font tout autant rire.
Les philosophes ne font pas mieux, ils font même pire dans le registre de l’idiotie. Ils disent que le monde est absurde, qu’il n’a pas de sens, et croient avoir ainsi dit quelque chose. Mais moi, quand j’entends ça, il me vient aussitôt la question inévitable, incontournable : et quel est donc le sens de "ne pas avoir de sens" ; quel est le sens de "être sans sens" ? Eh oui, même cela doit avoir un sens.
Non, d’évidence, il n’y a pas un dieu (ou une intelligence, peu importe l’étiquette), mais plusieurs, qui se connaissent bien et se mettent des bâtons dans les roues, du moins, ont du mal à voisiner. Toujours ce problème du vivre-ensemble si difficile à résoudre.
Mais ce n’est pas pour dire cela que j’interviens, c’est pour pointer du doigt un préjugé tenace. L’idée d’un dieu unique maitre d’un monde unique, que nous tenons depuis longtemps pour la plus pertinente des idées, n’est pas aussi évidente que nous le croyons, voire pas même vraisemblable. Eh oui, s’il y en a un, pourquoi n’y en aurait-il pas deux, trois, quatre et plus ? Tant que nous assimilions dieu à un homme, à un Chef, à un Patron, cette pluralité était difficile à envisager, mais aujourd’hui que nous savons qu’il s’agit d’intelligence, c’est plutôt l’idée de plusieurs intelligences, de Logiques différentes, qui devrait s’imposer à notre esprit.
Cette vieille idée du dieu unique d’un monde unique n’est qu’un préjugé, que rien ne corrobore et qu’au contraire tout contredit. Rien n’empêche que, et c’est même le plus probable, le plus vraisemblable, qu’à l’exemple des bipèdes qui pullulent sur la Terre, il y ait un grand nombre de dieux juchés dans l’espace, gérant chacun son domaine selon sa Logique propre.
D’ailleurs, pourquoi des milliards de galaxies, sans relation aucune entre elles, s’est-on posé la question ? On voit bien que c’est une folie, une seule aurait largement suffi.
Moralité : quand tu ne trouves pas de cohérence, quand tout te parait insensé, quand ça tangue et que ça cafouille, c’est qu’il y a plusieurs centres de pouvoir et de décision.
Chaque galaxie est un monde et dans chaque monde plusieurs dieux.
Tatonga- Admin
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Re: Pérégrinations.
Hasard, création et intelligence.
Si un vent de sable souffle sur la ville et qu’il se forme au coin d’une rue une dune ayant l’aspect d’une chose connue, telle une gazelle ou une brebis, je dirai que cela est dû au hasard. C’est le résultat aléatoire de forces et d’éléments qui étaient là, disponibles.
En revanche, s’il se constitue dans l’univers quelque chose de nouveau, qui apparait, se forme pour la première fois, qui ne découle pas d’une chose précédente, qui ne soit pas une forme évoluée d’une forme précédente, je ne parlerai pas de hasard mais de création (constitution ?), car dans ce cas, il aura fallu qu’apparaissent aussi les forces et les éléments nouveaux nécessaires à la formation de l’objet. Je ne trouve cependant aucun exemple à citer, à part l’univers lui-même dans sa globalité. Y a-t-il jamais eu un tel objet sans antécédent, et qu’est-ce que l’univers dans sa globalité ?
L’intelligence. S’agissant de l’univers et des choses qui le constituent, je considère que si un objet existe, il y a intelligence, il est intelligence. Il n’est pas intelligent comme un homme, il est intelligence. L’intelligence est dans le fait même que l’objet existe. Cela ne signifie pas qu’il est nécessairement l’œuvre d’une intelligence. Je dirais que tout objet est bourré d’intelligence comme on dirait d’un engin qu’il est bourré d’électronique. C’est le sens que je donne au mot intelligence : chose réussie, mais qui n’est due ni au hasard, ni nécessairement à l’intervention d’une intelligence extérieure. Ni hasard, ni créateur intelligent, mais chose intelligente, à intelligence intrinsèque, une sorte de colle qui tient assemblées les parties de la chose, ou une sève coulant dans ses veines.
Toute chose qui existe est en soi une intelligence.
Il y a autant d’intelligences (au pluriel) dans l’univers qu’il y a d’objets différents, d’objets d’essence différente.
Si un vent de sable souffle sur la ville et qu’il se forme au coin d’une rue une dune ayant l’aspect d’une chose connue, telle une gazelle ou une brebis, je dirai que cela est dû au hasard. C’est le résultat aléatoire de forces et d’éléments qui étaient là, disponibles.
En revanche, s’il se constitue dans l’univers quelque chose de nouveau, qui apparait, se forme pour la première fois, qui ne découle pas d’une chose précédente, qui ne soit pas une forme évoluée d’une forme précédente, je ne parlerai pas de hasard mais de création (constitution ?), car dans ce cas, il aura fallu qu’apparaissent aussi les forces et les éléments nouveaux nécessaires à la formation de l’objet. Je ne trouve cependant aucun exemple à citer, à part l’univers lui-même dans sa globalité. Y a-t-il jamais eu un tel objet sans antécédent, et qu’est-ce que l’univers dans sa globalité ?
L’intelligence. S’agissant de l’univers et des choses qui le constituent, je considère que si un objet existe, il y a intelligence, il est intelligence. Il n’est pas intelligent comme un homme, il est intelligence. L’intelligence est dans le fait même que l’objet existe. Cela ne signifie pas qu’il est nécessairement l’œuvre d’une intelligence. Je dirais que tout objet est bourré d’intelligence comme on dirait d’un engin qu’il est bourré d’électronique. C’est le sens que je donne au mot intelligence : chose réussie, mais qui n’est due ni au hasard, ni nécessairement à l’intervention d’une intelligence extérieure. Ni hasard, ni créateur intelligent, mais chose intelligente, à intelligence intrinsèque, une sorte de colle qui tient assemblées les parties de la chose, ou une sève coulant dans ses veines.
Toute chose qui existe est en soi une intelligence.
Il y a autant d’intelligences (au pluriel) dans l’univers qu’il y a d’objets différents, d’objets d’essence différente.
Tatonga- Admin
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Re: Pérégrinations.
Difficile de se représenter et d'imaginer l'immensité de l'Univers. Mais plus on le découvre et l'étudie et plus il nous apparaît hors de portée. On se questionne actuellement beaucoup sur les trous noirs massifs; des ogres dont la masse peut atteindre plusieurs dizaines de milliards de fois celle du soleil et qui avalent tout ce qui passe à leur portée, gaz, poussières , étoiles. On a repéré un trou noir dont la masse est douze milliards de fois celle du soleil et qui se serait formé en...à peine un milliard d'années! Ajoutez à cela l'énergie qui anime tout ce beau monde! Certaines étoiles à neutrons tournent des milliers de fois sur elles-mêmes en une seconde...(Sciences et Avenir). Comment ne pas être ébloui et ne pas voir derrière cette puissance quasi infinie une Présence qui est bien sûr hors de notre intelligence, elle-même guère supérieure à celle des chameaux de Tatonga...
gaston21- Messages : 2436
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Re: Pérégrinations.
C’est pourtant simple : il n’y a pas d’univers.
Ce n’est pas un corps organisé, intégré, agencé comme une machine ou un moteur, destiné à fonctionner d’une certaine manière dans un but déterminé, malgré certaines similitudes, certaines vues, qui sont davantage une construction de notre esprit que la représentation de la réalité.
Ce monde est une grande décharge d’objets divers, hétéroclites, qui interagissent parfois, en fonction de leurs proximités et de certains paramètres. Ce sont ces interactions qui nous fascinent, que nous appelons lois et qui nous font croire qu’il y a interdépendance entre tous ces objets. Une multitude d’objets en errance, où tout et n’importe quoi peut se produire, apparaitre, disparaitre, se former ou se disloquer.
J’ai des visions d’extralucide, c’est ainsi que je vois clairement les choses.
C’est donc beaucoup plus simple, et cela met un terme à nos questionnements.
Il suffit d’ailleurs de se concentrer un peu, d’écarquiller un peu les yeux, pour comprendre qu’un monde organisé et cohérent est un rêve d’enfant, qu’un tel monde serait même problématique, incongru, aurait du mal à avoir un sens, et que le meilleur ordre est l’absence d’ordre.
Le seul problème, la seule énigme aussi, c’est l’homme, il détonne dans ce monde. C’est un intrus, un être bizarre, étrange, un étranger au milieu de ce gigantesque cafouillis de bric-à-brac, le seul qui regarde alentour, s’étonne, s’interroge, veut comprendre, cherche une cohérence, un sens, exige un sens. Comment a-t-il atterri là, mystère !
Cela dit, tous ces gouffres et trous noirs aux dimensions impensables me terrorisent, moi qui d’habitude prends bien garde de ne pas m’approcher d’un petit puits de deux mètres.
Ce séjour en ces lieux est un cauchemar. Séjour éternel car, morts ou vifs, nous y serons éternellement ballotés d’un coin à l’autre. Ces étoiles incandescentes qui scintillent dans le ciel, c’étaient peut-être des hommes et des femmes.
Tatonga- Admin
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Re: Pérégrinations.
Dieu fait demi-tour.
Dieu ou la nature, qu’importe le nom patronymique. Une Dynamique a créé le minéral, puis le végétal, puis l’animal, puis l’homme.
Non, erreur !
Une Dynamique a créé le minéral ; du minéral, elle a tiré le végétal ; du minéral et du végétal, l’animal et de l’animal, l’homme.
Une filiation.
Mais oui, et ce n'était pas difficile à deviner ; la Dynamique n’est pas brouillonne, une agitée du bocal, pour créer et se coltiner plusieurs objets différents. Cohérente dans sa conception, méthodique dans sa démarche, elle n’en a créé qu’un seul qu’elle a peaufiné au fil du temps, au fur et à mesure, petit à petit, ce que les paléontologues, trop idiots, qui disent qu’il n’y a pas de progression linéaire et orientée, n’avaient pas vu.
Ils disent que la Dynamique a créé les dinosaures et les a fait disparaitre et que donc elle ne sait pas ce qu’elle fait. Ils n’avaient pas compris que pendant que la Dynamique les amusait avec les dinosaures qui n’étaient qu’un relais, elle cheminait incognito sur une autre voie.
Bon, laissons ces crétins à leurs crétineries, ce n’est pas le sujet.
Abordons donc le sujet, sans trop nous appesantir.
Il y eut donc le minéral. Le minéral est organisé et animé intérieurement, mais il n’agit pas sur le monde extérieur, il en subit l’influence. On n’a encore jamais vu un galet sauter de lui-même pour aller rebondir sur une tête qui ne lui revient pas, ou se mettre à l'ombre pour ne pas attraper une insolation.
Zappons le végétal pour ne pas perdre de temps.
L’animal, tout en capitalisant le patrimoine du minéral et du végétal, a acquis la capacité d’agir sur l’extérieur. Possédant des instincts et des pulsions, il est ainsi capable d’agir, de terrasser une proie ou un autre animal qui l’emmerde.
Et voici l’homme enfin. A la différence de l’animal, il est capable, non seulement d’agir sur le monde extérieur, mais sur lui-même, de réfréner ses pulsions, d’orienter sa volonté et de réfléchir pour s’auto-analyser.
Mais sa plus grande performance, c’est de s’être retourné pour regarder derrière lui, pour observer le chemin parcouru par Dieu pour parvenir jusqu’à l’homme. L’homme a fait demi-tour et a entrepris le trajet en sens inverse pour aller découvrir le grand Secret, retrouver le point d’où était parti Dieu le premier jour. Il cherche à se connaitre, à connaitre l’animal, à remonter de la molécule, l’atome, les neutrons, les protons, les quarks, les bosons, les hadrons… jusqu’aux confins du Big-bang, là où se trouve l’antre de Dieu, quand les constituants de la matière ne s’étaient pas encore agglomérés.
Jamais être, jamais créature n’eut une telle ambition, jamais il n’y eut projet aussi grandiose.
C’est Dieu évidemment qui, après avoir longtemps voyagé, fait demi-tour pour rentrer à la maison. Il fallait qu’il le fasse à un moment où à un autre, et c’est nous qui le ramenons chez lui ; et nous sommes bien la dernière espèce à faire son apparition, nous sommes la prouesse suprême, ultime, indépassable, et il n’y a plus de raison qu’il y ait d’autres espèces après nous. Nous avons tout ce qu’il faut, elles ne serviraient à rien.
Dieu ou la nature, qu’importe le nom patronymique. Une Dynamique a créé le minéral, puis le végétal, puis l’animal, puis l’homme.
Non, erreur !
Une Dynamique a créé le minéral ; du minéral, elle a tiré le végétal ; du minéral et du végétal, l’animal et de l’animal, l’homme.
Une filiation.
Mais oui, et ce n'était pas difficile à deviner ; la Dynamique n’est pas brouillonne, une agitée du bocal, pour créer et se coltiner plusieurs objets différents. Cohérente dans sa conception, méthodique dans sa démarche, elle n’en a créé qu’un seul qu’elle a peaufiné au fil du temps, au fur et à mesure, petit à petit, ce que les paléontologues, trop idiots, qui disent qu’il n’y a pas de progression linéaire et orientée, n’avaient pas vu.
Ils disent que la Dynamique a créé les dinosaures et les a fait disparaitre et que donc elle ne sait pas ce qu’elle fait. Ils n’avaient pas compris que pendant que la Dynamique les amusait avec les dinosaures qui n’étaient qu’un relais, elle cheminait incognito sur une autre voie.
Bon, laissons ces crétins à leurs crétineries, ce n’est pas le sujet.
Abordons donc le sujet, sans trop nous appesantir.
Il y eut donc le minéral. Le minéral est organisé et animé intérieurement, mais il n’agit pas sur le monde extérieur, il en subit l’influence. On n’a encore jamais vu un galet sauter de lui-même pour aller rebondir sur une tête qui ne lui revient pas, ou se mettre à l'ombre pour ne pas attraper une insolation.
Zappons le végétal pour ne pas perdre de temps.
L’animal, tout en capitalisant le patrimoine du minéral et du végétal, a acquis la capacité d’agir sur l’extérieur. Possédant des instincts et des pulsions, il est ainsi capable d’agir, de terrasser une proie ou un autre animal qui l’emmerde.
Et voici l’homme enfin. A la différence de l’animal, il est capable, non seulement d’agir sur le monde extérieur, mais sur lui-même, de réfréner ses pulsions, d’orienter sa volonté et de réfléchir pour s’auto-analyser.
Mais sa plus grande performance, c’est de s’être retourné pour regarder derrière lui, pour observer le chemin parcouru par Dieu pour parvenir jusqu’à l’homme. L’homme a fait demi-tour et a entrepris le trajet en sens inverse pour aller découvrir le grand Secret, retrouver le point d’où était parti Dieu le premier jour. Il cherche à se connaitre, à connaitre l’animal, à remonter de la molécule, l’atome, les neutrons, les protons, les quarks, les bosons, les hadrons… jusqu’aux confins du Big-bang, là où se trouve l’antre de Dieu, quand les constituants de la matière ne s’étaient pas encore agglomérés.
Jamais être, jamais créature n’eut une telle ambition, jamais il n’y eut projet aussi grandiose.
C’est Dieu évidemment qui, après avoir longtemps voyagé, fait demi-tour pour rentrer à la maison. Il fallait qu’il le fasse à un moment où à un autre, et c’est nous qui le ramenons chez lui ; et nous sommes bien la dernière espèce à faire son apparition, nous sommes la prouesse suprême, ultime, indépassable, et il n’y a plus de raison qu’il y ait d’autres espèces après nous. Nous avons tout ce qu’il faut, elles ne serviraient à rien.
Tatonga- Admin
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Age : 48
Re: Pérégrinations.
Oui, le fait que l'Homme soit arrivé à se retourner pour regarder derrière lui et observer le chemin parcouru (contrairement aux minéraux, végétaux et animaux qui fonctionnent d'une manière machinale, sans se poser de question) est une avancée majeure, mais ce n'est pas la fin de l'histoire ...
L'Homme n'est pas un être abouti, mais un être en devenir.
Je suis convaincu qu'au-delà de l'Homme, il existe des êtres plus développés et plus aboutis que lui. Ces êtres pourraient bien se trouver dans une autre dimension que la notre et/ou encore dans d'autres planètes de l'univers.
Dieu, à travers l'Homme, ne fait pas demi-tour, Il a fait UN demi-tour, c'est-à-dire un demi-cercle. Il reste encore à faire un autre demi-tour (le deuxième demi-cercle), pour retourner à la case départ et ainsi "rentrer à la maison".
Là, je ne suis pas d'accord avec toi. L'être humain est loin d'être le stade ultime de l'évolution. Il suffit de voir le comportement actuel des humains, que ce soit à titre individuel ou collectif, pour s'en rendre compte. Il suffit d'observer l'état de l'humanité actuelle, qui fonctionne encore selon les lois de la jungle, pour se rendre à l'évidence.Tatonga a écrit:Jamais être, jamais créature n’eut une telle ambition, jamais il n’y eut projet aussi grandiose.
C’est Dieu évidemment qui, après avoir longtemps voyagé, fait demi-tour pour rentrer à la maison. Il fallait qu’il le fasse à un moment où à un autre, et c’est nous qui le ramenons chez lui ; et nous sommes bien la dernière espèce à faire son apparition, nous sommes la prouesse suprême, ultime, indépassable, et il n’y a plus de raison qu’il y ait d’autres espèces après nous. Nous avons tout ce qu’il faut, elles ne serviraient à rien.
L'Homme n'est pas un être abouti, mais un être en devenir.
Je suis convaincu qu'au-delà de l'Homme, il existe des êtres plus développés et plus aboutis que lui. Ces êtres pourraient bien se trouver dans une autre dimension que la notre et/ou encore dans d'autres planètes de l'univers.
Faire demi-tour c'est reculer, faire marche arrière. Pour l'Homme, faire demi-tour c'est redevenir animal, puis végétal, puis minéral. Cela n'a pas de sens.Tatonga a écrit:Dieu fait demi-tour.
Dieu, à travers l'Homme, ne fait pas demi-tour, Il a fait UN demi-tour, c'est-à-dire un demi-cercle. Il reste encore à faire un autre demi-tour (le deuxième demi-cercle), pour retourner à la case départ et ainsi "rentrer à la maison".
Brahim- Messages : 650
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Re: Pérégrinations.
Oui, Brahim, du point de vue moral, l’homme est très loin d’être le modèle idéal d’une créature aboutie. Mais est-ce cela la préoccupation de la Dynamique, est-ce cela son but et ce qui lui importe ?
Dans mon texte ci-dessus, j’ai complètement ignoré cet aspect. Je voyais la Dynamique partir (je schématise) des constituants de la matière pour évoluer vers l’atome, la molécule, la matière comme on la connait aujourd’hui, vers l’homme enfin.
Je dis enfin, car c’est la créature capable, grâce à ses facultés mentales, de faire le chemin inverse, de partir de la matière, de passer à la molécule, à l’atome, aux particules, etc., jusqu’à retrouver le point de départ de la Dynamique, jusqu’à retrouver la Dynamique.
En retrouvant la Dynamique, la créature ne retrouve-t-elle pas ses origines, ne va-t-elle pas à la découverte de ses propres origines, à la découverte d'elle-même ? Un retour à soi-même après un long voyage.
Un retour à Allah comme n’aurait pas manqué de dire Revole... ou son gourou.
De ce point de vue, amoral, les amis les plus appréciés de Dieu, qui auront une place dans son paradis, seraient les grands scientifiques, peu importe les crimes immondes qu’ils auraient pu commettre.
Evidemment, on peut imaginer (et c’est déjà fait depuis longtemps) une Dynamique morale qui se soucie de la conduite morale. Bien que ce soit là un critère plus "noble", personnellement, à voir ce qui se passe dans l’univers au sein de la gent animale et les malheurs qui affligent l’homme, j’en doute ; je crois que la question morale est juste un accommodement humain dont la Dynamique (ou Dieu) se fiche complètement.
Et comme toujours, personne ne sait ; même les messages successifs que Dieu nous aurait envoyés sont frappés de suspicions.
Dans mon texte ci-dessus, j’ai complètement ignoré cet aspect. Je voyais la Dynamique partir (je schématise) des constituants de la matière pour évoluer vers l’atome, la molécule, la matière comme on la connait aujourd’hui, vers l’homme enfin.
Je dis enfin, car c’est la créature capable, grâce à ses facultés mentales, de faire le chemin inverse, de partir de la matière, de passer à la molécule, à l’atome, aux particules, etc., jusqu’à retrouver le point de départ de la Dynamique, jusqu’à retrouver la Dynamique.
En retrouvant la Dynamique, la créature ne retrouve-t-elle pas ses origines, ne va-t-elle pas à la découverte de ses propres origines, à la découverte d'elle-même ? Un retour à soi-même après un long voyage.
Un retour à Allah comme n’aurait pas manqué de dire Revole... ou son gourou.
De ce point de vue, amoral, les amis les plus appréciés de Dieu, qui auront une place dans son paradis, seraient les grands scientifiques, peu importe les crimes immondes qu’ils auraient pu commettre.
Evidemment, on peut imaginer (et c’est déjà fait depuis longtemps) une Dynamique morale qui se soucie de la conduite morale. Bien que ce soit là un critère plus "noble", personnellement, à voir ce qui se passe dans l’univers au sein de la gent animale et les malheurs qui affligent l’homme, j’en doute ; je crois que la question morale est juste un accommodement humain dont la Dynamique (ou Dieu) se fiche complètement.
Et comme toujours, personne ne sait ; même les messages successifs que Dieu nous aurait envoyés sont frappés de suspicions.
Tatonga- Admin
- Messages : 7402
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Age : 48
Re: Pérégrinations.
Dieu nous-a-t-il jamais envoyé un message? Je cherche, mais je n'en vois aucun! Le coronavirus, peut-être; la démonstration d'un sadisme "divin"...
gaston21- Messages : 2436
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Age : 91
Re: Pérégrinations.
Mon cher savant,
En lisant ce qui suit, n’allez surtout pas croire que je veux vous servir l’énigme usée de la poule et de l’œuf ou enfourcher de nouveau la thèse de la génération spontanée. Je sais que maintes expérimentations ont définitivement invalidée cette thèse. On sait qu’aucune nouvelle bestiole ne peut résulter d’une matière en putréfaction ou de quoi que ce soit d’autre ; toutes descendent d’une mère, d’un œuf ou d’un ovule, en un mot d’une bestiole précédente.
Il ne subsiste plus aucun doute à ce propos ; je déplore toutefois que le savant que vous êtes s’en soit tenu là, sans s’étonner davantage. Car, voyez-vous, il existe au moins une exception, une exception de taille : la première bestiole.
Je m’étonne que non seulement cela ne vous perturbe pas et qu’au contraire vous partiez à la recherche de ce qui a pu faire naitre cette première bestiole. Qu’espérez-vous trouver ? Par principe, le principe par vous-même établi, elle ne pourrait avoir de mère.
Permettez-moi donc, cher savant, de vous dire que je n’aime pas votre façon de faire ; ce n’est pas une attitude de savant, ce n’est pas du tout sérieux. A votre place, et sans être savant, je serais resté là perplexe, sans rien entreprendre devant une telle question. Je n’aurais pas plus bougé un cil que la statue de Bouddha tant que je n’aurais pas trouvé réponse à cette contradiction, irréductible.
Je ne sais pas si vous comprenez bien ce que je vous dis. Quand on a prouvé définitivement quelque chose, expérimentations à l’appui, et qu’on s’y tient toujours, on ne va pas, comme si de rien n’était, à la recherche de ce qui ne pourrait, si on le trouvait, que déboucher sur le contraire de ce qu’on a déclaré indubitable et sans appel. A moins, je me répète, de douter d’abord de ce qu’on a tenu jusqu’ici pour vérité, ce qui n’est pas votre cas.
Le jour où vous découvrirez ce que vous êtes en train de chercher, une bébête sans mère, si jamais vous le découvrez, que direz-vous alors et, surtout, que ferez-vous des expérimentations précédentes, impossibles à invalider ?
Énoncerez-vous deux vérités contraires ?
Appellerez-vous une ambulance pour vous conduire dans un hosto psy ?
J’aimerais bien être présent ce jour-là pour voir la tête que vous ferez.
Recevez mon cher savant mes salutations les meilleures.
En lisant ce qui suit, n’allez surtout pas croire que je veux vous servir l’énigme usée de la poule et de l’œuf ou enfourcher de nouveau la thèse de la génération spontanée. Je sais que maintes expérimentations ont définitivement invalidée cette thèse. On sait qu’aucune nouvelle bestiole ne peut résulter d’une matière en putréfaction ou de quoi que ce soit d’autre ; toutes descendent d’une mère, d’un œuf ou d’un ovule, en un mot d’une bestiole précédente.
Il ne subsiste plus aucun doute à ce propos ; je déplore toutefois que le savant que vous êtes s’en soit tenu là, sans s’étonner davantage. Car, voyez-vous, il existe au moins une exception, une exception de taille : la première bestiole.
Je m’étonne que non seulement cela ne vous perturbe pas et qu’au contraire vous partiez à la recherche de ce qui a pu faire naitre cette première bestiole. Qu’espérez-vous trouver ? Par principe, le principe par vous-même établi, elle ne pourrait avoir de mère.
Permettez-moi donc, cher savant, de vous dire que je n’aime pas votre façon de faire ; ce n’est pas une attitude de savant, ce n’est pas du tout sérieux. A votre place, et sans être savant, je serais resté là perplexe, sans rien entreprendre devant une telle question. Je n’aurais pas plus bougé un cil que la statue de Bouddha tant que je n’aurais pas trouvé réponse à cette contradiction, irréductible.
Je ne sais pas si vous comprenez bien ce que je vous dis. Quand on a prouvé définitivement quelque chose, expérimentations à l’appui, et qu’on s’y tient toujours, on ne va pas, comme si de rien n’était, à la recherche de ce qui ne pourrait, si on le trouvait, que déboucher sur le contraire de ce qu’on a déclaré indubitable et sans appel. A moins, je me répète, de douter d’abord de ce qu’on a tenu jusqu’ici pour vérité, ce qui n’est pas votre cas.
Le jour où vous découvrirez ce que vous êtes en train de chercher, une bébête sans mère, si jamais vous le découvrez, que direz-vous alors et, surtout, que ferez-vous des expérimentations précédentes, impossibles à invalider ?
Énoncerez-vous deux vérités contraires ?
Appellerez-vous une ambulance pour vous conduire dans un hosto psy ?
J’aimerais bien être présent ce jour-là pour voir la tête que vous ferez.
Recevez mon cher savant mes salutations les meilleures.
Tatonga- Admin
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Re: Pérégrinations.
Je suis plus près de l'âne que du savant! Et j'en ai bien conscience! Oui, toute bestiole descend d'une bestiole précédente; combien d'humains descendent-ils du facteur ou du plombier? Tatonga, tu as même été mon colonisateur! Et je te le prouve! Si ça se trouve, nous avons des gènes communs! Tes cousins lointains, les sarrasins, ont sauté comme des criquets sur les belles filles de mon village! Crois-tu qu'alors ils "pélégrinaient" dans la métaphysique? Un grand sourire, cousin!
http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100008760
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gaston21- Messages : 2436
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