Dieu et la société.

[Tatonga]

Il y avait plus de croyants dans l'ancien temps que dans les temps présents.
Aujourd'hui, il y a plus de croyants à la campagne que dans les grandes villes.

[Invité]

la liberté de pensée se répand petit à petit, dans les villes d'abord.
Les premier à "lâcher" les croyances étaient les faux croyants: ceux qui faisaient semblant pour rester intégrés dans la famille et la société. Je suis assez vieille que pour avoir constaté cette évolution autour de moi et dans mon pays, pratiquement 90% des croyants ont quitté la religion et/ou sa pratique, même si beaucoup ont continué à croire en dieu.

La pression familiale et sociale y est donc pour beaucoup.

[Dede 95]

+1 Aurae
A celà on rajoute l'éducation, qui souvent explique indirectement l'absurdité des croyances religieuse, et les individus ne sont pas tous des moutons bêlant!

[Invité]

Ou alors, l'homme moderne se délie de ses chaines matérielles. Il ne redoute plus la grêle ni la sècheresse. Il ne craint ni le froid ni la faim. On accouche même plus dans la douleur (enfin presque) grâce à la péridurale <----petit clin d'œil au texte d'Aurae dans la pécher originel.

Et on s'imagine ne plus dépendre de Dieu.

[Invité]

par contre on dépend toujours de la Terre et du reste de l'humanité, et se complaire dans un petit bonheur confortable et égoïste est totalement illusoire parce qu'il s'en fiche de n'être possible que grâce à l'épuisement de la Terre et l'esclavage d'autres personnes loin de notre vue.

[Invité]

Ha enfin!
Aurae, tu es une bouffé d'air.
Parfois j'ai l'impression d'être folle et que personne n'y pense. Oui on vit à crédit sur le dos de nos enfants et on se fait nourrir, vêtir et on bénéficie de tout un confort obtenu par le travail des autres.
Oui, nous aussi on travaille mais bien moins dur qu'eux et on vit bien mieux.
Enfin, il semblerait que ce n'est pas forcément la clé du bonheur. Et qu'il y a parfois plus de joie chez les populations les plus pauvres.

Moi je n'ai vraiment rien contre les non-croyant ou athée à titre individuel.
Mais pour revenir à la question initiale. Je crois qu'une société ne croit plus en Dieu, ou s'en détache fortement, à partir du moment ou elle se sent forte. Tellement forte que parfois les personne qui la compose oublient faire parti d'un tout et croient que leur plaisir personnel est le truc le plus important de la vie.
MAIS a titre individuel, ceux qui sont hors cadre, qui prennent du recul par rapport au milieu religieux dont ils viennent, parfois ils sont une lumière pour leur groupe.

[Invité]

Aurae, tu es une bouffée d'air.

normal: Aurae est la déesse d'une  brise du Nord: donc c'est même de l'air frais ! Note que chez nous, on aimerait mieux un air chaud du Sud...

[Tatonga]

Il y a toujours eu des athées, même tout près des prophètes, et il y a plus d'athées dans la communauté scientifique qu'au sein du peuple.
Il y a pas mal de facteurs qui font les croyances et les non croyances.
Je suis convaincu que croire ou ne pas croire est une question de tempérament, et ni l'édication ni l'endoctrinement n'y peuvent rien.
Il me suffit de regarder un homme et de discuter avec lui 5 mn pour dire avec certitude si c'est un candidat à la croyance ou non, sans même aborder avec lui les questions de Dieu et des religions.
Quand Dieu dit qu'il donne la foi à qui il veut, il ne se trompe pas. La croyance s'est inné. Il y a une prédisposition naturelle à la croyance.

[Invité]

je me souviens vaguement que quelqu'un prétendait avoir découvert le gêne de la croyance !  

Quand tout tes proches et moins proches croient, que même les autorités sont alignées sur la croyance/religion, il y aura plus de croyants: entre les croyants convaincus et les incroyants (qui se cachent, ou non) il y a une proportion de "tièdes" qui dans d'autres circonstances seraient des indifférents ou agnostiques, déistes...

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