Après la mort...

[Tatonga]

...., mais la grande question reste: que se passe-t-il après notre mort ?

Il se dit tant de choses différentes à ce propos.
Pour moi, la mort... c'est la mort.
Dans le cas le plus optimiste, il subsistera bien de nous quelque chose, mais pas notre égo, pas nos amours et nos détestations, pas nos joie et nos peines, car tout ceci est lié à notre vie terrestre et il n'est pas question de l'emporter avec nous, mourir c'est l'abandonner, c'est s'en défaire, c'est ça mourir. Or, c'est à cela que nous tenons, c'est cela que nous chérissons et qui fait que nous tenons à la vie.
Dans le cas le plus optimiste donc, il ne subsistera que ce que tu appelles notre " vraie nature ". Or cette vraie nature, ce n'est pas moi, c'est n'importe qui, c'est n'importe quoi. C'était une patte anonyme avant qu'elle ne soit forgée et modelée pour devenir MOI, mon égo.
Tu vois Tango, ce que tu appelle ma vraie nature, ce n'est pas ma vrai nature. Ma vrai nature c'est mon égo.
Pour conclure, après la mort, la vie continuera sans doute, mais nous n'y serons pas ou alors dans une forme dans laquelle nous ne nous reconnaitrons pas.

[tango]

@tatonga (ou tontango ? )

je ne saurais dire quoi persistera... je fais confiance à ma vraie nature... la confiance que je lui accorde, me suffit.

En fait, nous ne sommes pas notre ego, nous sommes notre vraie nature...
Notre vraie nature se manifeste à travers notre ego... notre ego n'en est qu'une émergence manifestée.

Alors oui, notre ego est attaché à de beaux souvenirs de notre vie manifestée... mais n' avons-nous pas déjà oublié plein de choses de notre vie ?... et tous ces souvenirs ne sont-ils pas ensevelis dans notre inconscient ?...

Vois-tu, il me semblerait incompréhensible, qu'on soit sorti du néant pour y retourner... il me semble plus raisonnable de penser, que nous ignorons d'où nous venons et où nous allons... c'est ça notre condition manifestée...
On en revient toujours à l' idée que notre véritable nature absolue immobile et éternelle, tombe dans la mouvance de la fugacité de l'instant relatif pour se manifester.

Ne trouves-tu pas curieux que d'un jour à l'autre ton ego soit variable ?... alors que ton sentiment d'être toujours le même, persiste ?

[Tatonga]

Vois-tu, il me semblerait incompréhensible, qu'on soit sorti du néant pour y retourner... il me semble plus raisonnable de penser, que nous ignorons d'où nous venons et où nous allons... c'est ça notre condition manifestée...

C’est bien beau de le dire comme ça, de dire que nous ignorons d’où nous venons, cela permet de rêver, de fantasmer et d’échafauder des hypothèses les unes plus fantasmagoriques et plus affriolantes que les autres.
Moi, je sais d’où nous venons. Nous venons des moisissures, de la pourriture de la matière. Une poubelle, une matière d’abord inerte, puis vivante où est apparue une première cellule, puis pensante et consciente. Je ne vois pas d’autres explications, à moins d’imaginer un monsieur avec barbe et chapeau, ce qui est ridicule. La Nature se suffit à elle-même. On parle souvent du UN, alors pourquoi imaginer un 2° intervenant ?

Nous sommes partie, produit et enfants de la nature, c’est tellement simple. Une matière qui chemine sans le moindre doute, puisque d’inerte, elle a traversé plusieurs étape pour arriver à nous, êtres conscients et sensibles. Elle a besoin de nous, elle se sert de nous pour son propre projet. Elle a besoin de nous juste le temps que nous vivons, sinon elle nous aurait fait immortels. Pour éviter de nous perdre en cours de chemin, elle nous a doté de l’instinct de conservation afin que nous vivions jusqu’à la vieillesse. Que nous vivions dans la joie ou dans la peine, elle s’en fiche, nous lui sommes tout autant utile, et c’est ce qui explique le Mal. Il en est de même d’un arbre. Il reverdit chaque année, mais une fois qu’il a vieilli, il meurt pour de bon après avoir donné des graines.

Donc nous mourons, mais que se passera-t-il une fois morts. On ne le saura jamais, car la nature ne nous fait pas de confidences, et de toute façon, elle nous ment beaucoup, c’est une grande menteuse qui a très bien pu leurrer prophètes et mystiques.
Une fois morts, il est possible qu’elle nous utilise de nouveau, pas pour nous faire plaisir, mais pour réaliser son propre dessein. Elle n’a pas d’autres soucis qu’elle-même, c’est tellement évident.
Où nous allons, dis-tu ? Mais nulle part, pour qui te prends-tu donc, vermisseau ? C’est la nature qui va, qui avance, en marchant sur l’espace et le temps qui lui servent de parterre pour poser ses pieds. Où va-t-elle ? Ça ne concerne qu’elle et ça nous dépasse.

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