Le jugement et la critique.
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Le jugement et la critique.
inti a écrit:..... À trop s'interdire de juger on finit par manquer de jugement.....
Commentaire extrait du forum christianisme.
La critique n'est pas le jugement. Une critique pertinente et bien menée est constructive, elle donne à réfléchir et permet de créer une ouverture dans le dialogue. Un jugement est souvent perçu comme une atteinte à la valeur de l'autre, à ses choix, à sa culture et à sa personne, et dans le domaine religieux, cette subtilité est d'autant plus marquée, en raison de la dimension du "sacré". J'invite, comme je l'ai toujours fait, les "religieux" à désacraliser certains aspects de leurs religions et oser mener une recherche, aboutissant à une critique pertinente. C'est en déshabillant, l'aspect grossier des mimes et des gestes, que le cœur spirituel fait surface rendant le pourtour fade et insipide.
Invité- Invité
Re: Le jugement et la critique.
Personnellement je trouve que ça ne se fait pas en tant que n'importe quel croyant le fait d'enlever le caractère sacré par exemple de la prière. ... ou alors j'ai pas bien compris le mot désacraliser mais je le vois comme sortir de la religion ce qui veut dire faire acte de mécréance ce qui veut dire "péché ".
Et personne ne peut juger l'autre sur la spiritualité de son coeur car personne ne le sais sauf Dieu.
Exemple je ne peuX pas dire à quiconque "ta croyance est fade". Mes grands mères sont toutes deux de grandes croyantes j'entends par cela qu'elle porte Dieu et Jésus dans leurs coeurs au point d'en parler et de l'évoquer toute la journée, elle pratique suivant ce qu'on leur a enseigné. Ellesi aiment Jésus et ça se voit dans leurs pratiques dans leurs paroles dans leurs attachements à l'église mais je ne pourrais juger si l'une est plus croyante plus spirituelle que l'autre car je ne vois pas ce qu'il y a dans leurs coeurs donc je ne pourrais juger leur spiritualité.
Ainsi que mes amies témoins de jehovah protestantes et chrétiennes. ...
Et personne ne peut juger l'autre sur la spiritualité de son coeur car personne ne le sais sauf Dieu.
Exemple je ne peuX pas dire à quiconque "ta croyance est fade". Mes grands mères sont toutes deux de grandes croyantes j'entends par cela qu'elle porte Dieu et Jésus dans leurs coeurs au point d'en parler et de l'évoquer toute la journée, elle pratique suivant ce qu'on leur a enseigné. Ellesi aiment Jésus et ça se voit dans leurs pratiques dans leurs paroles dans leurs attachements à l'église mais je ne pourrais juger si l'une est plus croyante plus spirituelle que l'autre car je ne vois pas ce qu'il y a dans leurs coeurs donc je ne pourrais juger leur spiritualité.
Ainsi que mes amies témoins de jehovah protestantes et chrétiennes. ...
75ninette13- Messages : 123
Date d'inscription : 07/04/2016
Age : 36
Re: Le jugement et la critique.
La mouette y a en partie répondu Ninette sur ta page de présentation. La première des choses à désacraliser ce sont les savants et pas seulement les contemporains. Leurs points de vue, ns sont que des points de vue, sujets à la critique, ensuite l'histoire de l'islam et les personnages qui apparaissent parfois à tort comme ses membres fondateurs. Voilà déjà un beau programme pour commencer.
Invité- Invité
Re: Le jugement et la critique.
Ton commentaire ressemble plus à un plaidoyer pour la médiation et la conciliation ( ce qui peut être utile) qu'à un examen de ce qu'est le jugement critique. Tu peux critiquer une opinion ou un comportement sans de facto porter un jugement? Un critique littéraire ou de cinéma peut juger de la qualité d'une oeuvre en laissant son jugement au vestiaire?Tala a écrit:inti a écrit:..... À trop s'interdire de juger on finit par manquer de jugement.....
Commentaire extrait du forum christianisme.
La critique n'est pas le jugement. Une critique pertinente et bien menée est constructive, elle donne à réfléchir et permet de créer une ouverture dans le dialogue. Un jugement est souvent perçu comme une atteinte à la valeur de l'autre, à ses choix, à sa culture et à sa personne, et dans le domaine religieux, cette subtilité est d'autant plus marquée, en raison de la dimension du "sacré". J'invite, comme je l'ai toujours fait, les "religieux" à désacraliser certains aspects de leurs religions et oser mener une recherche, aboutissant à une critique pertinente. C'est en déshabillant, l'aspect grossier des mimes et des gestes, que le cœur spirituel fait surface rendant le pourtour fade et insipide.
On peut juger pour condamner ou comprendre. Si j'émettais un jugement de valeur sur "l'absurdité du ramadan" tu serais là première à juger défavorablement mon jugement et ma critique de culte religieux.
Le relativisme moral nous enseigne que les jugements sont anti sociaux. Par exemple si le collège des médecins acceptait que les examens de virginité exiges par des parents musulmans sur leurs ados deviennent un acte médical officiellement reconnu , aurais je le droit de juger et critiquer cette nouvelles règle sociale? Selon toi non car mon opposition serait non constructive et préjudiciable à un culte qui vise à préserver le caractère sacré de la virginité pour une communauté. Dans ce cas là seule solution réside dans le fait d'établir des règles et des lois selon les particularismes communautaires.
Partage d'un patrimoine en cas de divorce pour les uns et répudiation de la femme pour les autres. (Smiley)
Invité- Invité
Re: Le jugement et la critique.
Très bon commentaire inti.
Moi je pense qu'on ne peut pas juger les hommes sur ce qu'ils disent mais seulement sur leurs véritables motivations.
Tu as raison. Mais quand un homme applique sa religion scrupuleusement et à la lettre, ses actes sont le reflet direct de ce que lui demande sa religion. Juger l'homme c'est donc juger sa religion. Par contre, s'il ne suit pas sa religion à la lettre, alors on peut le juger d'après la manière dont il interprète et déforme sa religion, et dans ce cas les actes de cet homme ne permettent plus de juger directement sa religion.
Cordialement,
Ase
Moi je pense qu'on ne peut pas juger les hommes sur ce qu'ils disent mais seulement sur leurs véritables motivations.
Un jugement est souvent perçu comme une atteinte à la valeur de l'autre, à ses choix, à sa culture et à sa personne, et dans le domaine religieux, cette subtilité est d'autant plus marquée, en raison de la dimension du "sacré".
Tu as raison. Mais quand un homme applique sa religion scrupuleusement et à la lettre, ses actes sont le reflet direct de ce que lui demande sa religion. Juger l'homme c'est donc juger sa religion. Par contre, s'il ne suit pas sa religion à la lettre, alors on peut le juger d'après la manière dont il interprète et déforme sa religion, et dans ce cas les actes de cet homme ne permettent plus de juger directement sa religion.
Cordialement,
Ase
Ase- Messages : 964
Date d'inscription : 18/11/2015
Age : 43
Localisation : Strasbourg
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