Et si le temps vous était conté ...
2 participants
Page 1 sur 1
Et si le temps vous était conté ...
Bonjour, Salam à tous,
Je vous propose un texte que j'ai écris sur le temps, faisant allusion à plusieurs théories scientifiques ou des personnalités connues du monde des mathématiques et de la physique.
Quels sont les courageux qui se risqueraient à démêler les énigmes ?
Des doigts suspendus sur un clavier, hésitant sur la tournure des mots, le besoin d’écrire, et ce sentiment étrange et non identifié du pourquoi. Je les interrogeais, de quoi voulez vous me causer aujourd’hui ? ils tapotaient, muets, exécuteurs étaient-ils de mon flux cérébral, de mon monologue, de mes pensées.
Les notes du Oud s’élevaient, accompagnant la voix douce de la chanteuse « ya m’safer wahdek », voyager c’était cela, partir loin dans le temps et l’espace, où ? là où mes pensées, ne subissant aucune restriction à leur liberté, au-delà d'un confinement physique terriblement restrictif, pouvaient m’emmener...
J’interrogeais mes pensées, à travers un sourire candide :
- Et si vous me parliez du temps ?
- Lequel me dirent-elles ?
- Celui des poètes, le temps s’en va, le temps s'en va, ma dame disait Ronsard …
Et des amours desquelles nous parlons, Quand serons morts, n’en sera plus nouvelle...
- Ah … vous voulez parler de celui qui fuit ? de ce temps qui ne reviendra plus …
- Oui le fatal, celui qui coule emportant tout sur son passage, nos rires et nos larmes, nos réussites et nos regrets, nos joies et nos peines, celui qui n’a aucun regard pour nous, qui avance, qui court et qui s’en va, libérateur ? … dites-moi, il disparaitra avec nous vous croyez ?
- Hum … (réflexion) … vous pensez que lorsque l’homme ne sera plus, pour mettre des piles dans les horloges et changer d’agenda, le temps disparaitra ? Grand Dieu … l’être humain quel nombrilisme …
Voilà que mes propres pensées se moquaient de moi … le confinement était censé être juste physique … j’essayais de me rattraper néanmoins, à la vue de la magnifique pomme posée sur ma table :
- Alors parlez-moi de celui du maintenant, de la minute exaltante, de la vie trépidante, celui pour lequel le passé est passé englouti, parti sans un regard et sans regrets, celui pour lequel demain est trop loin, invisible, impalpable …
En disant cela je respirais un grand coup, je me sentais d’un coup revivre, ivre de l'air ambiant, c’était tellement jouissif de ne penser qu'à vivre l’instant présent, le chérir, l’embellir, libre, léger et insouciant …
Mais mes pensées me rattrapaient, impitoyables …
- Qui a dit que le passé n’était plus et que le futur ne pourrait encore être ?
Mon regard se posa accusateur sur ma pomme, hésitant à la croquer … ok ça attendra un peu …
J’essayais de mettre de l’ordre dans ma tête, chassant au loin cette lettre qui provoquait un tel vacarme et un tel capharnaüm, qui me narguait en me Souriant, Sifflant le chaos …
Sans succès, mes pensées partaient dans tous les sens, elles n’étaient pas d’accord entre elles, les unes tentant de raisonner les autres et les retenir, puis tels les pigeons de la fontaine, "l’un d’eux s’ennuyant au logis, fut assez fou pour entreprendre, un voyage en lointain pays " …
Ainsi dépitée, je voyais une partie s’accrocher à la droiture fatale, tandis que l'autre voulant braver les lois, partit loin, loin, dans les confins de l’univers, fuyant les limites, se délestant du poids de l'interdit … folle, rebelle, défiant la linéarité, cherchant à la dompter, la courber, l’assouplir pour donner du sens à la vie … je la regardais pensive s'envoler, me demandant si sa missive arrivera un jour, ou finira par se perdre … me demandant si j'étais ou je serais ou peut -être aucun des deux ...
Je secouais la tête, trêve de plaisanteries ! il faut trancher à présent ... le temps … une prison à ciel ouvert ? hum… une condition subjective de l’intuition humaine ? sensible, présent et palpable tant que nous y faisons attention … loin, inexistant dès que nous ne le regardons plus ? …. une illusion ? … oui c’est cela le temps … une flèche immobile.
Tala.
Je vous propose un texte que j'ai écris sur le temps, faisant allusion à plusieurs théories scientifiques ou des personnalités connues du monde des mathématiques et de la physique.
Quels sont les courageux qui se risqueraient à démêler les énigmes ?
Des doigts suspendus sur un clavier, hésitant sur la tournure des mots, le besoin d’écrire, et ce sentiment étrange et non identifié du pourquoi. Je les interrogeais, de quoi voulez vous me causer aujourd’hui ? ils tapotaient, muets, exécuteurs étaient-ils de mon flux cérébral, de mon monologue, de mes pensées.
Les notes du Oud s’élevaient, accompagnant la voix douce de la chanteuse « ya m’safer wahdek », voyager c’était cela, partir loin dans le temps et l’espace, où ? là où mes pensées, ne subissant aucune restriction à leur liberté, au-delà d'un confinement physique terriblement restrictif, pouvaient m’emmener...
J’interrogeais mes pensées, à travers un sourire candide :
- Et si vous me parliez du temps ?
- Lequel me dirent-elles ?
- Celui des poètes, le temps s’en va, le temps s'en va, ma dame disait Ronsard …
Et des amours desquelles nous parlons, Quand serons morts, n’en sera plus nouvelle...
- Ah … vous voulez parler de celui qui fuit ? de ce temps qui ne reviendra plus …
- Oui le fatal, celui qui coule emportant tout sur son passage, nos rires et nos larmes, nos réussites et nos regrets, nos joies et nos peines, celui qui n’a aucun regard pour nous, qui avance, qui court et qui s’en va, libérateur ? … dites-moi, il disparaitra avec nous vous croyez ?
- Hum … (réflexion) … vous pensez que lorsque l’homme ne sera plus, pour mettre des piles dans les horloges et changer d’agenda, le temps disparaitra ? Grand Dieu … l’être humain quel nombrilisme …
Voilà que mes propres pensées se moquaient de moi … le confinement était censé être juste physique … j’essayais de me rattraper néanmoins, à la vue de la magnifique pomme posée sur ma table :
- Alors parlez-moi de celui du maintenant, de la minute exaltante, de la vie trépidante, celui pour lequel le passé est passé englouti, parti sans un regard et sans regrets, celui pour lequel demain est trop loin, invisible, impalpable …
En disant cela je respirais un grand coup, je me sentais d’un coup revivre, ivre de l'air ambiant, c’était tellement jouissif de ne penser qu'à vivre l’instant présent, le chérir, l’embellir, libre, léger et insouciant …
Mais mes pensées me rattrapaient, impitoyables …
- Qui a dit que le passé n’était plus et que le futur ne pourrait encore être ?
Mon regard se posa accusateur sur ma pomme, hésitant à la croquer … ok ça attendra un peu …
J’essayais de mettre de l’ordre dans ma tête, chassant au loin cette lettre qui provoquait un tel vacarme et un tel capharnaüm, qui me narguait en me Souriant, Sifflant le chaos …
Sans succès, mes pensées partaient dans tous les sens, elles n’étaient pas d’accord entre elles, les unes tentant de raisonner les autres et les retenir, puis tels les pigeons de la fontaine, "l’un d’eux s’ennuyant au logis, fut assez fou pour entreprendre, un voyage en lointain pays " …
Ainsi dépitée, je voyais une partie s’accrocher à la droiture fatale, tandis que l'autre voulant braver les lois, partit loin, loin, dans les confins de l’univers, fuyant les limites, se délestant du poids de l'interdit … folle, rebelle, défiant la linéarité, cherchant à la dompter, la courber, l’assouplir pour donner du sens à la vie … je la regardais pensive s'envoler, me demandant si sa missive arrivera un jour, ou finira par se perdre … me demandant si j'étais ou je serais ou peut -être aucun des deux ...
Je secouais la tête, trêve de plaisanteries ! il faut trancher à présent ... le temps … une prison à ciel ouvert ? hum… une condition subjective de l’intuition humaine ? sensible, présent et palpable tant que nous y faisons attention … loin, inexistant dès que nous ne le regardons plus ? …. une illusion ? … oui c’est cela le temps … une flèche immobile.
Tala.
Invité- Invité
Re: Et si le temps vous était conté ...
Le Temps
Le temps vécu au temps béni du corona…
Se découvre, atterré, quand poitrine se serre :
Jadis le trouvait long, ennuyeux et austère,
Quand frappaient le malheur, le deuil ou la misère.
Mais viennent les amours, la flamme et les passions;
Le temps se raccourcit ; oubliées las saisons ;
Et l’heure est aux baisers et à la déraison.
Mais le diable qui veille et qui veut sa ration
Brandit son appendice et s’écrie , de dégoût :
Mes amis, bas les armes et puis, repentez-vous !
Le temps n’est pas aux rires, aux glous-glous de l’amour,
C’est le temps du fantôme, du visage masqué
De la femme étouffée et de l’homme sevré…
O temps, suspends ton vol, et vous, âmes exquises…
( pour ne pas copier Lamartine…)
Le temps vécu au temps béni du corona…
Se découvre, atterré, quand poitrine se serre :
Jadis le trouvait long, ennuyeux et austère,
Quand frappaient le malheur, le deuil ou la misère.
Mais viennent les amours, la flamme et les passions;
Le temps se raccourcit ; oubliées las saisons ;
Et l’heure est aux baisers et à la déraison.
Mais le diable qui veille et qui veut sa ration
Brandit son appendice et s’écrie , de dégoût :
Mes amis, bas les armes et puis, repentez-vous !
Le temps n’est pas aux rires, aux glous-glous de l’amour,
C’est le temps du fantôme, du visage masqué
De la femme étouffée et de l’homme sevré…
O temps, suspends ton vol, et vous, âmes exquises…
( pour ne pas copier Lamartine…)
gaston21- Messages : 2436
Date d'inscription : 17/12/2016
Age : 91
Re: Et si le temps vous était conté ...
1
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Les humains joyeux auront un gros cœur
Et légère panse.
Heureux on saura – sainte récompense –
Dans l'amour d'autrui doubler son bonheur ;
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Les humains joyeux auront un gros cœur.
2
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
On ne verra plus d'êtres ayant faim,
Auprès d'autres ivres :
Sobres nous serons et riches en vivres ;
Des maux engendrés ce sera la fin.
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Tous satisferont sainement leur faim.
3
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Le travail sera récréation
Au lieu d'être peine.
Le corps sera libre et l'âme sereine
En paix fera son évolution.
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Le travail sera récréation.
4
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Nos petits enfants auront au berceau
Les baisers des mères ;
Tous seront choyés, tous égaux, tous frères ;
Ainsi grandira ce monde nouveau.
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Nos enfants auront un même berceau.
5
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Les vieillards aimés, poètes-pasteurs,
Bénissant la Terre
S'éteindront béats sous le Ciel-Mystère,
Ayant bien vécu loin de ses hauteurs.
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Les vieillards seront de bien doux pasteurs.
6
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Nature sera paradis d'amour.
Femme souveraine !
Esclave aujourd'hui, demain notre reine,
Nous rechercherons tes « ordres du jour ».
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Nature sera paradis d'amour.
7
Il semble encor loin ce temps d'anarchie,
Mais, si loin soit-il, nous le pressentons.
Une foi profonde
Nous fait entrevoir ce bienheureux monde
Qu'hélas notre esprit dessine à tâtons.
Il semble encor loin ce temps d'anarchie,
Mais, si loin soit-il, nous le pressentons.
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Les humains joyeux auront un gros cœur
Et légère panse.
Heureux on saura – sainte récompense –
Dans l'amour d'autrui doubler son bonheur ;
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Les humains joyeux auront un gros cœur.
2
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
On ne verra plus d'êtres ayant faim,
Auprès d'autres ivres :
Sobres nous serons et riches en vivres ;
Des maux engendrés ce sera la fin.
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Tous satisferont sainement leur faim.
3
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Le travail sera récréation
Au lieu d'être peine.
Le corps sera libre et l'âme sereine
En paix fera son évolution.
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Le travail sera récréation.
4
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Nos petits enfants auront au berceau
Les baisers des mères ;
Tous seront choyés, tous égaux, tous frères ;
Ainsi grandira ce monde nouveau.
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Nos enfants auront un même berceau.
5
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Les vieillards aimés, poètes-pasteurs,
Bénissant la Terre
S'éteindront béats sous le Ciel-Mystère,
Ayant bien vécu loin de ses hauteurs.
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Les vieillards seront de bien doux pasteurs.
6
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Nature sera paradis d'amour.
Femme souveraine !
Esclave aujourd'hui, demain notre reine,
Nous rechercherons tes « ordres du jour ».
Quand nous en serons au temps d'anarchie,
Nature sera paradis d'amour.
7
Il semble encor loin ce temps d'anarchie,
Mais, si loin soit-il, nous le pressentons.
Une foi profonde
Nous fait entrevoir ce bienheureux monde
Qu'hélas notre esprit dessine à tâtons.
Il semble encor loin ce temps d'anarchie,
Mais, si loin soit-il, nous le pressentons.
Pour copier JB Clément
Dede 95- Messages : 2057
Date d'inscription : 01/02/2016
Age : 81
Localisation : Corse et Région Parisienne
Sujets similaires
» Vous vous souvenez de al chanson de Pierre Perret, Lily qui venait des Somalies
» Conte Zen
» Un conte déjanté,...par Tatonga.
» Avant, c'était bien.
» C'était mieux avant?
» Conte Zen
» Un conte déjanté,...par Tatonga.
» Avant, c'était bien.
» C'était mieux avant?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum