Job et le bon Dieu

[geveil]

L’eternel dit à Satan:
“As-tu remarqué mon seviteur Job? Il n’y a personne comme lui sur la terre; c’est un homme intègre et droit, qui craint dieu et s’écarte du mal.”
-Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu? Ne l’as-tu pas protégé ,lui, sa maison et tout ce qui lui appartient ?......Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient et je suis sûr qu’il te maudira en face.
- Voici: tout ce qui lui appartient est en ton pouvoir, seulement, ne porte pas la main sur lui”

On sait que Job fut dépouillé de tout et se retrouva seul, sur un tas de fumier; cependant il continuait de bénir l’Eternel. Ce que Dieu ne manqua pas de faire remarquer à Satan qui répondit:
“ Tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais touche à ses os et à sa chair et Tu vas voir.
- Le voici, il est en ton pouvoir, seulement épargne sa vie.

On sait les souffrances que Job endura, mais il persista dans sa dévotion à l’Eternel et le supplia de lui répondre, de lui dire pourquoi toutes ces souffrances.

Un jour, Dieu parla mais il se garda bien de lui parler de son pari avec Satan, Il lui parla de sa puissance et de toutes les merveilles qu’Il avait crées. Job se contenta de cette réponse et retrouva sa santé et ses richesses.

Mais voici une autre version, écrite par moi: Job apprit, de Satan lui-même que ses malheurs n’avaient pas d’autre cause qu’un pari avec Dieu. Alors Job, s’adressa à Dieu et Lui dit: “ Oh! Oh! Comment tu me traites !!!? Je t’ai toujours fait confiance et voilà que tu t’amuses de moi? Reprends tes richesses et même ma santé si tu veux. Je trouverai des médecins en 2002 après.J.C qui arriveront bien à me guérir, j’apprendrai l’informatique, c’est un bon job qui rapporte mais ne compte plus sur moi pour chanter tes louanges. Entre toi et moi c’est fini. Ciao.

[gaston21]

Vieux Lion, relis Job, 2-9! Job, au lieu d'écouter Dieu, aurait dû écouter sa femme! Mais voilà, il l'a renvoyée à ses pluches...
Pauvre Job, si angoissé qu'il voit la verge de Dieu au-dessus de sa tête (9-34)!  Il devait lui manquer quelque chose...
"Dieu me livre au pervers; il me jette aux mains des méchants...Il perce mes reins sans pitié; il répand mon fiel à terre (16- 11 à 13)

Job avait simplement de gros problèmes hormonaux; ce n'était pas le diable qui le démangeait...

[geveil]

Oui, contrairement aux croyants catho, je ne crois pas que le diable soit une personne, mais étymologiquement ce qui sépare, c'est-à-dire le néant, or, sans le néant, Dieu n'aurait pu créer, donc l'Être et le néant sont comme "c.. et chemise". ( Ces c... d'administrateurs ont banni le mot c.. du vocabulaire!!! )

[gaston21]

A noter que le mot diable ne semble plus apparaître dans le langage de l'Eglise. J'assiste hélas souvent à des enterrements (je suis dans la file de ceux qui attendent...); aucun officiant n'ose parler d'enfer ni de diable. C'est le paradis direct et sans étape! Jadis, on chantait le Dies Irae ou le Libera me; maintenant on entonne "la salsa du démon" à gorge déployée!

https://www.youtube.com/watch?v=_Jxd5zgoQAE

[geveil]

Je viens de la voir, j'ai adoré, je demanderai à ma fille et à ses copines chanteuses les pop" yet de la monter pour le prochain cabaret.

[pauline.px]

Bonjour à toutes et à tous,

Le récit commence par la question que je formule ainsi "Est-ce de manière désintéressée que l'humain se préoccupe de sa relation avec D.ieu ?" béni soit-Il !

C'est une question intemporelle.
Adorer le divin par peur, par intérêt, par précaution, par calcul… c'est flétrir l'adoration.
Et le satan sait bien que le divin ne peut pas Se satisfaire de ce genre d'amour. C'est comme un homme riche qui peut imaginer que toutes les femmes (ou tous les hommes) qui le draguent en veulent à sa fortune.
On préfère être aimé pour soi et non pas pour sa fonction ou pour un avantage matériel qu'on procurerait.

Mais le satan va au-delà du « On T’aime par intérêt », quand il affirme que les vertus et la piété de Job ne sont que le fruit des bénédictions. Autrement dit « Quand tout va bien on adore le Divin, mais si ça va mal alors peu nous importent la vertu et la piété »
Et si ça va vraiment mal alors on maudit ce Divin incapable ou indifférent.

Et tout ceci est vraiment très actuel.
Si le Divin a permis la Shoah c’est qu’il n’existe pas tel que nous l’espérons, au minimum Il déçoit.

Je note incidemment que si le diable coexiste avec un Divin tout-puissant c’est que Celui-ci tolère celui-là. (On penser aussi que le Divin se sert peut-être du diable, la Bible donne deux autres exemples où satan est chargé par Y.HWH de mettre à l'épreuve la foi d'un humain.)

Pour Job, le récit ne dit pas que le satan a vraiment besoin de l'autorisation expresse de Y.HWH, ces deux autorisations ne sont en réalité que des cadres imposés, c'est la règle du défi, ce sont même des contraintes pour le satan.
Et en effet, dans Son apologie adressée à Job, le Divin ne Se dédouane pas du problème du mal mais Il affirme lui imposer des limites. Cela fait penser au saint apôtre Paul « D.ieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. »

Je note encore qu'à la fin, les trois amis sont sanctionnés, or l’essentiel de leur propos est d’expliquer le triste sort de Job par ses péchés. Cela me suggère que ce livre refuse l’idée pourtant banale (« Qu’est-ce que j’ai fait au bon d.ieu pour mériter ça ? ») que les épreuves sont des sanctions.
Je crois donc comprendre qu'il y a des épreuves qui relèvent simplement de la fantaisie du diable comme d’autres relèvent de la fantaisie d’un être vivant plus ou moins malveillant, comme d'autres ressortissent aux lois de la nature et de la fantaisie de leurs interférences.

Bien sûr, ce serait sympa qu’un divin tout puissant réponde à toutes nos attentes, des plus légitimes aux plus futiles. Et aujourd'hui dans cet esprit, à l’inverse de satan, nous Le mettons au défi de répandre Ses bénédictions surnaturelles (car Ses bénédictions naturelles, on est blasés) sinon on ne L’aime plus.

Sauf que Job a quand même drôlement râlé contre D.ieu, béni soit-Il, et non pas contre le satan, il a vraiment frôlé le blasphème... si bien que le satan a sans doute raison : la Toute-Puissance tue l’amour, à cause d’elle l’amour sincère et désintéressé relève de l’exploit.
La Toute-Puissance nous inspire une attente, un espoir, une espérance d'un coup de pouce divin qui, apparemment, n'est guère systématique.
On ne peut pas aimer un Omnipotent qui Se tourne les pouces pendant le déferlement d’horreur comme Il ne cesse de le faire depuis le meurtre d’Abel, la Shoah est dans une stricte continuité.

Pour qu'on L'aime vraiment, peut-être faut-il que ce Divin abandonne Sa Toute-Puissance et nous la confère…
mais pourquoi aimer D.ieu, béni soit-Il, s'Il ne nous sert plus ?


Très cordialement
votre sœur
pauline

[gaston21]

Bien que je préfère de loin les diablesses avec leurs charmes ensorcelants et contre lesquels tout exorcisme est impuissant, je me suis forcé à relire les douze articles du catéchisme de JP2 concernant le démon. Je note que l'Eglise se montre très prudente dans ses affirmations. Une phrase qui vaut son pesant d'or: " C'est par l'envie du diable que la mort est entrée dans ce monde. (art. 2538). Un verset copié du livre de la Sagesse (2-24).
Voilà une explication rationnelle de la mort qui nous frappe tous, du frelon asiatique au cardinal ... et à l'évêque de Montauban , morts tous les deux dans les bras d'une diablesse du côté de la rue Blondel...

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