Dieu est en moi
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Re: Dieu est en moi
Hitori a écrit:Et alors, cela nous empêche d’en parler ?
je veux bien en parler tant que tu veux , ( Dieu est même mon discours favori ) mais ça bloque car tu ne comprends pas ce que je veux dire (j'ose espérer que tu ne fais pas exprès de ne pas comprendre )
et vu que tu es suffisamment intelligent ça devrait te permettre de comprendre
donc je ne comprends pas que tu ne comprennes pas
peut être en relisant mes messages ...
Invité- Invité
Re: Dieu est en moi
Te rends-tu compte de la prétention de ce que tu écris? Comme si tu étais détentrice de la Vérité et tout ce qui qui ne va pas dans ton sens est incompréhension ou erreur. Tu manques singulièrement d’humilité, ma chère.
Je te mets face aux incohérences de ta vision "simpliste" et anthropomorphe de Dieu par des arguments pertinents et au lieu de les réfuter par des arguments tout aussi valables, tu places le débat sur des considérations personnelles qui n’ont rien à y faire….mais bon, depuis le temps qu’on discute ensemble, j’ai l’habitude.
Tiens, je ne résiste pas au plaisir de te mettre un autre texte de Maître Eckhart:
« Mais lorsque par ma libre volonté j'assumais ma nature créée, alors Dieu est apparu, car avant que ne fussent les créatures, Dieu n'était pas Dieu, il était ce qu'il était. Mais lorsque furent les créatures, Dieu n'a plus été Dieu en lui-même, mais Dieu dans les créatures. Or nous disons que Dieu, en tant que ce Dieu-là, n'est pas l'accomplissement suprême de la créature car pour autant qu'elle est en Dieu, la moindre créature a la même richesse que lui. »
Tu devrais dire à Maître Eckhart, l’un des plus grands théologien de la pensée médiévale, qu’il ne comprend pas…ah mince, c’est vrai que tu ne peux pas, car il est mort.
Je te mets face aux incohérences de ta vision "simpliste" et anthropomorphe de Dieu par des arguments pertinents et au lieu de les réfuter par des arguments tout aussi valables, tu places le débat sur des considérations personnelles qui n’ont rien à y faire….mais bon, depuis le temps qu’on discute ensemble, j’ai l’habitude.
Tiens, je ne résiste pas au plaisir de te mettre un autre texte de Maître Eckhart:
« Mais lorsque par ma libre volonté j'assumais ma nature créée, alors Dieu est apparu, car avant que ne fussent les créatures, Dieu n'était pas Dieu, il était ce qu'il était. Mais lorsque furent les créatures, Dieu n'a plus été Dieu en lui-même, mais Dieu dans les créatures. Or nous disons que Dieu, en tant que ce Dieu-là, n'est pas l'accomplissement suprême de la créature car pour autant qu'elle est en Dieu, la moindre créature a la même richesse que lui. »
Tu devrais dire à Maître Eckhart, l’un des plus grands théologien de la pensée médiévale, qu’il ne comprend pas…ah mince, c’est vrai que tu ne peux pas, car il est mort.
Invité- Invité
Re: Dieu est en moi
tu vois bien qu'il ne sert à rien de discuter , car de mon côté c'est toi que je trouve très prétentieux , ce n'est pas la première fois que je le dis
tu cherches la bagarre ou quoi ?
tu cherches la bagarre ou quoi ?
Invité- Invité
Re: Dieu est en moi
Non car je suis un non violent. La violence est l'arme des faibles dixit Publilius Syrus... et moi je suis fort…il ne te l’a pas dit Dieu que j’étais fort, dans ses confidences?
Invité- Invité
Re: Dieu est en moi
bien sûr que tu es fort, je n'en ai jamais douté
dommage que nos forces ne s'additionnent pas
dommage que nos forces ne s'additionnent pas
Invité- Invité
Re: Dieu est en moi
Et tu sais pourquoi je suis fort?
- Reponse:
- Parce que je suis Dieu pardi!
Invité- Invité
Re: Dieu est en moi
Ce sujet nous permet d'entrer dans le mystère de la création, dans le mystère de qui nous sommes appelés à devenir dans le présent.
La création c'est poser l'altérité dans le Principe.
Qu'est-ce qui peut-être Autre que Dieu si Dieu est tout ? Si Dieu pose un Autre, c'est qu'il n'est pas le Tout. Il y a là une impossibilité logique.
C'est pourquoi il faut comprendre que Dieu en posant cet Autre, pose un Autre qui n'est pas totalement Autre, et ainsi que Dieu se crée.
C'est ainsi que l'on peut entendre les propos de Saint Jean ("le Verbe est Dieu") et ceux de Jésus (il nous révélera "Vous êtes des Elohîm").
Tout cet enseignement porte son intention vers cette démarche d'intériorité : que ce soit le Royaume des Cieux est en nous (Luc 17, 21) ou bien la Parole implantée en nous (Jacques 1, 21), cela fait référence à cette semence que nous portons en nous (Luc 8, 11 et Marc 4, 14), c'est-à-dire à l'accès à ce potentiel qu'est le Royaume en tant qu'expérience directe et qui ne se laisse pas appréhender par les catégories ordinaires de la pensée ordinaire.
Ainsi Dieu n'a pas tout crée à partir de rien, mais à partir de Sa semence (zera' en hébreu). Ce processus est appelé Tsimtsoum dans les explications kabbalistiques, c'est-à-dire un phénomène de contraction, d'aspiration. C'est à partir de cette semence que Dieu fonde l'homme dans son devenir.
Nous sommes, pour dire les choses autrement, cette expérience divine qui se vide : nous sommes ce vide de Dieu, un vide potentiel.
Si l'on veut comprendre notre vocation profonde, inscrit en nous, c'est là qu'il faut comprendre cette notion de potentiel que nous sommes, cette information inscrite en nous.
Que ce soit les Upanishad, le Coran, la Bible, ou le Tao, etc., ce message commun aux Traditions est décrit. Et au vu de notre époque et ses interrogations existentielles, il est plus que temps d'aller vers ce message commun.
Ase
La création c'est poser l'altérité dans le Principe.
Qu'est-ce qui peut-être Autre que Dieu si Dieu est tout ? Si Dieu pose un Autre, c'est qu'il n'est pas le Tout. Il y a là une impossibilité logique.
C'est pourquoi il faut comprendre que Dieu en posant cet Autre, pose un Autre qui n'est pas totalement Autre, et ainsi que Dieu se crée.
C'est ainsi que l'on peut entendre les propos de Saint Jean ("le Verbe est Dieu") et ceux de Jésus (il nous révélera "Vous êtes des Elohîm").
Tout cet enseignement porte son intention vers cette démarche d'intériorité : que ce soit le Royaume des Cieux est en nous (Luc 17, 21) ou bien la Parole implantée en nous (Jacques 1, 21), cela fait référence à cette semence que nous portons en nous (Luc 8, 11 et Marc 4, 14), c'est-à-dire à l'accès à ce potentiel qu'est le Royaume en tant qu'expérience directe et qui ne se laisse pas appréhender par les catégories ordinaires de la pensée ordinaire.
Ainsi Dieu n'a pas tout crée à partir de rien, mais à partir de Sa semence (zera' en hébreu). Ce processus est appelé Tsimtsoum dans les explications kabbalistiques, c'est-à-dire un phénomène de contraction, d'aspiration. C'est à partir de cette semence que Dieu fonde l'homme dans son devenir.
Nous sommes, pour dire les choses autrement, cette expérience divine qui se vide : nous sommes ce vide de Dieu, un vide potentiel.
Si l'on veut comprendre notre vocation profonde, inscrit en nous, c'est là qu'il faut comprendre cette notion de potentiel que nous sommes, cette information inscrite en nous.
Que ce soit les Upanishad, le Coran, la Bible, ou le Tao, etc., ce message commun aux Traditions est décrit. Et au vu de notre époque et ses interrogations existentielles, il est plus que temps d'aller vers ce message commun.
Ase
Ase- Messages : 964
Date d'inscription : 18/11/2015
Age : 43
Localisation : Strasbourg
Re: Dieu est en moi
je suis tout à fait en phase avec ce que tu dis là, Ase.
J'ai aussi ce sentiment d'urgence parce qu'il ne s'agit plus seulement d'un progrès individuel, mais mondial.
J'ai aussi ce sentiment d'urgence parce qu'il ne s'agit plus seulement d'un progrès individuel, mais mondial.
Invité- Invité
Re: Dieu est en moi
Voici ce que j’avais écrit sur Tsimtsoum :Ase a écrit:Ainsi Dieu n'a pas tout crée à partir de rien, mais à partir de Sa semence (zera' en hébreu). Ce processus est appelé Tsimtsoum dans les explications kabbalistiques, c'est-à-dire un phénomène de contraction, d'aspiration. C'est à partir de cette semence que Dieu fonde l'homme dans son devenir.
Le retrait de Dieu « Tsimtsoum » est une notion de la Kabbale ( et fait partie de la trinité « Tsimtsoum/Chevira/Tiqoun), développée par le Rabbi Isaac Louria et peut se traduire par « concentration » ou «contraction » mais « retrait » ou « rétractation » semble mieux approprié.
Le Rabbi s’est posé comme question : « Comment peut-il y avoir le monde, si Dieu est partout ? » ou « Si Dieu est Tout en tout, comment peut-il exister des choses qui ne soient pas Dieu ? et « Comment Dieu peut-il créer le monde ex niliho, s’il n’y a pas de néant ? »
Sa réponse est que Dieu se retira « de lui-même en lui-même » et de ce fait abandonne au vide une place en son sein. Dans cet espace (Hallal Hapanouï), le monde à venir peut s’y insérer.
Au sein de la Lumière (En Sof) infini, cet espace est infinitésimal, mais il contient le cosmos en son entier.
La Kabbale, en ce sens, ne dit pas que « quelque chose » a été créé à partir de « rien », mais que « rien » a été créé a partir de « quelque chose ». Au lieu de dire comme Leibniz : « pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien » , la Kabbale dit : "Pourquoi y a-t-il « rien » plutôt que « quelque chose ".
Invité- Invité
Re: Dieu est en moi
Hitori a écrit:
Sa réponse est que Dieu se retira « de lui-même en lui-même » et de ce fait abandonne au vide une place en son sein. Dans cet espace (Hallal Hapanouï), le monde à venir peut s’y insérer.
Au sein de la Lumière (En Sof) infini, cet espace est infinitésimal, mais il contient le cosmos en son entier.
Intéressant, même si je suppose qu'un croyant lambda trouverait cette explication bien peu orthodoxe
En prenant cette théorie, et pour pousser un peu : étant donné que selon toutes nos données l'univers est en expansion, faut il imaginer que Dieu se rétracterait en symétrie ? Peut on aussi imaginer qu'il finisse par être totalement résorbé par sa création ?
Blaise_Fémateur- Messages : 28
Date d'inscription : 08/02/2017
Age : 42
Re: Dieu est en moi
Blaise a écrit:En prenant cette théorie, et pour pousser un peu : étant donné que selon toutes nos données l'univers est en expansion, faut il imaginer que Dieu se rétracterait en symétrie ? Peut on aussi imaginer qu'il finisse par être totalement résorbé par sa création ?
Oui on peut tout imaginer …mais si on considère que Dieu est l’Absolu, En Sof (la Lumière) étant infini, rien en son sein ne peut réduire cette infinitude. Mais il faut ici faire le distinguo entre le monde relatif de l’univers, soumis aux 4 forces fondamentales et l’Absolu qui n’est soumis à aucune force. L’univers est dépendant de l’Absolu, mais l’Absolu n’est pas dépendant de l’univers.
Invité- Invité
Re: Dieu est en moi
tiens , pour une fois on est d'accord !hitori a écrit: L’univers est dépendant de l’Absolu, mais l’Absolu n’est pas dépendant de l’univers.
Invité- Invité
Re: Dieu est en moi
Sa réponse est que Dieu se retira « de lui-même en lui-même »
Peut-être devrions-nous, nous aussi, nous retirer, de temps en temps, de nous-mêmes en nous-mêmes
Pour compléter les propos de Hitori, il faut bien comprendre que dans la pensée juive cabalistique, l'existence (yech) est subordonnée à l'inexistence (aïn) dans le sens où l'inexistence est la source active de l'existence. Pour reprendre une expression juive, l'Univers étant comparé à un chandelier, on pourrait dire que "Tous les chandeliers du Monde sont suspendus à l'Aïn". En ce sens, l'Aïn est une étendue spatiale non lumineuse d'où la lumière jaillit originellement. Les cabalistes aiment donc employer cette image des ténèbres génératrices de lumière pour illustrer la création ex-nihilo conforme au Zohar. Ils nous expliquent que comme l'homme est incapable de donner une désignation à l'Aïn, ils l'appellent "rien" ou "néant", mais plus précisément l'aïn doit se voir comme l'intériorité de l'existence.
D'après le Zohar, l'acte créateur (yech me-aïn) se fait au travers de l'Ein Sof (l'infini) : l'Aïn devient plus concret dans l'Ein Sof. Et bien que certains cabalistes identifient l'Ein Sof à l'Aïn, il est préférable de les distinguer dans le sens que l'Ein Sof est davantage orienté vers Yech (avec l'Ein Sof le temps apparaît). Le monde crée est issu de l'Eïn Sof, lui-même étant le reflet de la Pensée divine, se dégageant de l'Aïn et se concentrant en elle-même (Tsimsoum) dans le Silence, engendrant l'Intuition créatrice en un Point unique.
Ce n'est donc pas en son essence que Dieu se concentre (son essence demeure infinie et inchangée) mais Il se concentre dans la pensée qui émane de Lui qu'il élabore en vue de la Création.
Cependant cette création projetée ne peut se produire en dehors de l'Infini (car rien n'existe en dehors de l'Infini), c'est pourquoi elle se produit "en Lui et par Lui".
Ainsi en se retirant en Lui-même, nous disent les cabalistes, l'Infini crée le Monde.
C'est un peu compliqué et simplifié mais l'essentiel y est
Ase
Ase- Messages : 964
Date d'inscription : 18/11/2015
Age : 43
Localisation : Strasbourg
Re: Dieu est en moi
On peut penser que Dieu est la sublimation de notre être ou sa projection dans un absolu idéalisé. Mais ce n'est pas évident. Car d'abord il faudrait expliquer ce monde que je m'invente moi comme seul artisan ou comme fruit de la conscience collective, ce qui n'est pas plus évident.
d6p7- Messages : 128
Date d'inscription : 30/05/2022
Age : 49
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