Existe-t-il de faux dieux?
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Re: Existe-t-il de faux dieux?
@Amandine : les avis sont partagés, mes parents me trouvent trop doctoral, que je parle trop et que je suis parfois franchement saoulant.
A partir de demain en principe j'ai de nouveau un peu de travail, comme assistant pédagogique dans un collège, 20H. Quand j'ai demandé au CPE ce qu'il attendait de moi, il m'a dit : j'ai besoin de votre cerveau et de votre expérience. Tout un programme ! Je le soupçonne d'essayer de me caresser un peu dans le sens du poil, il a toujours une façon un peu compassé ou obséquieuse de me parler.
En même il sait très bien que vu mes études et mon expérience, 20H par semaine au smic c'est une misère donc je suppose qu'il essai compenser. A voir à l'usage.
Pour ce qui est de la vue juste, de la pensée juste et de la parole juste, je vais faire court (et sans doute grossier) avec un exemple simple. Analogie avec le médecin. Pour la pensée bouddhique l'objectif est de soigner la souffrance en général chez tout ce qui vie. Car la souffrance est partout, elle est le problème majeur, ce qui empêche d'être heureux avec un grand H. Pour cela, il faut avoir les compétences médicales adéquat (le savoir, voir étudié la souffrance, ses causes), poser un diagnostic correct, et le savoir faire pour choisir les outils et les utiliser pour guérir le patient.
Vue juste, pensée juste, parole/action juste.
Remplace le mot "juste" par "correct" ou "adéquat" si tu préfères.
C'est plus compréhensible maintenant ?
A partir de demain en principe j'ai de nouveau un peu de travail, comme assistant pédagogique dans un collège, 20H. Quand j'ai demandé au CPE ce qu'il attendait de moi, il m'a dit : j'ai besoin de votre cerveau et de votre expérience. Tout un programme ! Je le soupçonne d'essayer de me caresser un peu dans le sens du poil, il a toujours une façon un peu compassé ou obséquieuse de me parler.
En même il sait très bien que vu mes études et mon expérience, 20H par semaine au smic c'est une misère donc je suppose qu'il essai compenser. A voir à l'usage.
Pour ce qui est de la vue juste, de la pensée juste et de la parole juste, je vais faire court (et sans doute grossier) avec un exemple simple. Analogie avec le médecin. Pour la pensée bouddhique l'objectif est de soigner la souffrance en général chez tout ce qui vie. Car la souffrance est partout, elle est le problème majeur, ce qui empêche d'être heureux avec un grand H. Pour cela, il faut avoir les compétences médicales adéquat (le savoir, voir étudié la souffrance, ses causes), poser un diagnostic correct, et le savoir faire pour choisir les outils et les utiliser pour guérir le patient.
Vue juste, pensée juste, parole/action juste.
Remplace le mot "juste" par "correct" ou "adéquat" si tu préfères.
C'est plus compréhensible maintenant ?
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Je ne perçois pas le doctoral à l'écrit, c'est peut-être dans l'intonation!Compagnon a écrit:@Amandine : les avis sont partagés, mes parents me trouvent trop doctoral, que je parle trop et que je suis parfois franchement saoulant.
A partir de demain en principe j'ai de nouveau un peu de travail, comme assistant pédagogique dans un collège, 20H. Quand j'ai demandé au CPE ce qu'il attendait de moi, il m'a dit : j'ai besoin de votre cerveau et de votre expérience. Tout un programme ! Je le soupçonne d'essayer de me caresser un peu dans le sens du poil, il a toujours une façon un peu compassé ou obséquieuse de me parler.
En même il sait très bien que vu mes études et mon expérience, 20H par semaine au smic c'est une misère donc je suppose qu'il essai compenser. A voir à l'usage.
Je comprends bien que ça doit dur de gagner si peu après s'être donné tant de peine pour étudier.
Pour essayer de compenser moi aussi, je suis persuadée que vous aimez enseigner
Pour ce qui est de la vue juste, de la pensée juste et de la parole juste, je vais faire court (et sans doute grossier) avec un exemple simple. Analogie avec le médecin. Pour la pensée bouddhique l'objectif est de soigner la souffrance en général chez tout ce qui vie. Car la souffrance est partout, elle est le problème majeur, ce qui empêche d'être heureux avec un grand H. Pour cela, il faut avoir les compétences médicales adéquat (le savoir, voir étudié la souffrance, ses causes), poser un diagnostic correct, et le savoir faire pour choisir les outils et les utiliser pour guérir le patient.
Vue juste, pensée juste, parole/action juste.
Remplace le mot "juste" par "correct" ou "adéquat" si tu préfères.
C'est plus compréhensible maintenant ?
Est ce qu'on peut dire, qu'on sait si c'est juste en fonction du résultat? Est ce que la souffrance est soignée ou non?
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
@amandine : oui j'aimais enseigner malheureusement je n'avais pas assez de patience et les élèves de nos jours posent problème car les enseignants perdent beaucoup de temps à éduquer alors que leur travail c'est d'enseigner.
La pratique bouddhique affirme que la douleur est inévitable, nous connaissons tous la douleur dans la vie, mais la souffrance (à savoir le regard que l'on porte sur cette douleur, dont on la gère, c'est autre chose). Le but de la pratique est l'efficacité concrète, si cela ne marchait pas la méthode aurait été délaissée depuis longtemps.
La proposition du Bouddha est simple : expérimentez ce que je propose, si cela vous convainc, vous avez tout interêt à persévérer, si ce n'est pas le cas, alors poursuivez votre quête ailleurs, personne ne vous retiens, vous êtes libre.
Personnellement, justement, si la pratique bouddhique me paraît convaincante c'est que, au moins en matière de technique de méditation, sur la durée, je constate des amélioration sensibles évidentes. Sur plusieurs points. Globalement un mieux être. Si cela n'avait pas été le cas j'aurais abandonné. Je stress moins, je rumine moins, je supporte mieux les contraintes, je suis davantage patient, j'ai effectué au moins 1 changement majeur dans ma vie puisque je suis devenu végétarien et je trouve que ma santé s'en est trouvée améliorée. Je ne connais plus le "blues hivernal". Etant donné que j'ai un cerceau qui fonctionne plus vite que la moyenne avec une forte émotivité, cela représentait une réelle souffrance par le passé, beaucoup moins maintenant. Ce n'est pas parfait, je ne pratique que depuis 2 ans environs mais le changement est sensible. Et comme je suis plus calme, ma vie familiale s'en ressent dans le positif.
Enfin j'ai "découvert" la pratique bouddhique a un moment ou je connaissais une "crise" dans ma vie, peut être ce que l'on appelle la fameuse "crise de la quarantaine". Et cela m'a aider à la négocier assez efficacement je trouve.
La proposition du Bouddha est simple : expérimentez ce que je propose, si cela vous convainc, vous avez tout interêt à persévérer, si ce n'est pas le cas, alors poursuivez votre quête ailleurs, personne ne vous retiens, vous êtes libre.
Personnellement, justement, si la pratique bouddhique me paraît convaincante c'est que, au moins en matière de technique de méditation, sur la durée, je constate des amélioration sensibles évidentes. Sur plusieurs points. Globalement un mieux être. Si cela n'avait pas été le cas j'aurais abandonné. Je stress moins, je rumine moins, je supporte mieux les contraintes, je suis davantage patient, j'ai effectué au moins 1 changement majeur dans ma vie puisque je suis devenu végétarien et je trouve que ma santé s'en est trouvée améliorée. Je ne connais plus le "blues hivernal". Etant donné que j'ai un cerceau qui fonctionne plus vite que la moyenne avec une forte émotivité, cela représentait une réelle souffrance par le passé, beaucoup moins maintenant. Ce n'est pas parfait, je ne pratique que depuis 2 ans environs mais le changement est sensible. Et comme je suis plus calme, ma vie familiale s'en ressent dans le positif.
Enfin j'ai "découvert" la pratique bouddhique a un moment ou je connaissais une "crise" dans ma vie, peut être ce que l'on appelle la fameuse "crise de la quarantaine". Et cela m'a aider à la négocier assez efficacement je trouve.
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Compagnon a écrit:@amandine : oui j'aimais enseigner malheureusement je n'avais pas assez de patience et les élèves de nos jours posent problème car les enseignants perdent beaucoup de temps à éduquer alors que leur travail c'est d'enseigner.La pratique bouddhique affirme que la douleur est inévitable, nous connaissons tous la douleur dans la vie, mais la souffrance (à savoir le regard que l'on porte sur cette douleur, dont on la gère, c'est autre chose). Le but de la pratique est l'efficacité concrète, si cela ne marchait pas la méthode aurait été délaissée depuis longtemps.
La proposition du Bouddha est simple : expérimentez ce que je propose, si cela vous convainc, vous avez tout interêt à persévérer, si ce n'est pas le cas, alors poursuivez votre quête ailleurs, personne ne vous retiens, vous êtes libre.
Personnellement, justement, si la pratique bouddhique me paraît convaincante c'est que, au moins en matière de technique de méditation, sur la durée, je constate des amélioration sensibles évidentes. Sur plusieurs points. Globalement un mieux être. Si cela n'avait pas été le cas j'aurais abandonné. Je stress moins, je rumine moins, je supporte mieux les contraintes, je suis davantage patient, j'ai effectué au moins 1 changement majeur dans ma vie puisque je suis devenu végétarien et je trouve que ma santé s'en est trouvée améliorée. Je ne connais plus le "blues hivernal". Etant donné que j'ai un cerceau qui fonctionne plus vite que la moyenne avec une forte émotivité, cela représentait une réelle souffrance par le passé, beaucoup moins maintenant. Ce n'est pas parfait, je ne pratique que depuis 2 ans environs mais le changement est sensible. Et comme je suis plus calme, ma vie familiale s'en ressent dans le positif.
Enfin j'ai "découvert" la pratique bouddhique a un moment ou je connaissais une "crise" dans ma vie, peut être ce que l'on appelle la fameuse "crise de la quarantaine". Et cela m'a aider à la négocier assez efficacement je trouve.
Je mettrais bien 2 ou 3 personnes de mon entourage au bouddhisme, vous pensez que je peux le faire sans leur consentement?
Plus sérieusement, c'est ce que la pratique religieuse est sensée apporter. Enfin, je ne sais plus, il y en a qui au contraire font la promotion de la souffrance, comme si plus on était marginalisé et rejeté par le monde, plus les cieux seraient accueillants.
Mais je crois que c'est une compréhension inversé de la religion. Qui nous invite à être attentif à celui qui souffre, et pas à rechercher la souffrance.
En tout cas, une âme apaisée est toujours plus rayonnante et il est plus agréable de la côtoyer.
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
@amandine : Je mettrais bien 2 ou 3 personnes de mon entourage au bouddhisme, vous pensez que je peux le faire sans leur consentement? lol
Surement pas, et pas besoin d'être bouddhiste pour pratiquer diverses formes de méditations et en tirer des bénéfices Il suffit juste d'être déterminé, régulier, comme pour le sport ou l'apprentissage d'un instrument de musique par exemple. Rien de plus.
Qui nous invite à être attentif à celui qui souffre, et pas à rechercher la souffrance.
Ce que dit la pratique bouddhique c'est que la souffrance est universelle, ma souffrance est la souffrance des autres et du monde. Quand je prends soins de la souffrance des autres je prends aussi soins de la mienne et inversement. Tout le monde souffre, c'est un facteur absolu d'égalité et de non-discrimination. Gandhi souffrait, Hitler aussi, Mère Térésa ou Staline, vous ou moi. C'est une bonne clé pour développer une compassion équanime. C'est difficile mais possible.
En tout cas, une âme apaisée est toujours plus rayonnante et il est plus agréable de la côtoyer.
Très certainement, et cela se sent. Il paraît que c'est flagrant quand on rencontre un Eveillé.
Surement pas, et pas besoin d'être bouddhiste pour pratiquer diverses formes de méditations et en tirer des bénéfices Il suffit juste d'être déterminé, régulier, comme pour le sport ou l'apprentissage d'un instrument de musique par exemple. Rien de plus.
Qui nous invite à être attentif à celui qui souffre, et pas à rechercher la souffrance.
Ce que dit la pratique bouddhique c'est que la souffrance est universelle, ma souffrance est la souffrance des autres et du monde. Quand je prends soins de la souffrance des autres je prends aussi soins de la mienne et inversement. Tout le monde souffre, c'est un facteur absolu d'égalité et de non-discrimination. Gandhi souffrait, Hitler aussi, Mère Térésa ou Staline, vous ou moi. C'est une bonne clé pour développer une compassion équanime. C'est difficile mais possible.
En tout cas, une âme apaisée est toujours plus rayonnante et il est plus agréable de la côtoyer.
Très certainement, et cela se sent. Il paraît que c'est flagrant quand on rencontre un Eveillé.
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Je plaisantais, je me doute qu'il faut surtout avoir le désir de le faire.Compagnon a écrit:
Surement pas, et pas besoin d'être bouddhiste pour pratiquer diverses formes de méditations et en tirer des bénéfices Il suffit juste d'être déterminé, régulier, comme pour le sport ou l'apprentissage d'un instrument de musique par exemple. Rien de plus.
En ce qui me concerne, je suis bien trop impatiente pour la méditation, je suis nulle pour ce sport!
Ce que dit la pratique bouddhique c'est que la souffrance est universelle, ma souffrance est la souffrance des autres et du monde. Quand je prends soins de la souffrance des autres je prends aussi soins de la mienne et inversement. Tout le monde souffre, c'est un facteur absolu d'égalité et de non-discrimination. Gandhi souffrait, Hitler aussi, Mère Térésa ou Staline, vous ou moi. C'est une bonne clé pour développer une compassion équanime. C'est difficile mais possible.
Et bien, sans être bouddhiste, c'est une de mes conviction profonde, c'est presque la seule chose que j'ai pleinement accepté des mes étude d'éduc.
Jamais rencontré d'Eveillé. Mais à l'opposé, quand on rencontre une personne très tourmenté, son tourment nous entraine un peu avec lui.Très certainement, et cela se sent. Il paraît que c'est flagrant quand on rencontre un Eveillé.
Et a plus petite échelle qu'un Eveillé, il y a des gens qui sont très apaisants.
Et malgré tout, il y a toujours une part de nous (enfin de moi en tout cas) qui reste attiré par le "tourment", l'homme n'est pas fait que de lumière. Je ne sais pas si on peut, ni si on doit effacer sa part d'ombre. Evidement, on a le devoir de la rendre le moins nuisible possible pour les autres.
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
J'étais aussi d'une nature très impatiente et impulsive, je le suis moins, vu que j'en souffrais, et que j'ai vu que la pratique calmait cela, j'ai persévéré.
J'ai bien compris que tu plaisantais, cela ne m'interdisait pas de répondre sérieusement. L'humour est une matière qui doit être traitée avec sérieux (humour).
Guère brillant en sport non plus. Mais bien obligé d'en faire un peu pour réduire mon poids, ce qui est aussi bénéfique.
Et bien, sans être bouddhiste, c'est une de mes conviction profonde, c'est presque la seule chose que j'ai pleinement accepté des mes étude d'éduc.
Ce n'est pas une façon de voir propre au bouddhisme, d'autre l'on compris.
Jamais rencontré d'Eveillé. Mais à l'opposé, quand on rencontre une personne très tourmenté, son tourment nous entraine un peu avec lui.
Et a plus petite échelle qu'un Eveillé, il y a des gens qui sont très apaisants.
C'est logique, les gens calmes, sereins, heureux sont comme des soleils, ils dégagent chaleur, lumière, vie, les gens très malheureux sont comme des trou noir, ils dégagent la souffrance, aspirent l'énergie autour d'eux. La contagion émotionnelle est un fait connu. Hitler en a beaucoup joué, c'était un expert en la matière. Pour le pire, mais on peut néanmoins reconnaître son talent. C'était aussi un homme qui souffraient beaucoup. Pour diverses raisons.
Et malgré tout, il y a toujours une part de nous (enfin de moi en tout cas) qui reste attiré par le "tourment", l'homme n'est pas fait que de lumière. Je ne sais pas si on peut, ni si on doit effacer sa part d'ombre. Evidemment, on a le devoir de la rendre le moins nuisible possible pour les autres.
Ma pratique bouddhique actuelle, liée au bouddhisme vietnamien qui est composite, est marquée par l'influence du Taoïsme, qui encourage à essayer de faire coexister les opposés, à accepter de regarder les choses en face, à rechercher l'équilibre et non à bannir l'un au profit de l'autre. On peut se dire : j'accepte ma part d'ombre, je la regarde en face, elle est moi aussi, je la traite avec compréhension et compassion, je l'apaise et sait lui reconnaître le doit d'exister et quelque fois d'être utile sans non plus être dominé par elle. Dans la pratique bouddhique que je suis actuellement il est encouragé de parler avec ses émotions négatives, de les écouter avec compassion, d'en prendre soins pour les apaiser comme une mère prend soins de son bébé qui pleur. J'ai essayé quelque fois, cela apporte un certain réconfort.
Je pars au boulot, à plus tard, bonne journée. J'ai bien compris que tu plaisantais, cela ne m'interdisait pas de répondre sérieusement. L'humour est une matière qui doit être traitée avec sérieux (humour).
Guère brillant en sport non plus. Mais bien obligé d'en faire un peu pour réduire mon poids, ce qui est aussi bénéfique.
Et bien, sans être bouddhiste, c'est une de mes conviction profonde, c'est presque la seule chose que j'ai pleinement accepté des mes étude d'éduc.
Ce n'est pas une façon de voir propre au bouddhisme, d'autre l'on compris.
Jamais rencontré d'Eveillé. Mais à l'opposé, quand on rencontre une personne très tourmenté, son tourment nous entraine un peu avec lui.
Et a plus petite échelle qu'un Eveillé, il y a des gens qui sont très apaisants.
C'est logique, les gens calmes, sereins, heureux sont comme des soleils, ils dégagent chaleur, lumière, vie, les gens très malheureux sont comme des trou noir, ils dégagent la souffrance, aspirent l'énergie autour d'eux. La contagion émotionnelle est un fait connu. Hitler en a beaucoup joué, c'était un expert en la matière. Pour le pire, mais on peut néanmoins reconnaître son talent. C'était aussi un homme qui souffraient beaucoup. Pour diverses raisons.
Et malgré tout, il y a toujours une part de nous (enfin de moi en tout cas) qui reste attiré par le "tourment", l'homme n'est pas fait que de lumière. Je ne sais pas si on peut, ni si on doit effacer sa part d'ombre. Evidemment, on a le devoir de la rendre le moins nuisible possible pour les autres.
Ma pratique bouddhique actuelle, liée au bouddhisme vietnamien qui est composite, est marquée par l'influence du Taoïsme, qui encourage à essayer de faire coexister les opposés, à accepter de regarder les choses en face, à rechercher l'équilibre et non à bannir l'un au profit de l'autre. On peut se dire : j'accepte ma part d'ombre, je la regarde en face, elle est moi aussi, je la traite avec compréhension et compassion, je l'apaise et sait lui reconnaître le doit d'exister et quelque fois d'être utile sans non plus être dominé par elle. Dans la pratique bouddhique que je suis actuellement il est encouragé de parler avec ses émotions négatives, de les écouter avec compassion, d'en prendre soins pour les apaiser comme une mère prend soins de son bébé qui pleur. J'ai essayé quelque fois, cela apporte un certain réconfort.
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Compagnon a écrit:[justify]J'étais aussi d'une nature très impatiente et impulsive, je le suis moins, vu que j'en souffrais, et que j'ai vu que la pratique calmait cela, j'ai persévéré.
J'ai bien compris que tu plaisantais, cela ne m'interdisait pas de répondre sérieusement. L'humour est une matière qui doit être traitée avec sérieux (humour).
Guère brillant en sport non plus. Mais bien obligé d'en faire un peu pour réduire mon poids, ce qui est aussi bénéfique.
Et au fait, y a t-il un lien enrte le bouddhisme et les arts martiaux? Je ne suis pas calée sur la question mais dans les films on voit souvent les grand combattants méditer.
Je ne sais pas si c'est uniquement un effet de contagion, mais il y a une part de nous qui va vers les choses extrêmes pour se sentir vivre, je pense.C'est logique, les gens calmes, sereins, heureux sont comme des soleils, ils dégagent chaleur, lumière, vie, les gens très malheureux sont comme des trou noir, ils dégagent la souffrance, aspirent l'énergie autour d'eux. La contagion émotionnelle est un fait connu. Hitler en a beaucoup joué, c'était un expert en la matière. Pour le pire, mais on peut néanmoins reconnaître son talent. C'était aussi un homme qui souffraient beaucoup. Pour diverses raisons.
C'est intéressant comme approche...Ma pratique bouddhique actuelle, liée au bouddhisme vietnamien qui est composite, est marquée par l'influence du Taoïsme, qui encourage à essayer de faire coexister les opposés, à accepter de regarder les choses en face, à rechercher l'équilibre et non à bannir l'un au profit de l'autre. On peut se dire : j'accepte ma part d'ombre, je la regarde en face, elle est moi aussi, je la traite avec compréhension et compassion, je l'apaise et sait lui reconnaître le doit d'exister et quelque fois d'être utile sans non plus être dominé par elle. Dans la pratique bouddhique que je suis actuellement il est encouragé de parler avec ses émotions négatives, de les écouter avec compassion, d'en prendre soins pour les apaiser comme une mère prend soins de son bébé qui pleur. J'ai essayé quelque fois, cela apporte un certain réconfort.
Je pars au boulot, à plus tard, bonne journée.
Alors ce premier jour avec les monstres, c'était comment?
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Et au fait, y a t-il un lien entre le bouddhisme et les arts martiaux? Je ne suis pas calée sur la question mais dans les films on voit souvent les grand combattants méditer.
Les arts martiaux nécessitent de la concentration, la méditation en général apporte la concentration. Certains prétendent qu'il y a un lien entre la fondation de l'ordre des moines Shaolin et le bouddhisme Chan (: zen).
C'est intéressant comme approche...
La psychologie occidentale a aussi constatée que plus on cherchait à chasser une pensée ou une idée plus elle cherchait s'imposer. Donc autant lui faire face.
Alors ce premier jour avec les monstres, c'était comment?
Trop fatigué pour entrer dans le détail, tout ce que je sais c'est que je suis rester très calme malgré un manque de sommeil important, et j'ai fait preuve d'une patience qui dépasse de loin ce dont j'aurais été capable il y a mettons 3 ans.
Les arts martiaux nécessitent de la concentration, la méditation en général apporte la concentration. Certains prétendent qu'il y a un lien entre la fondation de l'ordre des moines Shaolin et le bouddhisme Chan (: zen).
C'est intéressant comme approche...
La psychologie occidentale a aussi constatée que plus on cherchait à chasser une pensée ou une idée plus elle cherchait s'imposer. Donc autant lui faire face.
Alors ce premier jour avec les monstres, c'était comment?
Trop fatigué pour entrer dans le détail, tout ce que je sais c'est que je suis rester très calme malgré un manque de sommeil important, et j'ai fait preuve d'une patience qui dépasse de loin ce dont j'aurais été capable il y a mettons 3 ans.
Je vais finir par devenir superstitieux, cela fait 2 fois que dans une situation je fais preuve d'un calme et d'une patience surprenante chez moi et dans les 2 cas j'avais autour du coup mon Mala tibétain qui me sert parfois à récité un mantra en l'honneur d'Avalokiteshvara le Bodhisattva de la compassion.
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Compagnon a écrit:
Les arts martiaux nécessitent de la concentration, la méditation en général apporte la concentration. Certains prétendent qu'il y a un lien entre la fondation de l'ordre des moines Shaolin et le bouddhisme Chan (: zen).
ok
Trop fatigué pour entrer dans le détail, tout ce que je sais c'est que je suis rester très calme malgré un manque de sommeil important, et j'ai fait preuve d'une patience qui dépasse de loin ce dont j'aurais été capable il y a mettons 3 ans.[/justify]Je vais finir par devenir superstitieux, cela fait 2 fois que dans une situation je fais preuve d'un calme et d'une patience surprenante chez moi et dans les 2 cas j'avais autour du coup mon Mala tibétain qui me sert parfois à récité un mantra en l'honneur d'Avalokiteshvara le Bodhisattva de la compassion.
Ca ira de mieux en mieux avec le temps
Je ne suis pas certaine qu'il faille nécessairement rester toujours calme. Par expérience, je dirais que les enfants sont plutôt indulgent avec les adultes qui les remettent en place, mais ils ont aussi une très grande capacité à sentir si on est bienveillant ou pas à leur égard. Bon, après je ne sais pas comment tu es quand tu perds ton calme, il ne faut pas non plus les encastrer dans le mur!
Garde quand même ton gri-gri, on ne sait jamais!
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
J'ai horreur de me mettre en colère, je me suis fait honte plus d'une fois en la matière, ce n'est pas une expérience que j'aime reproduire.
Je pense qu'on peut parfaitement recadrer quelqu'un sans se mettre en colère. Les recadrement à froid peuvent être terriblement plus efficace. En plus quand des élèves sentent qu'il sont capables de te faire perdre ton sang froid il y a toujours des petits malins pour jouer à essayer. C'est malsain.
Je pense qu'on peut parfaitement recadrer quelqu'un sans se mettre en colère. Les recadrement à froid peuvent être terriblement plus efficace. En plus quand des élèves sentent qu'il sont capables de te faire perdre ton sang froid il y a toujours des petits malins pour jouer à essayer. C'est malsain.
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Oui, tu as raison, d'une manière générale la colère est mauvaise conseillère. Après, i ne s'agit pas non plus de réprimer toutes ses pulsion de vie
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Nous parlons uniquement de la colère. A mon avis il y a fort peu de situations ou la colère va dans le sens d'une pulsion vers la vie, par contre nombre de blessures et de morts furent causées sous le coup de la colère, nombre de geste qui divisent.
De ce que j'en ai lu le Bouddha ne se mettait que très rarement en colère, les rares fois ou il le faisait c'est quand on déformait sont enseignement.
De ce que j'en ai lu le Bouddha ne se mettait que très rarement en colère, les rares fois ou il le faisait c'est quand on déformait sont enseignement.
Quand on est sous le coup de la colère ou perd le contrôle de soi, on ne voit plus les choses efficacement et les chances que l'on agisse comme il faut selon les circonstances présentes sont minimes voir nulles. Enfin c'est mon sentiment.
Se sentir indigné par quelque chose qui est révoltant ça c'est différent.
Se sentir indigné par quelque chose qui est révoltant ça c'est différent.
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Mais le but de tout cheminement intérieur reste quand même d'apprendre à maitriser ses pulsions, soit l'intensité de son caractère, non ?
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Bonjour à vous deux
Et bien je ne suis pas certaine de partager vos avis.
Il y a des acts qui sont mauvais comme frapper, insulter, tenter de blesser qqn, ect...
Mais la colère est un sentiment humain qui fait parti de la palette de nos couleurs.
Compagnon, tu parles d'indignation, mais on est pas indigné de la même façon suivant si c'est une indignation calme et réfléchie ou une indignation dans laquelle l'émotion est impliquée.
Je trouve que la colère est un bon moteur, si il est assorti d'un volant pour ne pas foncer dans le mur.
Faut-il maitriser toutes les colères? Ou encore se débarrasser de toutes les souffrances?
J'aimais bien l'image rapportée par Compagnon plus haut ou il écrivait : il faut prendre soin de nos souffrances et les apaiser.
Je me demande ce que je serais si je n'avais plus aucune colère, plus aucune souffrance, plus aucune inquiétude (en ce qui me concerne mes inquiétude prennent plus de place que mes colères)?
Un gros nounours rose?
Et bien je ne suis pas certaine de partager vos avis.
Il y a des acts qui sont mauvais comme frapper, insulter, tenter de blesser qqn, ect...
Mais la colère est un sentiment humain qui fait parti de la palette de nos couleurs.
Compagnon, tu parles d'indignation, mais on est pas indigné de la même façon suivant si c'est une indignation calme et réfléchie ou une indignation dans laquelle l'émotion est impliquée.
Je trouve que la colère est un bon moteur, si il est assorti d'un volant pour ne pas foncer dans le mur.
Faut-il maitriser toutes les colères? Ou encore se débarrasser de toutes les souffrances?
J'aimais bien l'image rapportée par Compagnon plus haut ou il écrivait : il faut prendre soin de nos souffrances et les apaiser.
Je me demande ce que je serais si je n'avais plus aucune colère, plus aucune souffrance, plus aucune inquiétude (en ce qui me concerne mes inquiétude prennent plus de place que mes colères)?
Un gros nounours rose?
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
amandine a écrit:Bonjour à vous deux
Et bien je ne suis pas certaine de partager vos avis.
Il y a des acts qui sont mauvais comme frapper, insulter, tenter de blesser qqn, ect...
Mais la colère est un sentiment humain qui fait parti de la palette de nos couleurs.
Compagnon, tu parles d'indignation, mais on est pas indigné de la même façon suivant si c'est une indignation calme et réfléchie ou une indignation dans laquelle l'émotion est impliquée.
Je trouve que la colère est un bon moteur, si il est assorti d'un volant pour ne pas foncer dans le mur.
Faut-il maitriser toutes les colères? Ou encore se débarrasser de toutes les souffrances?
J'aimais bien l'image rapportée par Compagnon plus haut ou il écrivait : il faut prendre soin de nos souffrances et les apaiser.
Je me demande ce que je serais si je n'avais plus aucune colère, plus aucune souffrance, plus aucune inquiétude (en ce qui me concerne mes inquiétude prennent plus de place que mes colères)?
Un gros nounours rose?
as salam alaikoum...
Maîtriser sa colère ce n'est pas la faire disparaître, mais savoir la contrôler...
Selon le Coran, cela est un attribut de ceux qui ont atteint le degré de la piété véritable (al muttaqin) et de la bienfaisance (al muhsinin) : "ceux qui contiennent leur colère et pardonnent aux gens" (sourate 3 al Imran v.134)...
Il y a également de nombreux hadiths sur ce sujet tels que celui ci :"Celui qui retient sa colère pour la face de Dieu, Celui ci lui remplit le coeur de sérénité et de foi" ou encore "l'homme (viril) n'est pas celui qui se lance intrépide au combat, mais celui qui maîtrise sa colère"
En rapport avec le sujet, le Coran décrit celui qui est égaré comme esclave de ses passions, dont fait partie la colère " ne vois tu pas celui qui a pris sa passion pour divinité" (sourate 45 l'agenouillée v.23)
Inversement, celui qui accède au paradis est entièrement purifié de ces sentiments négatifs :"Nous leur enlèverons toute rancune de leur poitrine "(sourate 7 al aaraf v.43) "et ils diront : Louange à Dieu qui a eloigné de nous l'affliction"(sourate 35 le créateur v.34)
Je te souhaite donc, comme à nous tous, qu'Allah t'accorde la paix du Paradis après les épreuve de ce bas monde, même ressuscitée sous la forme d'un gros nounours rose...
abdulwahid- Messages : 230
Date d'inscription : 22/05/2016
Age : 53
Re: Existe-t-il de faux dieux?
@ abdulwahid : Namasté ( : je salue le divin qui est en vous)
Conquerrait-il mille fois mille hommes sur le champ de bataille, en vérité, le plus noble vainqueur est celui qui se conquiert lui-même.
La conquête de soi-même surpasse, en vérité, de loin la conquête de tous autres. Ni un Deva ou un Gandharva, non plus un Mara avec Brahma, ne pourraient changer en défaite la victoire de celui qui s'est dompté et qui vit en se contrôlant sans cesse.
Dhammapada, Sur les Milliers, n°103, 104 et 105
Et :
Selon Buddhadasa : « Nibbana n’a absolument rien à voir avec la mort. Le mot « Nibbana » signifie « fraîcheur ». Autrefois, lorsque ce n’était qu’un mot ordinaire du langage de tous les jours, il voulait déjà dire « fraîcheur ». Quand il est employé dans la langue du Dhamma, dans un contexte religieux, il signifie encore « fraîcheur », mais en référence au refroidissement ou à l’extinction des brûlures provoquées par les kilesa (les réactions émotionnelles) alors que, dans le langage usuel, il signifie le refroidissement de la brûlure d’un feu sur le plan physique. »
Merveilleux vous ne trouvez pas ? Des langages différents, des spiritualités en apparence différentes, certains pourraient croire opposées et vouées à lutter, et au fond une sagesse assez semblable.
Dans la pratique bouddhique les émotions négatives : colère, peur, haine, jalousie, soif de vengeance etc... sont souvent assimilées à un feu qui nous brûle. Nous sommes les premières victimes de ce feu que nous laissons brûler en nous, avant même que nous le laissions sortir sous forme de propos ou de gestes ou même de simples pensées. Il est pas besoin de pratiquer le dhamma du Bouddha Shakyamuni pour se rendre compte que les émotions négatives ne sont pas agréables à ressentir, qui aime la sensation mentale et physique d'être en colère ou haineux contre quelqu'un ou d'avoir peur ? D'ailleurs si l'on est attentif, quand on est en colère, ou honteux, ou haineux, ne ressentons pas une chaleur désagréable dans son corps ? De dit-on pas de quelqu'un qui se met en colère qu'il s'échauffe ?
"l'homme (viril) n'est pas celui qui se lance intrépide au combat, mais celui qui maîtrise sa colère"
Conquerrait-il mille fois mille hommes sur le champ de bataille, en vérité, le plus noble vainqueur est celui qui se conquiert lui-même.
La conquête de soi-même surpasse, en vérité, de loin la conquête de tous autres. Ni un Deva ou un Gandharva, non plus un Mara avec Brahma, ne pourraient changer en défaite la victoire de celui qui s'est dompté et qui vit en se contrôlant sans cesse.
Dhammapada, Sur les Milliers, n°103, 104 et 105
Et :
Le Coran décrit celui qui est égaré comme esclave de ses passions, dont fait partie la colère " ne vois tu pas celui qui a pris sa passion pour divinité" (sourate 45 l'agenouillée v.23)
Inversement, celui qui accède au paradis est entièrement purifié de ces sentiments négatifs :"Nous leur enlèverons toute rancune de leur poitrine "(sourate 7 al aaraf v.43) "
Selon Buddhadasa : « Nibbana n’a absolument rien à voir avec la mort. Le mot « Nibbana » signifie « fraîcheur ». Autrefois, lorsque ce n’était qu’un mot ordinaire du langage de tous les jours, il voulait déjà dire « fraîcheur ». Quand il est employé dans la langue du Dhamma, dans un contexte religieux, il signifie encore « fraîcheur », mais en référence au refroidissement ou à l’extinction des brûlures provoquées par les kilesa (les réactions émotionnelles) alors que, dans le langage usuel, il signifie le refroidissement de la brûlure d’un feu sur le plan physique. »
Merveilleux vous ne trouvez pas ? Des langages différents, des spiritualités en apparence différentes, certains pourraient croire opposées et vouées à lutter, et au fond une sagesse assez semblable.
Dans la pratique bouddhique les émotions négatives : colère, peur, haine, jalousie, soif de vengeance etc... sont souvent assimilées à un feu qui nous brûle. Nous sommes les premières victimes de ce feu que nous laissons brûler en nous, avant même que nous le laissions sortir sous forme de propos ou de gestes ou même de simples pensées. Il est pas besoin de pratiquer le dhamma du Bouddha Shakyamuni pour se rendre compte que les émotions négatives ne sont pas agréables à ressentir, qui aime la sensation mentale et physique d'être en colère ou haineux contre quelqu'un ou d'avoir peur ? D'ailleurs si l'on est attentif, quand on est en colère, ou honteux, ou haineux, ne ressentons pas une chaleur désagréable dans son corps ? De dit-on pas de quelqu'un qui se met en colère qu'il s'échauffe ?
Dernière édition par amandine le Ven 9 Déc - 19:40, édité 1 fois (Raison : J'ai modifié les balise pour les citations, c'est plus clair :))
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Dans la pratique bouddhique les émotions négatives : colère, peur, haine, jalousie, soif de vengeance etc... sont souvent assimilées à un feu qui nous brûle.
hmmm ... minimiserais tu le pouvoir des cendres ? Tu sais compagnon, j'ai plutôt l'impression qu'une colère maitrisée est pire qu'une colère exprimée, un peu comme une bombe à retardement. Qu'en penses tu ?
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
abdulwahid a écrit:
as salam alaikoum...
Maîtriser sa colère ce n'est pas la faire disparaître, mais savoir la contrôler...
Selon le Coran, cela est un attribut de ceux qui ont atteint le degré de la piété véritable (al muttaqin) et de la bienfaisance (al muhsinin) : "ceux qui contiennent leur colère et pardonnent aux gens" (sourate 3 al Imran v.134)...
Il y a également de nombreux hadiths sur ce sujet tels que celui ci :"Celui qui retient sa colère pour la face de Dieu, Celui ci lui remplit le coeur de sérénité et de foi" ou encore "l'homme (viril) n'est pas celui qui se lance intrépide au combat, mais celui qui maîtrise sa colère"
En rapport avec le sujet, le Coran décrit celui qui est égaré comme esclave de ses passions, dont fait partie la colère " ne vois tu pas celui qui a pris sa passion pour divinité" (sourate 45 l'agenouillée v.23)
Inversement, celui qui accède au paradis est entièrement purifié de ces sentiments négatifs :"Nous leur enlèverons toute rancune de leur poitrine "(sourate 7 al aaraf v.43) "et ils diront : Louange à Dieu qui a eloigné de nous l'affliction"(sourate 35 le créateur v.34)
Je te souhaite donc, comme à nous tous, qu'Allah t'accorde la paix du Paradis après les épreuve de ce bas monde, même ressuscitée sous la forme d'un gros nounours rose...
Aleykoum Salam,
Il est vrai qu'il existe des gens qui rayonnent de quiétude. Je crois que c'est ce dont parle compagnon avec les "éveillés" ou bien ce que tu appelles "al muttaqin"
Tu as toi-même une certaine sérénité qui est très apaisante quand on te lis, on ne butte pas sur les cailloux qui reste dans la soupe
Et surement que dans un autre monde, on peut apprécier cet état.
Mais sur notre terre imparfaite, je crois qu'il vaut mieux ne pas étouffer entièrement ce feu qui peut toujours servir.
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Merveilleux vous ne trouvez pas ? Des langages différents, des spiritualités en apparence différentes, certains pourraient croire opposées et vouées à lutter, et au fond une sagesse assez semblable.
Oui, je crois que c'est ça qui prouve que l'âme humaine est aspirée vers le haut. On est tournée vers un même idéal, alors qu'on vit à des époques différentes, des lieux, des contextes, des peuples différents...
Il y a donc un point d'ancrage, j'imagine.
Dans la pratique bouddhique les émotions négatives : colère, peur, haine, jalousie, soif de vengeance etc... sont souvent assimilées à un feu qui nous brûle. Nous sommes les premières victimes de ce feu que nous laissons brûler en nous, avant même que nous le laissions sortir sous forme de propos ou de gestes ou même de simples pensées. Il est pas besoin de pratiquer le dhamma du Bouddha Shakyamuni pour se rendre compte que les émotions négatives ne sont pas agréables à ressentir, qui aime la sensation mentale et physique d'être en colère ou haineux contre quelqu'un ou d'avoir peur ? D'ailleurs si l'on est attentif, quand on est en colère, ou honteux, ou haineux, ne ressentons pas une chaleur désagréable dans son corps ? De dit-on pas de quelqu'un qui se met en colère qu'il s'échauffe ?
Je trouve que c'est un très bon exercice de s'entrainer à ressentir vraiment ces sensations. Et je crois que c'est un vrai travail de les dompter pour pouvoir ne pas en resté esclave et victime. Mais faut il les détruire? Les annihiler? Elles font parti de nous, elles sont aussi notre personnalité et la mémoire de notre histoire. Si qqch me met en feu, c'est parce que ça me parle dans mon histoire.
Non?
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Tala* a écrit:Dans la pratique bouddhique les émotions négatives : colère, peur, haine, jalousie, soif de vengeance etc... sont souvent assimilées à un feu qui nous brûle.
hmmm ... minimiserais tu le pouvoir des cendres ? Tu sais compagnon, j'ai plutôt l'impression qu'une colère maitrisée est pire qu'une colère exprimée, un peu comme une bombe à retardement. Qu'en penses tu ?
Oui, c'est pour cela qu'il faut y aller petit à petit avec son âme, chacun devant trouver son rythme propre dans ce cheminement...On ne peut dire d'une colère qui ne fait que s'emmagasiner intérieurement qu'elle est maîtrisée...au contraire, elle devient un feu dévorant....
abdulwahid- Messages : 230
Date d'inscription : 22/05/2016
Age : 53
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Tala* a écrit:Dans la pratique bouddhique les émotions négatives : colère, peur, haine, jalousie, soif de vengeance etc... sont souvent assimilées à un feu qui nous brûle.
hmmm ... minimiserais tu le pouvoir des cendres ? Tu sais compagnon, j'ai plutôt l'impression qu'une colère maitrisée est pire qu'une colère exprimée, un peu comme une bombe à retardement. Qu'en penses tu ?
Reprenons l'analogie des cendres. Mettons du feu de cheminée. Il y a du bois dans le feu de cheminée, et une étincelle a mis le feu au bois, le bois brûle et dégage de la chaleur.
Maintenant prenons cela au sens symbolique au métaphorique.
Mettons que la cheminée c'est mon ensemble corps/esprit. Que le bois c'est ma croyance en l'ego (le fait de croire qu'il existe quelque chose de durable et indépendant appelé ego), l'étincelle c'est une événement qui donne l'impression d'attaquer, de menacer cet ego, et la flambée soudaine notre réaction pour protéger cet ego : une manifestation de colère. Cette colère dégage une chaleur douloureuse tout autant à l'intérieur de la cheminée (notre corps comme notre esprit) qu'a l'extérieur, avec le risque de brûler aussi les gens qui s'en approchent.
Dans ma signature, il y a cette citation du Bouddha que j'apprécie beaucoup : demeurer en colère c'est comme saisir un charbon ardent avec l'intention de le jeter sur quelqu'un : c'est vous qui vous brûlez.
Tu parles des cendres. Dans une cheminée, je ne crois pas que l'on puisse ranimé un feu avec seulement des cendre, il faut qu'il reste un peu encore de bois chaud sous la cendre.
Maintenant demandons nous : pourquoi au juste nous mettons en colère en général ? Que cherchons nous a faire lorsque nous nous mettons en colère ? Est ce que la colère est vraiment la seule réaction possible dans cette situation ? De plus il y a l'apparition de la colère et le fait d'y céder ou pas. Quand nous sommes en colère sommes nous encore maîtres de nous-mêmes et capables de prendre des décisions appropriées lors des situations ?
Prenons un exemple concret banal : un homme insulte un autre homme et l'insulté réagis par un coup sur l'offenseur. C'est réactif. Purement réactif. Mais à quoi cela sert ? L'offensé s'est senti agressé dans son ego/orgueil/amour propre, et à quoi cela a abouti : un coup.
Maintenant, si l'on arrive à réduire en cendre froides définitivement notre ego, que reste t-il qui soit offensable si l'on nous insulte ? Ou plus précisément dans la pensée bouddhique quand on comprend que l'ego, les bûches dans la cheminée, en fait n'existent pas, qu'elle n'ont aucune existence concrète; qu'y a t-il a enflammer ?
Lors d'une séance de questions réponse une dame a demandé à Thích Nhất Hạnh comment détruire l’ego, comme le tuer, il lui répondit en souriant : c'est impossible, on ne peut pas tuer ce qui n’existe pas, mais par contre on peut détruire la croyance que nous avons de son existence.
Tala, question toute simple, es tu capable de localiser précisément ou est le point d'origine, d'émission de tes pensées ? Ou se loge dans ton corps ta personnalité ? Ce que tu estimes être ton "toi" ? Quand tu as peur, d'ou au juste dans ton corps né ce sentiment ? Même chose de la colère ?
Il y a une sorte de "méthode" que j'ai mise au point a partir de la lecture d'une texte tibétain sur la façon de désamorcer les émotions négative, si cela vous intéresse. Evidemment cela demande de la présence d'esprit mais je crois que c'est utile, et on a pas besoin d'être bouddhiste pour s'en servir
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
@Amandine : Je trouve que c'est un très bon exercice de s'entrainer à ressentir vraiment ces sensations.
Bien distinguer sensations, perception et émotions.
La pratique bouddhique invite à porter l'attention sur chacune. Dans la pensée bouddhique justement ce que nous appelons "individu" ou "ego" est composée de 5 éléments sous "skandhas" : forme, sensations, perceptions, formations mentales, conscience.
Il y a des pratiques de méditations que justement visent à porter l'attention sur chacun. La pratique de base expliquée par le Bouddha en personne qu'est l'attention sur le souffle vise justement a apaiser successivement chacun des skandhas.
Et je crois que c'est un vrai travail de les dompter pour pouvoir ne pas en resté esclave et victime.
Absolument, dans la pratique bouddhique notre esprit est considéré comme une sorte de bête sauvage, indisciplinée, non pas malveillante mais juste sauvage, et l'on apprend à non plus être emporté sur son dos pendant ses ruades continuelles mais à la dompter comme un cavalier, avec les rennes et les étriers. Et d'ailleurs cela doit se faire sans violence car notre esprit est bien mieux si il est calme. Je ne dirais pas qu'il ne demande qu'a être dompté mais presque.
Mais faut il les détruire? Les annihiler? Elles font parti de nous, elles sont aussi notre personnalité et la mémoire de notre histoire. Si qqch me met en feu, c'est parce que ça me parle dans mon histoire.
Non?
Non pas forcément détruire mais comprendre leur nature véritable à savoir impermanentes, transitoires. La pensée bouddhique dit que c'est notre croyance en une individualité comme séparée du reste qui nous fait souffrir. Mais si on y regarde bien, qu'est ce qui nous appartient vraiment dans notre vie, notre histoire, notre personnalité ? Y a t-il quoi que ce soit qui soit un pur produit autonome et indépendant ? Toute notre personnalité et notre histoire se fait constamment en interaction avec d'autres facteurs et le tout change constamment. Y a t-il quoi que ce soit en nous dont on puisse dire : ceci est a moi, rien qu'a moi, totalement indépendant du reste.
Bien distinguer sensations, perception et émotions.
La pratique bouddhique invite à porter l'attention sur chacune. Dans la pensée bouddhique justement ce que nous appelons "individu" ou "ego" est composée de 5 éléments sous "skandhas" : forme, sensations, perceptions, formations mentales, conscience.
Il y a des pratiques de méditations que justement visent à porter l'attention sur chacun. La pratique de base expliquée par le Bouddha en personne qu'est l'attention sur le souffle vise justement a apaiser successivement chacun des skandhas.
Et je crois que c'est un vrai travail de les dompter pour pouvoir ne pas en resté esclave et victime.
Absolument, dans la pratique bouddhique notre esprit est considéré comme une sorte de bête sauvage, indisciplinée, non pas malveillante mais juste sauvage, et l'on apprend à non plus être emporté sur son dos pendant ses ruades continuelles mais à la dompter comme un cavalier, avec les rennes et les étriers. Et d'ailleurs cela doit se faire sans violence car notre esprit est bien mieux si il est calme. Je ne dirais pas qu'il ne demande qu'a être dompté mais presque.
Mais faut il les détruire? Les annihiler? Elles font parti de nous, elles sont aussi notre personnalité et la mémoire de notre histoire. Si qqch me met en feu, c'est parce que ça me parle dans mon histoire.
Non?
Non pas forcément détruire mais comprendre leur nature véritable à savoir impermanentes, transitoires. La pensée bouddhique dit que c'est notre croyance en une individualité comme séparée du reste qui nous fait souffrir. Mais si on y regarde bien, qu'est ce qui nous appartient vraiment dans notre vie, notre histoire, notre personnalité ? Y a t-il quoi que ce soit qui soit un pur produit autonome et indépendant ? Toute notre personnalité et notre histoire se fait constamment en interaction avec d'autres facteurs et le tout change constamment. Y a t-il quoi que ce soit en nous dont on puisse dire : ceci est a moi, rien qu'a moi, totalement indépendant du reste.
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Compagnon a écrit:
Bien distinguer sensations, perception et émotions.
La pratique bouddhique invite à porter l'attention sur chacune. Dans la pensée bouddhique justement ce que nous appelons "individu" ou "ego" est composée de 5 éléments sous "skandhas" : forme, sensations, perceptions, formations mentales, conscience.
Il y a des pratiques de méditations que justement visent à porter l'attention sur chacun. La pratique de base expliquée par le Bouddha en personne qu'est l'attention sur le souffle vise justement a apaiser successivement chacun des skandhas.
Entendu, mais je crois que pour comprendre toutes ces subtilités il faut être un adepte ou au moins un pratiquant
Absolument, dans la pratique bouddhique notre esprit est considéré comme une sorte de bête sauvage, indisciplinée, non pas malveillante mais juste sauvage, et l'on apprend à non plus être emporté sur son dos pendant ses ruades continuelles mais à la dompter comme un cavalier, avec les rennes et les étriers. Et d'ailleurs cela doit se faire sans violence car notre esprit est bien mieux si il est calme. Je ne dirais pas qu'il ne demande qu'a être dompté mais presque.
Là, c'est une image plus facile à saisir.
En ce moment je regarde ces séries très à la mode avec des vampire, loups garous, sorcières, ect... Et la "bête" la force brute s'avère utile à certains moments. Même si la métaphore montre surtout toute la difficulté de dompter la bête en soi.
C'est une question qui mérite d'être posée. Mais je dirais que ce qui est à moi et rien qu'à moi, c'est la produit de tout ça. Et on défend notre petit produit et son fragile équilibre...Non pas forcément détruire mais comprendre leur nature véritable à savoir impermanentes, transitoires. La pensée bouddhique dit que c'est notre croyance en une individualité comme séparée du reste qui nous fait souffrir. Mais si on y regarde bien, qu'est ce qui nous appartient vraiment dans notre vie, notre histoire, notre personnalité ? Y a t-il quoi que ce soit qui soit un pur produit autonome et indépendant ? Toute notre personnalité et notre histoire se fait constamment en interaction avec d'autres facteurs et le tout change constamment. Y a t-il quoi que ce soit en nous dont on puisse dire : ceci est a moi, rien qu'a moi, totalement indépendant du reste.
Invité- Invité
Re: Existe-t-il de faux dieux?
Entendu, mais je crois que pour comprendre toutes ces subtilités il faut être un adepte ou au moins un pratiquant
Oui, forcément. A partir d'un certain niveau d'explication... forcément. Sinon cela peut apparaître technique ou compliqué ou pas clair... De toute façon selon les écoles de pratique il y a plus ou moins de discours d'ordre intellectuels.
C'est une question qui mérite d'être posée. Mais je dirais que ce qui est à moi et rien qu'à moi, c'est la produit de tout ça.
Oui le produit tout à fait, une conjonction de facteurs. Comme l'époque ou nous vivons, le lieu ou nous sommes né, nos parents, qui nous avons rencontré, les choix que nous avons fait, notre héritage génétique etc... une foultitude de facteurs changeant constamment. Certains que nous maîtrisons d'autres non.
Et on défend notre petit produit et son fragile équilibre...
La tendance naturelle en effet est d'être sur la défensive, de tenir très fort à ce "produit". Et de mal accepter quand il y a des changements importants. Comme la perte d'une être cher, une maladie durablement invalidante, la vieillesse, la perte d'un emploi, un changement de résidence forcé, un changement de niveau de vie dans le négatif, la fin d'une relation amoureuse,etc...Quand au besoin d'homéostasie en effet c'est courant.
Oui, forcément. A partir d'un certain niveau d'explication... forcément. Sinon cela peut apparaître technique ou compliqué ou pas clair... De toute façon selon les écoles de pratique il y a plus ou moins de discours d'ordre intellectuels.
C'est une question qui mérite d'être posée. Mais je dirais que ce qui est à moi et rien qu'à moi, c'est la produit de tout ça.
Oui le produit tout à fait, une conjonction de facteurs. Comme l'époque ou nous vivons, le lieu ou nous sommes né, nos parents, qui nous avons rencontré, les choix que nous avons fait, notre héritage génétique etc... une foultitude de facteurs changeant constamment. Certains que nous maîtrisons d'autres non.
Et on défend notre petit produit et son fragile équilibre...
La tendance naturelle en effet est d'être sur la défensive, de tenir très fort à ce "produit". Et de mal accepter quand il y a des changements importants. Comme la perte d'une être cher, une maladie durablement invalidante, la vieillesse, la perte d'un emploi, un changement de résidence forcé, un changement de niveau de vie dans le négatif, la fin d'une relation amoureuse,etc...Quand au besoin d'homéostasie en effet c'est courant.
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