La vie et le mythe.

[Tatonga]

Qui croit aujourd’hui à l’histoire de Caïn, d’Abel, d’Adam, de Noé ?
Personne. Même les enfants de huit ans ne gobent plus ces histoires de Père Noel et les contes de fées.
Le monde a changé, un homme nouveau a émergé.

Les religions vont-elles disparaitre pour autant ? Non. C’est que les religions accompagnent la vie et c’est la vie qui pose problème.
L’homme a compris depuis longtemps, plus ou moins consciemment, que la vie n’avait aucun sens, que c’était un contresens et une absurdité et c’est de là que viennent les religions, l’idée d’une vie imaginaire pour suppléer la réalité d’une vie dénuée de sens.

Car enfin, il faut se rendre à l'évidence, c’est quoi cet animal-homme qui tue d'autres animaux pour les manger, construit des immeubles, perce des trous dans la terre, des tunnels sous l’eau, s’entre-tue, et fait des sauts sur la lune, des sauts de sauterelles ridicules dans un univers aux dimensions infinies ?

A quoi sert la vie en général et l’humanité en particulier ? A RIEN.

L’apparition de la vie a été un accident, un tout petit incident imprévu, une erreur de casting, une petite pourriture, une souillure, une tache, un tout petit champignon dans un tout petit coin de l’univers, dont ont émergé de microscopiques bestioles sans intérêt.
Tout bien considéré, il n'y a vraiment pas de quoi en faire tout un monde.

Le problème, ce n’est donc pas le mythe des religions, elles servent à faire oublier l’absurdité de la vie ; le problème c’est la vie elle-même.
Un jour prochain, un homme placé là où il faut, un Poutine par exemple, prendra pleinement conscience de l’inutilité de toute cette comédié, énervé par tous ces gens, Américains, Saoudiens, Européens…, qui lui cassent les pieds et trouvant fade sa vodka d'un soir, pourrait faire le geste… salutaire : envoyer tout cela en l’air. Une euthanasie générale, et personne ne s’apercevra de rien.
Fini alors la faim, la soif, les maladies, les guerres, la mort, les souffrances, la misère, l’angoisse.

[Dede 95]

Le problème, ce n’est donc pas le mythe des religions, elles servent à faire oublier l’absurdité de la vie ; le problème c’est la vie elle-même.

Oh Oh! Très provocatrice cette phrase!
La vie est absurde parceque les religions l'affirment!

Sinon:
Le vent dans tes cheveux blonds
Le soleil à l'horizon
Quelques mots d'une chanson
Que c'est beau, c'est beau la vie

Un oiseau qui fait la roue
Sur un arbre déjà roux
Et son cri par dessus tout
Que c'est beau, c'est beau la vie.

Tout ce qui tremble et palpite
Tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j'ai cru trop vite
A jamais perdu pour moi

Pouvoir encore regarder
Pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter
Que c'est beau, c'est beau la vie.

Le jazz ouvert dans la nuit
Sa trompette qui nous suit
Dans une rue de Paris
Que c'est beau, c'est beau la vie.

La rouge fleur éclatée
D'un néon qui fait trembler
Nos deux ombres étonnées
Que c'est beau, c'est beau la vie.

Tout ce que j'ai failli perdre
Tout ce qui m'est redonné
Aujourd'hui me monte aux lèvres
En cette fin de journée

Pouvoir encore partager
Ma jeunesse, mes idées
Avec l'amour retrouvé
Que c'est beau, c'est beau la vie.

Pouvoir encore te parler
Pouvoir encore t'embrasser
Te le dire et le chanter
Oui c'est beau, c'est beau la vie.

Optimisme Tatonga...optimisme!

[Tatonga]

Ce n’est pas une question de pessimiste ou de désespoir. Il faut voir les choses de l’extérieur, avec détachement et à leur réelles dimensions et significations.
Qu’est-ce enfin que ces minuscules bestioles carnassières qui se gavent de sang dans un coin de cet immense univers ; qu’elles y prennent du plaisir et souffrent quelle importance cela a-t-il et à quoi cela sert-il ? Qu’elles tiennent à survivre dans leur misérable situation doit-il être pris en compte et en quoi cela change-t-il quoi que ce soit ? Le veau aussi aime perdurer, mais ça ne t'empêche pas de l'immoler pour le manger.Se gaver de sucreries, de vodka, de poésie, de musique, s’émouvoir, se trémousser en se chatouillant, cela ne suffit pas pour constituer un idéal. Ces bestioles elles-mêmes d’ailleurs n’y comprennent rien, elles ne cessent de se demander d’où elles sortent, pourquoi elles sont là et à quoi rime tout ce cinéma. Au point de se réfugier dans le mythe d’une vie imaginaire avec des dieux qui lui donneraient un sens.
Combien de temps cela va-t-il durer qu’est-ce tout cela si ce n’est une tache sur la joue de l’univers, qu’il vaut mieux essuyer au plus vite, au lieu de laisser perdurer ces pratiques sado-maso sans queue ni tête.
Avec un Dieu, oui, on pourrait laisser courir, patienter pour voir la suite, mais il n’y a rien, et le seul qu’on nous ait fait entrevoir par l’imagination n’est même pas très recommandable. Tu vois, même le rêve n’est pas tout rose.

[Dede 95]

Bah oui mais moi je vois les choses ....de l'intérieur! Il n'y a que là qu'on ressent leur dimensions!
On me reproche d'être trop matérialiste, mais c'est comme ça, on se refait pas à mon age!

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