Faut-il tout niveler ?
5 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Faut-il tout niveler ?
Hélas les inutiles de la société sont souvent ceux qui parlent beaucoup pour ne rien dire, mais qui par le biais des forum et l'anonymat se donnent de l'importance.
HorizonB se prétend médecin, ce qui peut être vrai, mais quand on lui demande les preuves ....il disparait!
HorizonB se prétend médecin, ce qui peut être vrai, mais quand on lui demande les preuves ....il disparait!
Dede 95- Messages : 2057
Date d'inscription : 01/02/2016
Age : 81
Localisation : Corse et Région Parisienne
Re: Faut-il tout niveler ?
Ce qui est grave, c'est de parler d'argumentation à tout bout de champ, là où il n'y a aucunement matière à argumenter, voilà ce qui est grave. Vous avez entendu ce mot et vous vous êtes dit que ça ferait bon effet de le répéter. Les effets de manches, c'est ça, les effets de manches c'est quand on va chercher des mots rares parfaitement inutiles pour en parsemer ses textes dans l'espoir de donner de soi l'image de ce qu'on n'a pas réussi à être, de vouloir citer coûte que coûte des extraits d'auteurs, peu importe qu'ils contredisent nos propos qu'ils sont supposés étayer, les effets de manches c'est quand on ne trouve pas d'autres moyens de se faire valoir que de parler des limites de ceux qu'on est loin d'égaler, de le répéter et de le répéter dans l'espoir de le faire croire à force de le répéter... et sans la moindre preuve tout en répétant qu'on aime les preuves.HorizonB a écrit:
Tu brasses de l'air, tu fais des effets de manches, mais tu n'argumentes aucunement. Loin de me pâmer d'admiration devant toi ni de me prosterner devant quiconque, je vois surtout tes limites. Rassura toi tout le monde en a, il faut seulement en avoir conscience.
Comme c'est étrange que les limites de Tatonga deviennent pour toi un souci
Très étrange et très suspect que ce soient les écrits de Tatonga que l'on trouve incompréhensibles et qu'on veuille lui enseigner l'étymologie et l'orthographe. Ha le joli mot ! L'étymologie !
Tu t'es trompé de cible ; pour te mettre en valeur, il fallait trouver autre chose. Tu es tombé sur le scalpel de Tatonga, et Tatonga peut dépecer et mettre à nu un âne plus vite que le plus habile des chirurgiens.
Remarque que je comprends les frustrations. J'ai toujours dit que l'école ne devrait pas mettre trop tôt les enfants à la rue ; ils deviennent la proie de magazines populaires de vulgarisation qui, loin de former leur esprit, les abrutissent. Et on les voit errer partout pour essayer de donner d'eux l'image de ce qu'ils ont raté d'être, mais ça ne marche pas, ça ne peut pas marcher, tout ce qu'ils obtiennent c'est d'être ridicules.
Non, l'école ne devrait pas mettre les enfants trop tôt à la rue. Il faut d'abord former leur esprit critique, leur apprendre la rigueur et à être cohérents, car des lacunes à ce niveau-là ne peuvent pas se cacher, ça reste trop et toujours visible. Après, le reste, ce n'est pas grave, ça viendra tout seul. Et quand il s'agit de filles, le préjudice est double ; elles perdent jusqu'à leur féminité à force de se frotter aux dockers et finissent poufiasses, êtres dénaturés, à errer sur les quais et dans les tavernes.
Tatonga- Admin
- Messages : 7402
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Faut-il tout niveler ?
Tout cela pour dire quoi Tatonga, juste montrer que tu es en colère
Relis ce dernier message que tu viens d'écrire et dis-moi ce qu'il y a d'intéressant là-dedans, je n'y vois rien, juste parler pour ne rien dire ou une vague capucinade qui se perd dans les méandres de tes turpitudes...
Faut-il tout niveler est le sujet du topic, apparemment tu en fais la démonstration, oui !
Relis ce dernier message que tu viens d'écrire et dis-moi ce qu'il y a d'intéressant là-dedans, je n'y vois rien, juste parler pour ne rien dire ou une vague capucinade qui se perd dans les méandres de tes turpitudes...
Faut-il tout niveler est le sujet du topic, apparemment tu en fais la démonstration, oui !
HorizonB- Messages : 184
Date d'inscription : 17/07/2019
Age : 74
Re: Faut-il tout niveler ?
Un peu misogyne, Tatonga? Y aurait-il des poésies sans le charme et la beauté des femmes, surtout quand elles sont en fleur? Relis sur Internet le poème de Baudelaire dans les Fleurs du Mal: "Une martyre".
"Elle est bien jeune encore. Son âme exaspérée
Et ses sens par l'ennui mordus
S'étaient-ils entrouverts à la meute altérée
Des désirs errants et perdus?"
Quant à les niveler, surtout pas!...
"Elle est bien jeune encore. Son âme exaspérée
Et ses sens par l'ennui mordus
S'étaient-ils entrouverts à la meute altérée
Des désirs errants et perdus?"
Quant à les niveler, surtout pas!...
gaston21- Messages : 2436
Date d'inscription : 17/12/2016
Age : 91
Re: Faut-il tout niveler ?
Il ne faut pas confondre femme et hommasse, cette créature monstrueuse contre-nature, une insulte aux femmes et à Dieu.gaston21 a écrit:Un peu misogyne, Tatonga? Y aurait-il des poésies sans le charme et la beauté des femmes, surtout quand elles sont en fleur? Relis sur Internet le poème de Baudelaire dans les Fleurs du Mal: "Une martyre".
Baudelaire chantait jusqu'au jour où il a vu passer une hommasse. Cela l'a rendu cinglé:
Les hallucinations commencent. Les objets extérieurs prennent des apparences monstrueuses. Ils se révèlent à vous sous des formes inconnues jusque-là. Puis ils se déforment, se transforment, et enfin ils entrent dans votre être, ou bien vous entrez en eux. Les équivoques les plus singulières, les transpositions d’idées les plus inexplicables ont lieu. Les sons ont une couleur, les couleurs ont une musique… Vous êtes assis et vous fumez ; vous croyez être assis dans votre pipe, et c’est vous que votre pipe fume ; c’est vous qui vous exhalez sous la forme de nuages bleuâtres.
Tatonga- Admin
- Messages : 7402
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Faut-il tout niveler ?
Il est vrai que Baudelaire a beaucoup "fumé" et ne s'est pas contenté que de "fumer"! Lire "Les Paradis artificiels". Mais j'adore ses poésies qui nous transportent dans un monde plein de nostalgie.
Le poème que je me récite souvent:
" Femmes damnées (2)"
A la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.
Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête,
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin.
De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait, tout parait sa fragile beauté.
Etendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
Delphine la couvait avec des yeux ardents,
Comme un animal fort qui surveille une proie,
Après l'avoir d'abord marquée avec les dents.
Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
Superbe, elle humait voluptueusement
Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle,
Comme pour recueillir un doux remerciement.
Elle cherchait dans l'oeil de sa pâle victime
Le cantique muet que chante le plaisir,
Et cette gratitude infinie et sublime
Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir.
- " Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses ?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?
Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents,
Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants ;
Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
De chevaux et de boeufs aux sabots sans pitié...
Hippolyte, ô ma soeur ! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,
Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles !
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin ! "
Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête :
- " Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
Comme après un nocturne et terrible repas.
Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Et de noirs bataillons de fantômes épars,
Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.
Avons-nous donc commis une action étrange ?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
Je frissonne de peur quand tu me dis : " Mon ange ! "
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.
Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée !
Toi que j'aime à jamais, ma soeur d'élection,
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition ! "
Delphine secouant sa crinière tragique,
Et comme trépignant sur le trépied de fer,
L'oeil fatal, répondit d'une voix despotique :
- " Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?
Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !
Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour !
Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide ;
Cours offrir un coeur vierge à ses cruels baisers ;
Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...
On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître ! "
Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain : - " Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant ; cet abîme est mon cœur !
Brûlant comme un volcan, profond comme le vide !
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.
Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos !
Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux ! "
- Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l'enfer éternel !
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,
Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage.
Ombres folles, courez au but de vos désirs ;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.
Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes ;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.
L'âpre stérilité de votre jouissance
Altère votre soif et roidit votre peau,
Et le vent furibond de la concupiscence
Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau.
Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
A travers les déserts courez comme les loups ;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous !
Le poème que je me récite souvent:
" Femmes damnées (2)"
A la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.
Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête,
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin.
De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait, tout parait sa fragile beauté.
Etendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
Delphine la couvait avec des yeux ardents,
Comme un animal fort qui surveille une proie,
Après l'avoir d'abord marquée avec les dents.
Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
Superbe, elle humait voluptueusement
Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle,
Comme pour recueillir un doux remerciement.
Elle cherchait dans l'oeil de sa pâle victime
Le cantique muet que chante le plaisir,
Et cette gratitude infinie et sublime
Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir.
- " Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses ?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?
Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents,
Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants ;
Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
De chevaux et de boeufs aux sabots sans pitié...
Hippolyte, ô ma soeur ! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,
Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles !
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin ! "
Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête :
- " Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
Comme après un nocturne et terrible repas.
Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Et de noirs bataillons de fantômes épars,
Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.
Avons-nous donc commis une action étrange ?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
Je frissonne de peur quand tu me dis : " Mon ange ! "
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.
Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée !
Toi que j'aime à jamais, ma soeur d'élection,
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition ! "
Delphine secouant sa crinière tragique,
Et comme trépignant sur le trépied de fer,
L'oeil fatal, répondit d'une voix despotique :
- " Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?
Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !
Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour !
Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide ;
Cours offrir un coeur vierge à ses cruels baisers ;
Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...
On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître ! "
Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain : - " Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant ; cet abîme est mon cœur !
Brûlant comme un volcan, profond comme le vide !
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.
Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos !
Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux ! "
- Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l'enfer éternel !
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,
Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage.
Ombres folles, courez au but de vos désirs ;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.
Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes ;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.
L'âpre stérilité de votre jouissance
Altère votre soif et roidit votre peau,
Et le vent furibond de la concupiscence
Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau.
Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
A travers les déserts courez comme les loups ;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous !
gaston21- Messages : 2436
Date d'inscription : 17/12/2016
Age : 91
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Faut-il aimer tout le monde ?
» Faut-il abolir l'esclavage ?
» Tout étonne.
» Faut savoir !
» Faut un diplôme.
» Faut-il abolir l'esclavage ?
» Tout étonne.
» Faut savoir !
» Faut un diplôme.
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum