forum-religions: la maison d'Inès
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Le permis d'enfanter

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Tatonga
gaston21
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PERMIS - Le permis d'enfanter - Page 3 Empty Re: Le permis d'enfanter

Message par Invité Ven 6 Déc - 18:09

septour a écrit:Ceci dit, il n'y a aucune erreur de ta part, tu peux avoir le rapport que tu veux avec ces enfants que tu crois malheureux.Very Happy  

Je ne parle pas de moi. Je me demande la responsabilité de nous tous, des professionnel aussi (moi ce n'est pas mon domaine, je ne travail qu'avec des adultes).
Mais je crois qu'avant il y avait toujours une grand-mère, une tante, une voisine, ou un voisin qui captait ce qui se passait et l'éducation de l'enfant ne revenait pas à la mère seule. La j'élimine volontairement le père car de nombreuses femmes en difficultés, sont en plus seule, ou accompagné de compagnons qui ne sont pas les pères de l'enfant, et ne prennent pas cette place, au contraire.

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Message par Invité Sam 12 Déc - 15:32

Le permis d’enfanter /La frontière

Voici encore un petit bout.


1-Kimberley, au sommet du monde. :


2-Marie-Amélie, fille de JMI:


3-Gaston a un secret. :


4-Jason et ses amis.:


5-Romain, le rédacteur en chef du journal de JMI:


5-Grenache, le chien de Gaston, :

6-Jason et Marie-Amélie. :


7-Kayan en est témoin.

Kayan, c’est une brave dame, la quarantaine, sa boite à sandwich bio dans les mains, elle les trouve plutôt attendrissant. Elle travaille la nuit, sa fille de 20 ans travaille le jour. Ça leur évite de payer une location à deux chambres. Cette fille qu’elle a eue seule, s’il y avait un père, elle l’a soigneusement effacé de sa mémoire. Un jeune journaliste du Monde Reconstruit était venu l’interviewer, il s’appelait Romain. Elle avait dit qu’elle était forte, que sa fille elle saurait l’élever seule, que ce n’était pas un accident qu’elle l’aimait et qu’elle en était fière. Il avait écrit : « A l’heure où élever un enfant relève du choix égoïste d’un couple inconscient, qui sont ces femmes qui bravent la morale et la raison ? Malgré une politique forte de dénatalité votée et appliquées depuis plus de dix-huit mois, sans éducation, sans perspective d’avenir, sans couple ni famille, qui sont ces femmes marginalisées qui mettent délibérément au monde des enfants que la société devra assumer à leur place. Qui sont ces femmes ? C’est Kayan » Il ne lui avait pas envoyé l’article, et elle était tombée face à sa photo en allumant son smartphone. Elle avait trouvé que la photo était bien prise. On est toujours belle à vingt ans, elle était encore plus belle avec la vie qu’elle portait dans son ventre. Elle avait ri, elle avait dit : ce mec est un con ! Il avait raison, c’était dur. Surtout depuis que l’aide financière n’était accordée qu’aux mères qui renonçaient à leurs droits parentaux. Elle avait gardé sa fille. Ce n’était pas grand-chose les colis qu’apportaient Guy Gillet. Quelques couches, quelques vivres. Et puis on a dit dans les journaux que ces associations promouvaient les grossesses à risque, qu’ils cachaient des migrants. Romain a écrit : « tant qu’on nourrit les cafards, il ne faut pas s’insurger qu’ils se multiplient. Commençons par mettre un couvercle sur la poubelle ». C’était devenu plus dur, mais elle avait élevé Sonnie.
Elle avait déjà croisé Marie-Amélie, elle l’avait trouvé belle comme une poupée, belle comme sa fille à elle. Elle n’avait jamais pensé que c’était la fille de JMI. De toute façon elle n’aimait pas les journalistes, surtout pas ceux du monde reconstruit. Kayan, son sandwich bio et Jason étaient arrivés en papotant du temps qu’il fait. Ils avaient traversé la salle commune en direction de la cuisine commune et s’apprêtaient à partager leur repas. En oubliant pas de se donner respectivement les points de socialisation associés à cette action tout à fait naturelle. Elle avait vu une fille dans ses yeux. Dans son regard qui cherchait dans tous les coins. Elle avait vu l’absence d’une fille et le regard qui espère. Kayan travaillait la nuit, elle aimait ça. Cette fille qu’elle avait eu seule, c’était Sonnie. Malgré le contrôle de l’accompagnement intensif, malgré les nuits en dortoir, malgré tout, elle n’avait pas lâché sa fille. Sonnie et elle avaient leur logement. Sonnie et Jason, ils s’étaient aimés mais c’était fini. Et Jason, c’était un peu son enfant aussi. Pourtant ça lui a fit un choc quand elle l’a vu :  L’amour, a toujours le même visage. Ils ont fermé les cafés, évalué les échanges, optimisé les corps, mais l’amour, ils ne l’ont pas encore éteint. Jason partait, Marie-Amélie arrivait. Elle l’a vu de loin, a traversé la pièce filant droit sur lui. Kayan avait serré la boite à sandwich dans ses mains, comme pour éviter la catastrophe. Marie-Amélie s’est arrêtée brusquement, elle a dit « Bonjour Jason » Elle l’a dit comme ça. Et il s’est tourné vers elle. Kayan est témoin que tout s’est passé ainsi. Leurs regards se sont rencontrés et tout est revenue à l’esprit de Kayan. Comme si c’était hier, elle l’a reconnu : L’amour, cette catastrophe, ce cataclysme. Le gouvernement n’en viendra pas à bout, l’amour ravagera toujours tout. Kayan l’a vu, comme elle voit sa boite à sandwiche, elle pourrait le jurer. Il y avait Marie-Amélie et en face d’elle Jason a souri. Kayan s’est rappelé qu’il y a vingt ans elle avait aimé. Elle avait aimé un homme qui était parti en zone non-assainie. Un garçon qui ne savait pas baisser les yeux, un garçon qui ne l’avait pas emmenée, pas prévenue, qu’elle avait juré d’oublier. Elle avait oublié et n’avait plus aimé que Sonnie. Mais l’amour n’avait pas disparu. Il frappait encore et Kayan en était cette nuit le témoin.  Marie-Amélie perdrait tout et Jason perdrait Marie-Amélie. Kayan a jeté sa boite à sandwich, comme s’il était encore possible de déjouer la prophétie. Elle a tremblé pour eux.
- Kayan ! Voyons, ne jeter pas cette jolie boite. l’a interrompu un travailleur qui passait par là. Elle peut encore servir, et puis il ne faut pas la mettre dans les ordures non recyclables.
L’homme l’a récupéré dans la poubelle et lui a tendu.

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Message par Invité Mer 16 Déc - 0:56


9- La fille trouvée dans la forêt.
Samedi 29 mai 2121 9h30


L’odeur du café flotte dans la pièce, le bruit des tasses que l’on débarrasse, cette maison qu’il adore, il est temps d’aller promener son compagnon. Grenache lui a fait signe, et il pourrait vous jurer qu’il comprend ce chien.
- Allez ! Vient mon vieux.
Gaston aime rappeler à Grenache qu’il est vieux, ça lui donne un instant le sentiment de ne pas être seul. Une journée comme celle d’hier qui s’annonce.
- Cette fois tu ne nous ramènes pas une gamine à la maison, parce qu’à mon âge, on n’a plus l’âge de pouponner. Et puis la Belle, ça lui fait trop d’émotion, ce n’est pas bon non plus pour elle.
Gaston arrive au bout de son jardin, ouvre le portillon et Grenache part à toute vitesse en direction du bois. « Que va-t-on faire de cette gamine » se demande Gaston en marchant le long du chemin. Soudain Grenache réapparait ventre à terre, plus rapide qu’à l’aller. Il dépasse Gaston sans s’arrêter, il fonce vers la maison, saute le portillon du jardin et se précipite dans sa cabane.
- Ben nom de Dieu ! s’exclame Gaston. Qu’est-ce qu’il t’arrive encore ?
Bien longtemps après son chien, Gaston entend enfin le bruit du moteur. C’est une voiture de la Brigade de Gestion Animalière qui arrive. La fameuse GA. Misère. Ils vont trouver son chien… Et la petite clandestine ! Gaston reste figé. De toute façon, il ne sait plus courir comme à l’époque. Il savait qu’ils viendraient un jour mais là, ils ont vraiment mal choisi leur jour. Il s’avance vers eux pour les accueillir. Son journal de bord sonne. Il n’aime pas cette machine. Il regarde l’écran.
« Retiens-les, on fait le ménage. Geveil »
« Geveil ? Mais que fait-il chez moi ? » se fâche un peu Gaston, « vieille canaille ! Il se pourrait bien qu’il courtise la Belle pendant que je fais ma promenade journalière avec ce brave Grenache. Ah vraiment, ni ami, ni amour, rien sur cette terre ne veut Grenache. Il n’y a que son chien de fidèle en ce bas monde. » Papi Gaston va au-devant d’eux.
C’est de la terre et des cailloux. Simplement. Sur le bord du chemin il y a quelques fleurs, c’est un miracle, le retour de la nature. Gaston pensait mourir sans revoir une fleur. Il pensait aussi qu’on le laisserait finir sa vie en paix, avec Grenache et la Belle, avec Geveil aussi pour penser le monde et le contester encore un peu. Il ne pensait pas revoir les brigades enter chez lui, il ne pensait pas qu’ils chercheraient un chien et il ne pensait pas qu’il cacherait une fille. Ça lui en rappelle des souvenirs, quand il aidait les non identifiés à se procurer des faux papiers. Quand il dormait en planque avec eux dans la forêt et quand il a connu le tout jeune Tatonga. Ça fait longtemps, il savait déjà qu’il changerait le monde ce Tatonga.
- Hé ! Messieurs ! crie Gaston en levant les bras. Que faites-vous ?! et il se plante devant la voiture de la Gestion Animalière.
- Poussez-vous, nous avons une mission à accomplir dans cette maison. Répond un agent par la vitre baissée.
- Eh bien messieurs ! Ce chemin n’est pas accrédité pour les véhicules, il y a une autre entrée par la façade de la maison. Vous faites un bruit assourdissant. J’ai vu ici messieurs un insecte de grande rareté, et je comptais vous le signaler avec mon magnifique ordinateur de bord. C’est une coccinelle voyez-vous. Et le bruit de votre moteur l’effraie. J’ai acheté cette maison il y a vingt ans et une simple fourmi, c’était déjà un miracle d’en trouver une. Alors grâce à votre merveilleux travail, les insectes reviennent et il faut être méticuleux. Venez-vous pour la coccinelle ? demande ingénieusement Gaston.
C’en est trop. L’agent sort de sa voiture.
- Donne-moi immédiatement ton ordinateur de bord vieillard.
- Oh ! Vieillard ? Monsieur j’ai à peine 87 ans, j’ai encore toute une vie devant moi, je ne vous permets pas.
L’agent saisi la machine et ça fait « clic ». Clic ? Se demande Gaston. Derrière l’agent de le GA, un homme plus tout jeune, le prend en photo. Puis il avance et lui tend la main.
- Bonjour, je suis Marc du Monde Reconstruit. Je suis la GA pour une journée, je me permets de prendre quelques photos de votre cadre de vie, c’est très beau par ici.
- Ah ! Répond Gaston. Le Monde Reconstruit. Je l’achète toujours. J’aime sa version papier. C’est le seul qui parle encore de politique, la vraie. Pourriez vous prendre en photo cette brigade qui roule sur un chemin protégé. C’est honteux. C’est tout de même un délit qui mérite d’être signalé. Et ce gamin en uniforme m’a appelé vieillard. C’est irrespectueux. Je ne suis pas si vieux.
Marc sourit, il n’est pas dupe. Mais il a bien envie de voir le chien, il préfère ne pas faire capoter la perquisition. Pourtant cette vieille fripouille lui est sympathique.
- Laissez-moi monter dans votre auto, je vais vous monter par ou passer. Et puis ça fait une éternité que je n’ai pas dépassé la vitesse d’un vélo, ça me manque.
L’agent parle à son tableau de bord :
- Chef, je vais mettre Gaston Déclose en état d’arrestation pour refus d’obtempérer. Je procède à son embarcation dans notre véhicule.
- Et vous le journaliste, vous ne protestez pas ? Vous le laisser m’embraquer comme ça ?
Marc approche de Gaston, il prend une magnifique photo de lui, tout souriant, les mains en l’air, comme lors d’un braquage. En fond il y a un grand ciel bleu et le vert des arbres. Il a le sourire de l’homme qui se fait embarquer pour en protéger un autre. Le sourire de celui qui sait pourquoi il vit. Tout ça pour un chien… Marc savait que ça ferait une belle photo.

Geveil était arrivé en trombe dans la maison de Gaston. « Ils arrivent », avait-il annoncé sans crier. La Belle n’avait pas daigné le regarder, alors il l’avait attrapé par le bras. « Tu fais quoi avec ta gamine ? Tu les laisses la prendre en charge ou tu continues à la cacher ? »
- Tu plaisantes ! avait repris la Belle. Jamais sous mon toit on a donné un clandestin au gouvernement.
- Elle est mineure, ils en prendront soin. Ce n’est plus l’époque de la chasse aux non-identifiés.
- Jamais ! répond la Belle.
- D’accord. Répond Geveil.
La brigade arrivait par le jardin, impossible de filer. Geveil prévient rapidement Gaston de les retenir s’il le peut. Mais il a peu d’espoir, Gaston ne regarde jamais son journal de bord, il envoie un message à effacement automatique. Un truc que lui a fournit le réseau de Tatonga.
Geveil et la Belle se précipitent dans la chambre, la jeune fille dort. Elle se réveille en sursaut.
- La cabane, dit la Belle, c’est la meilleure planque.
La jeune fille ne comprend pas tout, la Belle lui explique vite, et l’aide à mettre une paire de pantoufles. Geveil est déjà parti à la cabane. Il voit alors Grenache sauter par-dessus le portillon, tel un cheval à l’hippodrome. Majestueux. Puis il dévale dans sa direction. Geveil ouvre rapidement la porte et la bête se précipite à l’intérieur de la cabane du jardin. Grenache se jette sous une planche et disparait.
- Et corniaud ! Comment tu as fait ça ?
En s’approchant, Geveil découvre que Grenache s’est fait un trou sous le plancher. Il a rongé une latte, et s’est creusé une véritable niche sous le bois. Grenache s’y faufile et se terre, silencieux.
- Ma parole ! Tu es la réincarnation de l’un des notre toi ? Tu as déjà fait de la résistance Grenache ? Mais il va falloir laisser ta cachette à plus fragile que toi mon brave.
Geveil essaie d’appeler le chien, de le faire sortir. Impossible. La Belle arrive avec la fille.
- Voilà, j’ai pris une couverture, elle se cachera dessous, mais s’ils viennent jusque-là, ils la trouveront.
- Il faudra les occuper dans la cuisine ou le reste de la maison. Elle pourra filer dans le bois, avant qu’ils arrivent au garage. Sauf s’ils entrent par le jardin… Regarde, il y a une entrée pour se glisser sous le plancher.
- Non … Dis la jeune fille qui est effrayée par Grenache.
- Enfin, tu parles se réjouit la Belle.
Grenache s’enfonce encore plus profondément dans son terrier.
- Allez, viens, insiste Geveil pour faire sortir le chien.
Ils entendent la voiture sur le sentier. Et décident de laisser tomber cette plaque. Ils l’aident à monter sur le toit. Il y a une plateforme, elle s’y allonge et ils la recouvrent avec la couverture. C’est sommaire mais ça marche parfois.
Geveil descend péniblement du toit, rattrapé à l’atterrissage par la Belle qui suit la manœuvre d’en bas. A ce moment, le portillon du jardin s’ouvre.
- Salaud ! s’écrie Gaston. Que fait il avec ma femme dans ses bras !!!?
Derrière lui, le jeune policier de le GA et derrière le policier, l’appareil photo qui cache Marc. Gaston sert les poings, prêt à en découdre.
- Mais enfin, vous êtes de vrais sauvages, s’indigne le jeune policier qui n’a jamais vu une bagarre de sa vie.
- Geveil ! s’exclame Marc, qui reconnait un vieil ami.
- Ciel, mon mari, répond la Belle d’un ton blasé, tu vas me rejouer un vaudeville ?
- Qu’est ce que tu fais dans les bras de Geveil.
- C’est lui qui était dans mes bras ! réponds la Belle sans se laisser démonter.
Le policier ne comprend rien à cet imbroglio. La Belle ne peut expliquer comment elle se retrouve dans cette situation, ne pouvant justifier pourquoi Geveil aurait sauté du toit.
- Calmez-vous ! se fâche le policier. Je cherche un chien. Et vous ? demande-t-il à Marc le journaliste, qui est cet homme et comment le connaissez-vous ?
- Ah ! Cet homme a fait de moi un journaliste. Et s’il est là vous aurez de la chance de trouver un chien, si ce n’est pas un groupe entier de combattants hors frontière qu’il a infiltré dans cette cabane de jardin.
Marc éclate de rire. Gaston se fige, il pense à la gamine. Tout le monde y pense. Geveil et la Belle tentent alors de faire diversion.
- Tu ne dis rien toi ! Se fâche la Belle en regardant Geveil. Ils ont roulé sur mon chemin, un lieu de réintroduction d’insecte hautement protégé. Ah ! Il est beau le gouvernement réunifié, il ne respecte pas ses propres règles !
- Marc, s’il te reste un peu de te vocation de journaliste, j’espère bien que tu ne manqueras pas de faire éclater cette vérité au grand jour, proteste Geveil.
- Je ne suis pas dupe de votre manège, interrompt le policier, ça a assez duré, ouvrez ce garage.
- Il est toujours ouvert, répond la Belle, vous n’y trouverez rien, dans le défis de son regard, Gaston revoit comme la Belle est Belle et l’a toujours été.
Le sang de Gaston ne fait qu’un tour. Son Grenache, son fidèle ami, son meilleur ami, ils vont l’attraper avec un collier électrique et le faire finir sa vie dans une cage. Plutôt mourir que perdre l’un des siens. Quand ils se cachaient dans la forêt c’était ça la devise. Savez vous combien de force peut mobiliser un papi de 87 ? Et bien ce jour Geveil a pu en avoir une idée très précise. Oh, bien sur pas autant qu’autrefois, mais assez pour envoyer un bon coup de poing en pleine poire à son vieux pote.
- Qu’as-tu fait à ma femme ? Crie Gaston en frappant.
Il pense plutôt à son chien qui risque de finir sa vie en cage, et ça lui a donné des ailes. Geveil est tout sonné mais pas assez pour se laisser dire n’importe quoi.
- TA femme ! TON fils, TA propriété, tu penses pouvoir posséder un humain avec un adjectif possessif ! Aimer n’est pas posséder. Se fâche l’autre vieux. Pas vraiment fâché pour le coup mais ses valeurs, il ne faut pas y toucher.
La diversion marche un temps puis le regard du policier tombe sur une caisse contre le mur de la cabane. Vous êtes monté faire quoi sur le toit demande le jeune homme. C’est qu’ils sont intelligents tous ces jeunes élevés avec des ordinateurs de bords, ils en ont passé des heures à étudier les énigmes et les planques. Il pousse la caisse et monte dessus, il va se hisser sur le toit. A ce moment, Un grand facas provient du garage, Grenache sort en courant. Le policier de la GA saute de la caisse et lui part après. Grenache saute par-dessus le portail et part rapidement au loin.
- Ca va vous couter une fortune ! crie le policier furieux à Gaston.
- Je n’ai jamais vu ce chien, répond le vieux, l’air d’un innocent.
- Et moi ! ajoute la vieille, je n’aurais jamais voulu de ça chez moi.
- Je n’ai pas de temps à perdre avec vous, mais je reviendrai très bientôt.
Le policier appelle ses collègues de la GA à battre toute la campagne autour de la maison, a chercher Grenache partout. Et il s’en va. Marc fait un clin d’œil à son ancien prof. Et monte en voiture aussi. Ils partent.
Une larme coule sur la joue de Gaston.
- Mais pourquoi il est sorti cet idiot, ce bourge d’idiot sanglote Gaston.
- Il s’est sacrifié pour la petite, répond Geveil. C’est l’un des nôtres ton chien, c’est un brave.
- Ça c’est vrai ajoute la Belle, c’est un des nôtres et on va le récupérer. Quoi qu’il en coute.
- Et puis tu sais Gaston, ajoute Geveil, la Belle elle m’a juste aidé à descendre du toit.
- Je le sais bien, se fâche Gaston, que voudrais tu qu’elle fasse d’un vilain comme toi. MA femme !

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