Extrait de la vie du prophète sws
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Extrait de la vie du prophète sws
C’est à La Mecque, dans la péninsule Arabique, que l'îslâm voit le jour. Les Arabes sont alors majoritairement polythéistes, même s’il se trouve parmi eux des juifs, des chrétiens (surtout dans la région de Yathrib, ancien nom de la ville de Médine), mais aussi des hunafâ’*, ni juif ni chrétiens, qui prônent un monothéisme de tradition abrahamique et refusent le culte des idoles.
Géographiquement, la Péninsule se trouve à l’épicentre des tensions entre deux grands empires — byzantin, sassanide-perse — que l’expansion rapide de /îslâm va surprendre et ébranler. Dans ce premier chapitre, on rappellera les principales étapes de la vie du Prophète Muhammad, telle que la rapporte la tradition musulmane ; elles constituent ce à quoi croie l'immense majorité des
musulmans, au-delà des différentes branches (sunnites! chiites) et des courants de pensée (littéralisme, réformisme, mysticisme).
*
Muhammad et la naissance d’une religion
Pour élaborer l’essentiel de ce qui est devenu la tradition musulmane, savants et historiens musulmans se sont référés, au cours des siècles, à trois sources
primordiales. La première est le Coran, les deux autres sont les traditions prophétiques et les différentes
biographies (sïrah*) du Prophète. Les ouvrages historiques très connus, celui du célèbre Tabarï notamment, s’appuient sur ces sources primaires, ajoutant parfoisdes récits provenant des traditions juive ou chrétienne.
Il faut garder à l’esprit que l’essentiel des faits rapportés, à l’origine, provenait
de la tradition orale, de sorte que la précision des dates et des lieux n’était pas garantie. Au cours des siècles, des vérifications scrupuleuses ont permis de
remettre en question certains récits, de réajuster certaines dates, voire de rejeter purement et simplement certaines traditions prophétiques. Ce travail critique est
toujours en cours et de nombreuses investigations restent à entreprendre.
Naissance
Selon Ibn Ishàq, l’un de ses premiers biographes, Muhammad serait né « un
lundi, le 12, pendant la nuit du mois de Rabï' al-Awwal, l’année de l’éléphant
1 »,
qui correspond à l’année 570. L’exactitude de ce jour a été discutée (le calendrier musulman est lunaire), mais la majorité des musulmans la retient dans de nombreux pays, surtout certains courants mystiques, notamment pour célébrer sa naissance (al-mawlid al-nabawî).
Son père, Abd Allah, est mort lorsque sa mère, Àminah, était enceinte de deux mois. Orphelin de père, Muhammad, quoique issu du noble clan mecquois
des Banü Hàshim, vient donc au monde dans une situation sociale fragilisée. Sa mère, contrainte de tenir son rang, n’a pas les moyens de subvenir aux besoins
de sa famille. Il était de coutume, à La Mecque, de confier son enfant à une nourrice des tribus bédouines nomadisant dans le désert proche. Cependant,
parce qu’il est orphelin de père, les nourrices refusent l’une après l’autre de prendre en charge cet enfant dont elles craignent de ne tirer aucun bénéfice.
C’est finalement Halïmah, arrivée la dernière, quand tous les nourrissons ont été placés, qui accepte d’emmener Muhammad, afin ne pas rentrer bredouille au village. Pendant quatre ans, l’enfant va grandir au désert avec Halïmah, dans des conditions de dénuement qui ne seront pas sans répercussions sur sa vie future.
Orphelin
Un jour, sa nourrice prend peur : ayant déjà perçu des phénomènes étranges
autour de l’enfant et craignant tout à coup que celui-ci ne soit atteint d’une
maladie, elle décide de le rendre à sa mère. Muhammad va rester deux ans
avec cette dernière, jusqu’au jour où, sur le chemin de Médine, Aminah meurt à
son tour. A six ans, le voilà orphelin de père et de mère, pauvre et isolé. Le Coran, plus tard, lui rappellera ce dénuement.
L’enfant est ramené à La Mecque où son grand-père, ‘ Abd al-Muttalib, le prend en charge. Lorsque celui-ci meurt à son tour, c’est son oncle Abu Tàlib, dont les
affaires ne sont pas toujours florissantes, qui l’accueille et l’élève comme son propre enfant. Devenu berger, Muhammad voyagera souvent avec lui. Il a
douze ans lorsque tous deux accompagnent une caravane de marchands en Syrie.
Lors du voyage, il suscite la curiosité d’un moine chrétien du nom de Bahïrah,
qui signale à son oncle le caractère exceptionnel du jeune homme.
Ce n’est pas la première fois que sa singularité est remarquée. Dès son plus jeune âge, Muhammad intrigue : sa mère, sa nourrice, son entourage. De surcroît, le jeune garçon a très tôt manifesté des signes de distinction morale que
tous lui reconnaissent : honnêteté, serviabilité, douceur. Dès l’âge de douze ans,il participe à une rencontre de chefs de clan au cours de laquelle il est décidé
qu’un homme (résident ou en visite) ne sera plus protégé à La Mecque en fonction de son appartenance à un clan, puissant ou non, mais, quel que soit son
statut, en raison du seul principe de justice. Un pacte dit « des Vertueux » (hilfal-fudül *) entérine leur décision. Des années plus tard, après le début de la
Révélation, le Prophète s’en souviendra, laissant entendre que son principe était en accord avec ceux de l'islam.
Mariage
Muhammad s’apprête donc à devenir commerçant. Peu à peu, il se fait une
réputation de rigueur morale et de succès en affaires. Une riche veuve indépendante, Khadïjah, ayant entendu parler des qualités du jeune homme,
décide de l’employer. Elle n’aura pas à s’en plaindre : Muhammad se montre efficace et digne de confiance. Tant et si bien que Khadïjah lui fait parvenir une
proposition de mariage, qu’il accepte. Il a alors vingt-cinq ans et son épouse,rapporte la tradition, en a quarante - mais des recherches plus poussées, ainsi que
certaines sources, lui en attribueront vingt-huit. Khadïjah donnera à Muhammadde nombreux enfants. Le premier né, Qàsim, meurt à l’âge de deux ans, puis
viennent Zaynab, Ruqayyah, Um Kulthüm, Fàtimah et enfin ‘Abd Allah, quidécède à son tour avant d’avoir atteint sa deuxième année.
Muhammad, qui n’aura donc eu que des filles, continue à mener normalement sa vie de marchand. Sa réputation d’homme de bien va grandissant. A La Mecque,
on l’appelle « al-Sàdiq al-Amïn », c’est-à-dire l’homme qui parle vrai et respecte les dépôts. Mais, à l’âge de trente-cinq ans environ, il ressent un puissant appel à
la spiritualité. Il n’a jamais cru aux idoles que vénèrent les Mecquois et cherche une réponse plus satisfaisante. C’est dans une grotte des environs de La Mecque
que, chaque année, il s’isole désormais près d’un mois, dans l’espoir de trouver une réponse par la méditation.
Révélation
Muhammad a quarante ans lorsque, un jour, l’ange Gabriel lui apparaît pour lui annoncer que Dieu l’a choisi comme Messager (Rasül Allah) et dernier « envoyé » à l’humanité. « Lis, au nom du Dieu qui a créé » : tels sont les premiers mots qu’il entend. Effrayé, il retourne auprès de son épouse Khadïjah, qui le réconforte et l’apaise : son mari est trop bon pour que le diable y soit pour quelque chose. Et même, elle l’emmène voir son cousin Waraqah ibn Nawfal, un chrétien ; il confirme à Muhammad qu’il est bien marqué du sceau de la prophétie et prédit que son peuple le reniera.
Vingt-trois années durant, à intervalles irréguliers, les révélations se succèdent,
innombrables. Muhammad en transmet le message aux siens qui, à l’exemple de sa femme Khadïjah et de son cousin Alï, se convertissent les premiers. D’autres,
même parmi ses proches, ne le rejoindront pas, tel son oncle Abü Tàlib, quil’avait accueilli et qu’il aimait tant.
Cependant, la prédication de Muhammad devient publique. Avec elle commencent les persécutions, les notables considérant qu’il remet en cause leurs
croyances, l’organisation sociale et les prérogatives des puissants. Mais larichesse, le pouvoir et les femmes qu’ils lui offrent, Muhammad les refuse.
Quand bien même on lui donnerait « le soleil dans sa main droite et la lune dans sa main gauche », il n’aurait de cesse de transmettre son message. Car il a une mission à accomplir.
Pendant treize années, au gré des révélations qui lui parviennent, Muhammad va prêcher ce message. Il s’articule autour de quatre axes : la foi en l’unicité de
Dieu (Tawhid), le statut du Coran en tant que parole de Dieu, la nécessité de la prière et du bon agir, et enfin le retour à Dieu au jour du Jugement dernier.
Persécution et Hégire D’abord publiquement, puis secrètement, de plus en plus d’habitants de La Mecque se convertissent, des femmes comme des hommes, ainsi qu’une grande
majorité de pauvres ou d’esclaves qui se voient ainsi affranchis.
Parmi les premiers convertis, cependant, certains sont tués. D’autres, les plus vulnérables, sont quotidiennement harassés, voire torturés. La communauté des
premiers musulmans, ostracisée, vit des moments très difficiles. Quant au Prophète, il perd peu à peu ses protecteurs : sa femme Khadljah et son oncle
Abu Tàlib meurent la même année, en 619. Les habitants de La Mecque, les Quraysh, veulent désormais sa mort. Les persécutions atteignent un tel degré que
la vie y devient impossible.
Déjà, Muhammad a envoyé un groupe de musulmans chercher refuge auprès du négus chrétien d’Abyssinie, qui leur a fait bon accueil. Mais voici qu’une nouvelle révélation l’invite à quitter La Mecque. Il s’y prépare pendant près de deux ans, établit des pactes avec des tribus de Yathrib au moment des grandes foires de La Mecque et organise sa fuite. En l’an 622, c’est le départ : la grande majorité des musulmans prend le chemin de Yathrib, à la suite de Muhammad. Le Prophète a usé d’un stratagème : avec son ami Abu Bakr et leur guide, ils ont mine de partir vers le sud, avant d’emprunter la route du nord.
C’est l’Exil, ou Hégire, dont Umar ibn al-Khattàb — proche compagnon du
Prophète, qui deviendra le deuxième calife après sa mort - choisira de faire le
début, l’an 0 du calendrier lunaire islamique.
Médine
Arrivés à destination, les premiers exilés (muhàjirün*) sont accueillis par les
premiers convertis (al-Ansâr*) de Yathrib, qui prendra le nom de Médine, la «ville illuminée ». Entre eux, il établit le « pacte de fraternité » (mu âkhâ*), qui
permet aux nouveaux venus de s’installer et de réorganiser leur vie. Des
mosquées sont construites, des réformes sont apportées au sein de la société
de Médine, notamment dans les relations claniques et les règles de gestion du grand marché central.
Peu à peu, la communauté spirituelle musulmane établit son cadre, malgré les tensions internes liées à l’exil, aux différences de statuts et aux démêlés des Aws
et des Khazraj, tribus de l’ancienne Yathrib qu’opposent de perpétuels contentieux. Le Messager établit une charte, souvent appelée « Constitution de
Médine », qui recense les règles permettant aux musulmans de vivre ensemble en bon entente, ainsi qu’avec les juifs (les chrétiens sont très peu
nombreux à Médine), dont il est stipulé qu’ils font partie de Yummah et jouissent des mêmes droits et devoirs que les musulmans. Ce dernier point s’applique à
toutes les minorités.
A l’extérieur, cependant, un front de guerre ne tarde pas à s’ouvrir avec les gens de Quraysh, qui n’acceptent pas que les musulmans puissent trouver un refuge
ailleurs et survivre à leur volonté de les éliminer. L’hostilité grandit, les batailles se succèdent : Badr, Uhud, al-Khandaq (la « bataille des tranchées »), puis
Khaybar, Mu ta, Hunayn. D’autres tensions s’exacerbent avec les tribus juives des Banü Qaynuqa', Banü Nadir et Banü Qurayzah, lesquelles feront alliance
avec les Quraysh, au contraire d’autres tribus juives du Nord restées sous la protection du Prophète.
Après l’avoir emporté sur les Banü Qaynuqa', qui avaient trahi le pacte et fait alliance avec l’ennemi, le Prophète choisit de les gracier et de les expulser,
malgré la coutume guerrière qui consistait à exécuter les hommes des clans et à livrer femmes et enfants comme captifs de guerre. Il n’en retrouve pas moins
certains de ceux à qui il a laissé la vie sauve dans le clan des Banü Nadir,
lesquels l’ont de nouveau trahi et attaqué. Il leur épargne une nouvelle fois l’exécution et leur enjoint de s’exiler. Mais, apprenant que les Banü Qurayzah
l’ont trahi à leur tour, avec le concours d’exilés des clans Banü Qaynuqa' et Banü Nadir, il dépêche une armée qui parvient à les vaincre. Et, cette fois, il demande
qu’ils soient jugés selon leur propre tradition, par un juge qu’ils auront euxmêmes accepté. La sentence est sans merci : les hommes sont exécutés. Après
trois trahisons, elle fut la première et la seule sentence de cette nature. Cette fermeté a pour effet de terrifier les clans avoisinants et met un terme aux trahisons des pactes.
Direction
Au fil du temps, la communauté musulmane de Médine assoit une présence régionale et noue des alliances qui, peu à peu, lui assurent une plus grande
sécurité.
Le Messager, lui, s’est remarié avec 'À’ishah, la fille de son ami Abü Bakr. La tradition rapporte qu elle avait six ans lors du mariage et neuf au moment de la
consommation (comme il pouvait être d’usage à l’époque), mais nombre
d’historiens, recoupant des événements relatifs à la biographie de Muhammad,
avancent que ‘À’ishah était plutôt âgée de seize à dix-huit ans.
Resté monogame pendant vingt-cinq ans, le Messager épousera onze femmes après son installation à Médine. Ces mariages, pour la plupart, lui permettent
surtout de sceller des alliances avec certains clans, comme de coutume à cette époque. À Médine, il a également reçu une délégation chrétienne de Najrân, aux
membres de laquelle il a permis de prier dans sa mosquée, dans le respect de leur
rituel. Il établit ainsi des contacts régionaux qui permettent aux tribus et nations
voisines de voir et de comprendre que les musulmans ne sont pas ces « fous insensés » que décrivent les gens de La Mecque, les Quraysh.
Jusqu’à leur arrivée à Médine, les musulmans priaient en direction de Jérusalem,
considérée comme la ville sainte unissant les trois monothéismes. À Médine, le Prophète reçoit une révélation qui lui enjoint de se tourner vers La Mecque, où
se trouve la Ka'bah. Symboliquement, c’est la « maison de Dieu » (bayt Allah),
le Centre vers lequel les musulmans se tournent pour prier, comme pour diriger leur cœur et leur vie en direction de Dieu : « Tourne ton visage vers la
Mosquée sacrée [la Ka'bah] et, partout où vous vous trouvez, tournez vos visages vers la Mosquée. » Ainsi, toutes les mosquées du monde seront orientées
dans la direction de La Mecque. Quant à Jérusalem, première des « directions » (qiblah*), elle restera un lieu saint majeur de la tradition musulmane.
Al-Hudaybiyyah
Les récentes victoires musulmanes ont assis la réputation du « roi des Arabes »,
comme l’appellent les chefs des puissances voisines.
En l’an 6 de l’Hégire (628), durant le mois du Ramadan, Muhammad fait un rêve dans lequel il se voit accomplir le pèlerinage à La Mecque. Il demande à ses
compagnons de se préparer à l’y suivre, sans armes, afin que les chefs de La Mecque comprennent bien qu’il ne s’agit pas de livrer bataille. Mais les Quraysh
s’y opposent. Après maintes négociations, toutes au désavantage des musulmans, est signée la « trêve d’al-Hudaybiyyah » (sulh al-Hudaybiyyah) : les musulmans
doivent rebrousser chemin, mais ils pourront accomplir le pèlerinage l’année suivante.
Ainsi pacifié ce dernier front, le Prophète décide d’envoyer une missive à tous les souverains des empires voisins : le négus d’Abyssinie (Ethiopie), le roi de
Perse Chosroes, l’empereur byzantin Héraclius, le gouverneur d’Égypte Muqawqis, d’autres encore. La teneur de ces lettres est sensiblement toujours la
même : le Prophète se fait connaître comme « Envoyé de Dieu », dont il rappelle l’unicité à ses destinataires, et les invite à accepter l'islam. En cas de refus, il
les rendrait responsables devant Dieu de l’égarement de leur peuple. Les réponses seront diverses : si le négus accepte l'islàm, d’autres réagissent plus violemment, jusqu’à humilier ou tuer l’émissaire du Prophète.
La Mecque conquise
L’année suivante, selon les termes de la trêve d’al-Hudaybiyyah, Muhammad et sa communauté effectuent le petit pèlerinage (‘umrah*). Mais, un an plus tard,
des alliés des Quraysh, concernés par ladite trêve, rompent le pacte en attaquant des clans placés sous la protection du Messager. Considérant que cette rupture de
pacte met fin à la trêve, ce dernier mobilise une armée et se dirige sur La Mecque. Après un siège assez bref, les musulmans conquièrent La Mecque
durant le mois du Ramadan de l’année 630 (an 8 de l’Hégire).
Le Prophète entre dans la ville prosterné sur son cheval. Il détruit lui-même les idoles qui se trouvaient dans la Ka'bah, espace sacré désormais destiné à l’adoration du Dieu unique. Puis il fait venir les habitants de La Mecque qui l’ont combattu pendant près de vingt ans et leur annonce : « Allez, vous êtes libres. » Leur ayant pardonné, il se réinstalle dans sa ville d’origine, où il reste
quelque temps. Mais, après la bataille du Hunayn, qui lui permet de renforcer un
front, il prend la décision de retourner à Médine, d’où il continue à administrer
l’ensemble de la communauté. De nombreuses députations de clans proches ou
éloignés viennent faire allégeance à son autorité, désormais solide et reconnue.
Muhammad retournera à La Mecque pour effectuer le grand pèlerinage (Hajj),
ou « pèlerinage d’adieu » car il n’y en aura pas d’autre. À cette occasion, il délivre un sermon resté célèbre, rappelant les fondements de l'islâm. Puis il
reçoit cette révélation, parmi d’autres de même sens : « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, Je vous ai accordé Ma grâce pleine et entière
et J’ai agréé l'islâm pour vous comme religion. » Il comprend que sa missiontouche à sa fin.
Mort
De retour à Médine, Muhammad gère les affaires courantes de la communauté.
Gagné par la maladie, il exige de régler toutes ses dettes matérielles, comme sentimentales et spirituelles, et se prépare à quitter ce monde. Le dernier cycle de
la Prophétie parvenu à son terme, il est temps pour le Messager de s’en retourner à Dieu. En 632, la onzième année de l’Hégire, le Messager s’éteint chez
son épouse 'Â’ishah.Sa mort est un choc. Effondré, ‘Umar proclame qu’il tuera quiconque osera
annoncer que le Prophète n’est plus, assurant que celui-ci ressuscitera. Abü Bakr,l’ami du Prophète, pourtant si sensible, fait preuve de plus de calme et de sangfroid. Ecartant Umar, il affirme : « Que ceux d’entre vous qui adoraient Muhammad sachent que Muhammad est mort ; quant à ceux qui adoraient Dieu,qu’ils sachent que Dieu est le Vivant, qui jamais ne meurt. » Puis il récite le
verset : « Muhammad n’est qu’un Messager avant lequel des Messagers sont déjà passés. Est-ce que, s’il meurt ou s’il est tué, vous reviendriez sur vos pas ?
Quiconque reviendra sur ses pas ne nuira pas à Dieu ; et Dieu récompense ceuxqui sont reconnaissants. »
# extrait d'une introduction de l'ouvrage génie de l'islam de train ramadan
Géographiquement, la Péninsule se trouve à l’épicentre des tensions entre deux grands empires — byzantin, sassanide-perse — que l’expansion rapide de /îslâm va surprendre et ébranler. Dans ce premier chapitre, on rappellera les principales étapes de la vie du Prophète Muhammad, telle que la rapporte la tradition musulmane ; elles constituent ce à quoi croie l'immense majorité des
musulmans, au-delà des différentes branches (sunnites! chiites) et des courants de pensée (littéralisme, réformisme, mysticisme).
*
Muhammad et la naissance d’une religion
Pour élaborer l’essentiel de ce qui est devenu la tradition musulmane, savants et historiens musulmans se sont référés, au cours des siècles, à trois sources
primordiales. La première est le Coran, les deux autres sont les traditions prophétiques et les différentes
biographies (sïrah*) du Prophète. Les ouvrages historiques très connus, celui du célèbre Tabarï notamment, s’appuient sur ces sources primaires, ajoutant parfoisdes récits provenant des traditions juive ou chrétienne.
Il faut garder à l’esprit que l’essentiel des faits rapportés, à l’origine, provenait
de la tradition orale, de sorte que la précision des dates et des lieux n’était pas garantie. Au cours des siècles, des vérifications scrupuleuses ont permis de
remettre en question certains récits, de réajuster certaines dates, voire de rejeter purement et simplement certaines traditions prophétiques. Ce travail critique est
toujours en cours et de nombreuses investigations restent à entreprendre.
Naissance
Selon Ibn Ishàq, l’un de ses premiers biographes, Muhammad serait né « un
lundi, le 12, pendant la nuit du mois de Rabï' al-Awwal, l’année de l’éléphant
1 »,
qui correspond à l’année 570. L’exactitude de ce jour a été discutée (le calendrier musulman est lunaire), mais la majorité des musulmans la retient dans de nombreux pays, surtout certains courants mystiques, notamment pour célébrer sa naissance (al-mawlid al-nabawî).
Son père, Abd Allah, est mort lorsque sa mère, Àminah, était enceinte de deux mois. Orphelin de père, Muhammad, quoique issu du noble clan mecquois
des Banü Hàshim, vient donc au monde dans une situation sociale fragilisée. Sa mère, contrainte de tenir son rang, n’a pas les moyens de subvenir aux besoins
de sa famille. Il était de coutume, à La Mecque, de confier son enfant à une nourrice des tribus bédouines nomadisant dans le désert proche. Cependant,
parce qu’il est orphelin de père, les nourrices refusent l’une après l’autre de prendre en charge cet enfant dont elles craignent de ne tirer aucun bénéfice.
C’est finalement Halïmah, arrivée la dernière, quand tous les nourrissons ont été placés, qui accepte d’emmener Muhammad, afin ne pas rentrer bredouille au village. Pendant quatre ans, l’enfant va grandir au désert avec Halïmah, dans des conditions de dénuement qui ne seront pas sans répercussions sur sa vie future.
Orphelin
Un jour, sa nourrice prend peur : ayant déjà perçu des phénomènes étranges
autour de l’enfant et craignant tout à coup que celui-ci ne soit atteint d’une
maladie, elle décide de le rendre à sa mère. Muhammad va rester deux ans
avec cette dernière, jusqu’au jour où, sur le chemin de Médine, Aminah meurt à
son tour. A six ans, le voilà orphelin de père et de mère, pauvre et isolé. Le Coran, plus tard, lui rappellera ce dénuement.
L’enfant est ramené à La Mecque où son grand-père, ‘ Abd al-Muttalib, le prend en charge. Lorsque celui-ci meurt à son tour, c’est son oncle Abu Tàlib, dont les
affaires ne sont pas toujours florissantes, qui l’accueille et l’élève comme son propre enfant. Devenu berger, Muhammad voyagera souvent avec lui. Il a
douze ans lorsque tous deux accompagnent une caravane de marchands en Syrie.
Lors du voyage, il suscite la curiosité d’un moine chrétien du nom de Bahïrah,
qui signale à son oncle le caractère exceptionnel du jeune homme.
Ce n’est pas la première fois que sa singularité est remarquée. Dès son plus jeune âge, Muhammad intrigue : sa mère, sa nourrice, son entourage. De surcroît, le jeune garçon a très tôt manifesté des signes de distinction morale que
tous lui reconnaissent : honnêteté, serviabilité, douceur. Dès l’âge de douze ans,il participe à une rencontre de chefs de clan au cours de laquelle il est décidé
qu’un homme (résident ou en visite) ne sera plus protégé à La Mecque en fonction de son appartenance à un clan, puissant ou non, mais, quel que soit son
statut, en raison du seul principe de justice. Un pacte dit « des Vertueux » (hilfal-fudül *) entérine leur décision. Des années plus tard, après le début de la
Révélation, le Prophète s’en souviendra, laissant entendre que son principe était en accord avec ceux de l'islam.
Mariage
Muhammad s’apprête donc à devenir commerçant. Peu à peu, il se fait une
réputation de rigueur morale et de succès en affaires. Une riche veuve indépendante, Khadïjah, ayant entendu parler des qualités du jeune homme,
décide de l’employer. Elle n’aura pas à s’en plaindre : Muhammad se montre efficace et digne de confiance. Tant et si bien que Khadïjah lui fait parvenir une
proposition de mariage, qu’il accepte. Il a alors vingt-cinq ans et son épouse,rapporte la tradition, en a quarante - mais des recherches plus poussées, ainsi que
certaines sources, lui en attribueront vingt-huit. Khadïjah donnera à Muhammadde nombreux enfants. Le premier né, Qàsim, meurt à l’âge de deux ans, puis
viennent Zaynab, Ruqayyah, Um Kulthüm, Fàtimah et enfin ‘Abd Allah, quidécède à son tour avant d’avoir atteint sa deuxième année.
Muhammad, qui n’aura donc eu que des filles, continue à mener normalement sa vie de marchand. Sa réputation d’homme de bien va grandissant. A La Mecque,
on l’appelle « al-Sàdiq al-Amïn », c’est-à-dire l’homme qui parle vrai et respecte les dépôts. Mais, à l’âge de trente-cinq ans environ, il ressent un puissant appel à
la spiritualité. Il n’a jamais cru aux idoles que vénèrent les Mecquois et cherche une réponse plus satisfaisante. C’est dans une grotte des environs de La Mecque
que, chaque année, il s’isole désormais près d’un mois, dans l’espoir de trouver une réponse par la méditation.
Révélation
Muhammad a quarante ans lorsque, un jour, l’ange Gabriel lui apparaît pour lui annoncer que Dieu l’a choisi comme Messager (Rasül Allah) et dernier « envoyé » à l’humanité. « Lis, au nom du Dieu qui a créé » : tels sont les premiers mots qu’il entend. Effrayé, il retourne auprès de son épouse Khadïjah, qui le réconforte et l’apaise : son mari est trop bon pour que le diable y soit pour quelque chose. Et même, elle l’emmène voir son cousin Waraqah ibn Nawfal, un chrétien ; il confirme à Muhammad qu’il est bien marqué du sceau de la prophétie et prédit que son peuple le reniera.
Vingt-trois années durant, à intervalles irréguliers, les révélations se succèdent,
innombrables. Muhammad en transmet le message aux siens qui, à l’exemple de sa femme Khadïjah et de son cousin Alï, se convertissent les premiers. D’autres,
même parmi ses proches, ne le rejoindront pas, tel son oncle Abü Tàlib, quil’avait accueilli et qu’il aimait tant.
Cependant, la prédication de Muhammad devient publique. Avec elle commencent les persécutions, les notables considérant qu’il remet en cause leurs
croyances, l’organisation sociale et les prérogatives des puissants. Mais larichesse, le pouvoir et les femmes qu’ils lui offrent, Muhammad les refuse.
Quand bien même on lui donnerait « le soleil dans sa main droite et la lune dans sa main gauche », il n’aurait de cesse de transmettre son message. Car il a une mission à accomplir.
Pendant treize années, au gré des révélations qui lui parviennent, Muhammad va prêcher ce message. Il s’articule autour de quatre axes : la foi en l’unicité de
Dieu (Tawhid), le statut du Coran en tant que parole de Dieu, la nécessité de la prière et du bon agir, et enfin le retour à Dieu au jour du Jugement dernier.
Persécution et Hégire D’abord publiquement, puis secrètement, de plus en plus d’habitants de La Mecque se convertissent, des femmes comme des hommes, ainsi qu’une grande
majorité de pauvres ou d’esclaves qui se voient ainsi affranchis.
Parmi les premiers convertis, cependant, certains sont tués. D’autres, les plus vulnérables, sont quotidiennement harassés, voire torturés. La communauté des
premiers musulmans, ostracisée, vit des moments très difficiles. Quant au Prophète, il perd peu à peu ses protecteurs : sa femme Khadljah et son oncle
Abu Tàlib meurent la même année, en 619. Les habitants de La Mecque, les Quraysh, veulent désormais sa mort. Les persécutions atteignent un tel degré que
la vie y devient impossible.
Déjà, Muhammad a envoyé un groupe de musulmans chercher refuge auprès du négus chrétien d’Abyssinie, qui leur a fait bon accueil. Mais voici qu’une nouvelle révélation l’invite à quitter La Mecque. Il s’y prépare pendant près de deux ans, établit des pactes avec des tribus de Yathrib au moment des grandes foires de La Mecque et organise sa fuite. En l’an 622, c’est le départ : la grande majorité des musulmans prend le chemin de Yathrib, à la suite de Muhammad. Le Prophète a usé d’un stratagème : avec son ami Abu Bakr et leur guide, ils ont mine de partir vers le sud, avant d’emprunter la route du nord.
C’est l’Exil, ou Hégire, dont Umar ibn al-Khattàb — proche compagnon du
Prophète, qui deviendra le deuxième calife après sa mort - choisira de faire le
début, l’an 0 du calendrier lunaire islamique.
Médine
Arrivés à destination, les premiers exilés (muhàjirün*) sont accueillis par les
premiers convertis (al-Ansâr*) de Yathrib, qui prendra le nom de Médine, la «ville illuminée ». Entre eux, il établit le « pacte de fraternité » (mu âkhâ*), qui
permet aux nouveaux venus de s’installer et de réorganiser leur vie. Des
mosquées sont construites, des réformes sont apportées au sein de la société
de Médine, notamment dans les relations claniques et les règles de gestion du grand marché central.
Peu à peu, la communauté spirituelle musulmane établit son cadre, malgré les tensions internes liées à l’exil, aux différences de statuts et aux démêlés des Aws
et des Khazraj, tribus de l’ancienne Yathrib qu’opposent de perpétuels contentieux. Le Messager établit une charte, souvent appelée « Constitution de
Médine », qui recense les règles permettant aux musulmans de vivre ensemble en bon entente, ainsi qu’avec les juifs (les chrétiens sont très peu
nombreux à Médine), dont il est stipulé qu’ils font partie de Yummah et jouissent des mêmes droits et devoirs que les musulmans. Ce dernier point s’applique à
toutes les minorités.
A l’extérieur, cependant, un front de guerre ne tarde pas à s’ouvrir avec les gens de Quraysh, qui n’acceptent pas que les musulmans puissent trouver un refuge
ailleurs et survivre à leur volonté de les éliminer. L’hostilité grandit, les batailles se succèdent : Badr, Uhud, al-Khandaq (la « bataille des tranchées »), puis
Khaybar, Mu ta, Hunayn. D’autres tensions s’exacerbent avec les tribus juives des Banü Qaynuqa', Banü Nadir et Banü Qurayzah, lesquelles feront alliance
avec les Quraysh, au contraire d’autres tribus juives du Nord restées sous la protection du Prophète.
Après l’avoir emporté sur les Banü Qaynuqa', qui avaient trahi le pacte et fait alliance avec l’ennemi, le Prophète choisit de les gracier et de les expulser,
malgré la coutume guerrière qui consistait à exécuter les hommes des clans et à livrer femmes et enfants comme captifs de guerre. Il n’en retrouve pas moins
certains de ceux à qui il a laissé la vie sauve dans le clan des Banü Nadir,
lesquels l’ont de nouveau trahi et attaqué. Il leur épargne une nouvelle fois l’exécution et leur enjoint de s’exiler. Mais, apprenant que les Banü Qurayzah
l’ont trahi à leur tour, avec le concours d’exilés des clans Banü Qaynuqa' et Banü Nadir, il dépêche une armée qui parvient à les vaincre. Et, cette fois, il demande
qu’ils soient jugés selon leur propre tradition, par un juge qu’ils auront euxmêmes accepté. La sentence est sans merci : les hommes sont exécutés. Après
trois trahisons, elle fut la première et la seule sentence de cette nature. Cette fermeté a pour effet de terrifier les clans avoisinants et met un terme aux trahisons des pactes.
Direction
Au fil du temps, la communauté musulmane de Médine assoit une présence régionale et noue des alliances qui, peu à peu, lui assurent une plus grande
sécurité.
Le Messager, lui, s’est remarié avec 'À’ishah, la fille de son ami Abü Bakr. La tradition rapporte qu elle avait six ans lors du mariage et neuf au moment de la
consommation (comme il pouvait être d’usage à l’époque), mais nombre
d’historiens, recoupant des événements relatifs à la biographie de Muhammad,
avancent que ‘À’ishah était plutôt âgée de seize à dix-huit ans.
Resté monogame pendant vingt-cinq ans, le Messager épousera onze femmes après son installation à Médine. Ces mariages, pour la plupart, lui permettent
surtout de sceller des alliances avec certains clans, comme de coutume à cette époque. À Médine, il a également reçu une délégation chrétienne de Najrân, aux
membres de laquelle il a permis de prier dans sa mosquée, dans le respect de leur
rituel. Il établit ainsi des contacts régionaux qui permettent aux tribus et nations
voisines de voir et de comprendre que les musulmans ne sont pas ces « fous insensés » que décrivent les gens de La Mecque, les Quraysh.
Jusqu’à leur arrivée à Médine, les musulmans priaient en direction de Jérusalem,
considérée comme la ville sainte unissant les trois monothéismes. À Médine, le Prophète reçoit une révélation qui lui enjoint de se tourner vers La Mecque, où
se trouve la Ka'bah. Symboliquement, c’est la « maison de Dieu » (bayt Allah),
le Centre vers lequel les musulmans se tournent pour prier, comme pour diriger leur cœur et leur vie en direction de Dieu : « Tourne ton visage vers la
Mosquée sacrée [la Ka'bah] et, partout où vous vous trouvez, tournez vos visages vers la Mosquée. » Ainsi, toutes les mosquées du monde seront orientées
dans la direction de La Mecque. Quant à Jérusalem, première des « directions » (qiblah*), elle restera un lieu saint majeur de la tradition musulmane.
Al-Hudaybiyyah
Les récentes victoires musulmanes ont assis la réputation du « roi des Arabes »,
comme l’appellent les chefs des puissances voisines.
En l’an 6 de l’Hégire (628), durant le mois du Ramadan, Muhammad fait un rêve dans lequel il se voit accomplir le pèlerinage à La Mecque. Il demande à ses
compagnons de se préparer à l’y suivre, sans armes, afin que les chefs de La Mecque comprennent bien qu’il ne s’agit pas de livrer bataille. Mais les Quraysh
s’y opposent. Après maintes négociations, toutes au désavantage des musulmans, est signée la « trêve d’al-Hudaybiyyah » (sulh al-Hudaybiyyah) : les musulmans
doivent rebrousser chemin, mais ils pourront accomplir le pèlerinage l’année suivante.
Ainsi pacifié ce dernier front, le Prophète décide d’envoyer une missive à tous les souverains des empires voisins : le négus d’Abyssinie (Ethiopie), le roi de
Perse Chosroes, l’empereur byzantin Héraclius, le gouverneur d’Égypte Muqawqis, d’autres encore. La teneur de ces lettres est sensiblement toujours la
même : le Prophète se fait connaître comme « Envoyé de Dieu », dont il rappelle l’unicité à ses destinataires, et les invite à accepter l'islam. En cas de refus, il
les rendrait responsables devant Dieu de l’égarement de leur peuple. Les réponses seront diverses : si le négus accepte l'islàm, d’autres réagissent plus violemment, jusqu’à humilier ou tuer l’émissaire du Prophète.
La Mecque conquise
L’année suivante, selon les termes de la trêve d’al-Hudaybiyyah, Muhammad et sa communauté effectuent le petit pèlerinage (‘umrah*). Mais, un an plus tard,
des alliés des Quraysh, concernés par ladite trêve, rompent le pacte en attaquant des clans placés sous la protection du Messager. Considérant que cette rupture de
pacte met fin à la trêve, ce dernier mobilise une armée et se dirige sur La Mecque. Après un siège assez bref, les musulmans conquièrent La Mecque
durant le mois du Ramadan de l’année 630 (an 8 de l’Hégire).
Le Prophète entre dans la ville prosterné sur son cheval. Il détruit lui-même les idoles qui se trouvaient dans la Ka'bah, espace sacré désormais destiné à l’adoration du Dieu unique. Puis il fait venir les habitants de La Mecque qui l’ont combattu pendant près de vingt ans et leur annonce : « Allez, vous êtes libres. » Leur ayant pardonné, il se réinstalle dans sa ville d’origine, où il reste
quelque temps. Mais, après la bataille du Hunayn, qui lui permet de renforcer un
front, il prend la décision de retourner à Médine, d’où il continue à administrer
l’ensemble de la communauté. De nombreuses députations de clans proches ou
éloignés viennent faire allégeance à son autorité, désormais solide et reconnue.
Muhammad retournera à La Mecque pour effectuer le grand pèlerinage (Hajj),
ou « pèlerinage d’adieu » car il n’y en aura pas d’autre. À cette occasion, il délivre un sermon resté célèbre, rappelant les fondements de l'islâm. Puis il
reçoit cette révélation, parmi d’autres de même sens : « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, Je vous ai accordé Ma grâce pleine et entière
et J’ai agréé l'islâm pour vous comme religion. » Il comprend que sa missiontouche à sa fin.
Mort
De retour à Médine, Muhammad gère les affaires courantes de la communauté.
Gagné par la maladie, il exige de régler toutes ses dettes matérielles, comme sentimentales et spirituelles, et se prépare à quitter ce monde. Le dernier cycle de
la Prophétie parvenu à son terme, il est temps pour le Messager de s’en retourner à Dieu. En 632, la onzième année de l’Hégire, le Messager s’éteint chez
son épouse 'Â’ishah.Sa mort est un choc. Effondré, ‘Umar proclame qu’il tuera quiconque osera
annoncer que le Prophète n’est plus, assurant que celui-ci ressuscitera. Abü Bakr,l’ami du Prophète, pourtant si sensible, fait preuve de plus de calme et de sangfroid. Ecartant Umar, il affirme : « Que ceux d’entre vous qui adoraient Muhammad sachent que Muhammad est mort ; quant à ceux qui adoraient Dieu,qu’ils sachent que Dieu est le Vivant, qui jamais ne meurt. » Puis il récite le
verset : « Muhammad n’est qu’un Messager avant lequel des Messagers sont déjà passés. Est-ce que, s’il meurt ou s’il est tué, vous reviendriez sur vos pas ?
Quiconque reviendra sur ses pas ne nuira pas à Dieu ; et Dieu récompense ceuxqui sont reconnaissants. »
# extrait d'une introduction de l'ouvrage génie de l'islam de train ramadan
Imader- Messages : 138
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Re: Extrait de la vie du prophète sws
La réalité est certainement à mille lieues de cette mythologie.
L'homme est mythomane, il construit des mythes qui grossissent au fil du temps, nourris par des témoignages auxquels aujourd'hui aucun magistrat, aucun tribunal, aucun historien n'accorderait le moindre crédit.
La preuve, plus de 90% des hadiths sont déclarés faux, et si quelques-uns sont déclarés authentiques c'est parce qu'il fallait quand même en garder quelques-uns.
La psychologie a fait d'énormes progrès et nous savons aujourd'hui combien il faut se méfier des témoignages même les plus récents, même venant de personnes totalement désintéressées, honnêtes et neutres. Alors que dire de tous ces témoignages rapportés on ne sait au juste par qui, des décennies et des siecles après les faits.
Je ne suis pas sûr que les prophètes auraient aimés qu'on leur tresse des lauriers.
Le message, seul le message doit compter pour ceux qui veulent croire... et pas tout le message.
J'aurais fait beaucoup de bien aux prophètes, aux religions et aux croyants si on m'avait nommé prêtre.
Tatonga- Admin
- Messages : 7402
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Extrait de la vie du prophète sws
Je souscris entièrement à ton analyse Tatonga!
Mais quand on sait que cette prose est issu des élucubrations de Tariq Ramadan (et non train), il n'y a rien d'étonnant !
Mais quand on sait que cette prose est issu des élucubrations de Tariq Ramadan (et non train), il n'y a rien d'étonnant !
Dede 95- Messages : 2057
Date d'inscription : 01/02/2016
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Re: Extrait de la vie du prophète sws
Dans ce joli conte, qu'est devenu Bourak?
gaston21- Messages : 2436
Date d'inscription : 17/12/2016
Age : 91
Re: Extrait de la vie du prophète sws
Afficher la liste des souratesgaston21 a écrit:Dans ce joli conte, qu'est devenu Bourak?
بسم الله الرحمن الرحيم
1
Alif, Lam, Ra. Voici les versets du Livre et d'une Lecture explicite.
2
[Le Jour du Jugement Dernier] les mécréants voudraient avoir été Musulmans [soumis].
3
Laisse-les manger, jouir (un temps), et être distraits par l'espoir; car bientôt ils sauront !
4
Or Nous ne détruisons aucune cité sans qu'elle n'ait eu [un terme fixé en] une Ecriture connue.
5
Nulle communauté ne devance son terme, ni ne le retarde.
6
Et ils (les mecquois) disent: « Ô toi sur qui on a fait descendre le Coran, tu es certainement fou !
7
Pourquoi ne nous es-tu pas venu avec les Anges, si tu es du nombre des véridiques ? »
8
Nous ne faisons descendre les Anges qu'avec la vérité; et alors, il ne leur sera pas accordé de répit [à ces impies].
9
En vérité c'est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c'est Nous qui en sommes gardien.
10
Et nous avons certes envoyé, avant toi, [des Messagers] parmi les peuples des Anciens.
11
Et pas un Messager ne leur est venu sans qu'ils s'en soient moqués.
12
C'est ainsi que Nous faisons pénétrer (la mécréance) dans les cœurs des coupables.
13
Ils ne croiront pas en lui [le Messager ou le Coran] bien que se soit accompli le sort traditionnel des anciens.
14
Et même si Nous ouvrions pour eux une porte du ciel, et qu'ils pussent y monter,
15
ils diraient: « Vraiment nos yeux sont voilés. Mais plutôt, nous sommes des gens ensorcelés. »
16
Certes Nous avons placé dans le ciel des constellations et Nous l'avons embelli pour ceux qui regardent.
17
Et Nous l'avons protégé contre tout diable banni.
18
À moins que l'un d'eux parvienne subrepticement à écouter, une flamme brillante alors le poursuit.
19
Et quant à la terre, Nous l'avons étalée et y avons placé des montagnes (immobiles) et y avons fait pousser toute chose harmonieusement proportionnée.
20
Et Nous y avons placé des vivres pour vous, et (placé aussi pour vous) des êtres que vous ne nourrissez pas.
21
Et il n'est rien dont Nous n'ayons les réserves et Nous ne le faisons descendre que dans une mesure déterminée.
22
Et Nous envoyons les vents fécondants; et Nous faisons alors descendre du ciel une eau dont Nous vous abreuvons et que vous n'êtes pas en mesure de conserver.
23
Et c'est bien Nous qui donnons la vie et donnons la mort, et c'est Nous qui sommes l'héritier [de tout].
24
Et Nous connaissons certes ceux qui parmi vous ont avancé et Nous connaissons ceux qui tardent encore.
25
Certes, c'est ton Seigneur qui les rassemblera. Car c'est Lui le Sage, l'Omniscient.
26
Nous créâmes l'homme d'une argile crissante, extraite d'une boue malléable.
27
Et quant au djinn, Nous l'avions auparavant créé d'un feu d'une chaleur ardente.
28
Et lorsque ton Seigneur dit aux Anges: « Je vais créer un homme d'argile crissante, extraite d'une boue malléable,
29
et dès que Je l'aurai harmonieusement formé et lui aurai insufflé Mon souffle de vie, jetez-vous alors, prosternés devant lui ».
30
Alors, les Anges se prosternèrent tous ensemble,
31
excepté Iblis qui refusa d'être avec les prosternés.
32
Alors [Allah] dit: « Ô Iblis, pourquoi n'es-tu pas au nombre des prosternés ? »
33
Il dit: « Je ne puis me prosterner devant un homme que Tu as créé d'argile crissante, extraite d'une boue malléable. »
34
-Et [Allah] dit: « Sors de là [du Paradis], car te voilà banni !
35
Et malédiction sur toi, jusqu'au Jour de la rétribution ! »
36
-Il dit: « Ô mon Seigneur, donne-moi donc un délai jusqu'au jour où ils (les gens) seront ressuscités. »
37
[Allah] dit: « Tu es de ceux à qui ce délai est accordé,
38
jusqu'au jour de l'instant connu » [d'Allah].
39
-Il dit: « Ô mon Seigneur, parce que Tu m'as induit en erreur, eh bien je leur enjoliverai la vie sur terre et les égarerai tous,
40
à l'exception, parmi eux, de Tes serviteurs élus. »
41
[Allah] dit: « Voici une voie droite [qui mène] vers Moi.
42
Sur Mes serviteurs tu n'auras aucune autorité, excepté sur celui qui te suivra parmi les dévoyés.
43
Et l'Enfer sera sûrement leur lieu de rendez-vous à tous.
44
Il a sept portes; et chaque porte en a sa part déterminée. »
45
Certes, les pieux seront dans des jardins avec des sources.
46
« Entrez-y en paix et en sécurité. »
47
Et Nous aurons arraché toute rancune de leurs poitrines: et ils se sentiront frères, faisant face les uns aux autres sur des lits.
48
Nulle fatigue ne les y touchera. Et on ne les en fera pas sortir.
49
Informe Mes serviteurs que c'est Moi le Pardonneur, le Très Miséricordieux.
50
et que Mon châtiment est certes le châtiment douloureux.
51
Et informe-les au sujet des hôtes d'Ibrahim (Abraham)
52
Quand ils entrèrent chez lui et dirent: « Salâm » -Il dit: « Nous avons peur de vous. »
53
Ils dirent: « N'aie pas peur ! Nous t'annonçons une bonne nouvelle, [la naissance] d'un garçon plein de savoir. »
54
Il dit: « M'annoncez-vous [cette nouvelle] alors que la vieillesse m'a touché ? Que m'annoncez-vous donc ? »
55
-Ils dirent: « Nous t'annonçons la vérité. Ne sois donc pas de ceux qui désespèrent. »
56
-Il dit: « Et qui désespère de la miséricorde de son Seigneur, sinon les égarés ? »
57
Et il [leur] dit: « Que voulez-vous, Ô envoyés d'Allah ? »
58
-Ils dirent: « En vérité, nous sommes envoyés à des gens criminels,
59
à l'exception de la famille de Lut (Loth) que nous sauverons tous
60
sauf sa femme. « Nous (Allah) avions déterminé qu'elle sera du nombre des exterminés. »
61
Puis lorsque les envoyés vinrent auprès de la famille de LUt (Loth)
62
celui-ci dit: « Vous êtes [pour moi] des gens inconnus. »
63
-Ils dirent: « Nous sommes plutôt venus à toi en apportant (le châtiment) à propos duquel ils doutaient.
64
Et nous venons à toi avec la vérité. Et nous sommes véridiques.
65
Pars donc avec ta famille en fin de nuit et suis leurs arrières; et que nul d'entre vous ne se retourne. Et allez là où on vous le commande. »
66
Et Nous lui annonçâmes cet ordre: que ces gens-là, au matin, seront anéantis jusqu'au dernier.
67
Et les habitants de la ville (Sodome) vinrent [à lui] dans la joie.
68
-Il dit: « Ceux-ci sont mes hôtes, ne me déshonorez donc pas.
69
Et craignez Allah. Et ne me couvrez pas d'ignominie. »
70
Ils dirent: « Ne t'avions-nous pas interdit de [recevoir] du monde ? »
71
Il dit: « Voici mes filles, si vous voulez faire [quelque chose] ! »
72
Par ta vie ! Ils se confondaient dans leur délire.
73
Alors, au lever du soleil le Cri (la catastrophe) les saisit.
74
Et Nous renversâmes [la ville] de fond en comble et fîmes pleuvoir sur eux des pierres d'argile dure.
75
Voilà vraiment des preuves, pour ceux qui savent observer !
76
Elle [cette ville] se trouvait sur un chemin connu de tous.
77
Voilà vraiment une exhortation pour les croyants !
78
Et les habitants d'al-Aïka étaient [aussi] des injustes.
79
Nous Nous sommes donc vengés d'eux. Et ces deux [cités], vraiment, sont sur une route bien évidente [que vous connaissez].
80
Certes, les gens d'al-Hijr ont traité de menteurs les messagers.
81
Nous leur avons montré Nos miracles, mais ils s'en étaient détournés.
82
Et ils taillaient des maisons dans les montagnes, vivant en sécurité.
83
Puis, au matin, le Cri les saisit.
84
Ce qu'ils avaient acquis ne leur a donc point profité.
85
Et Nous n'avons créé les cieux et la terre, et ce qui est entre eux, que pour une juste raison. Et l'Heure [sans aucun doute] arrivera ! Pardonne-[leur] donc d'un beau pardon.
86
Ton Seigneur, c'est Lui vraiment le grand Créateur, l'Omniscient.
87
Nous t'avons certes donné: « les sept versets que l'on répète », ainsi que le Coran sublime.
88
Ne regarde surtout pas avec envie les choses dont Nous avons donné jouissance temporaire à certains couples d'entre eux, ne t'afflige pas à leur sujet et abaisse ton aile pour les croyants.
ALLAH dit a sourate alhijr:
89
Et dis: « Je suis l'avertisseur évident » (d'un châtiment),
90
De même que Nous avons fait descendre [le châtiment] sur ceux qui ont juré (entre eux),
91
ceux qui ont fait du Coran des fractions diverses, (pour créer des doutes).
92
Par ton Seigneur ! Nous les interrogerons tous
93
sur ce qu'ils œuvraient.
94
Expose donc clairement ce qu'on t'a commandé et détourne-toi des associateurs.
95
Nous t'avons effectivement défendu vis-à-vis des railleurs.
96
Ceux qui associent à Allah une autre divinité. Mais ils sauront bientôt.
97
Et Nous savons certes que ta poitrine se serre, à cause de ce qu'ils disent.
98
Glorifie donc Ton Seigneur par Sa louange et sois de ceux qui se prosternent;
99
et adore ton Seigneur jusqu'à ce que te vienne la certitude (la mort).
Sadaka allaho aladdim.
Retournons à votre post,bien je te remercie parce que vraiment tu me rend un service en se moquant de mon sujet,c'est j'ai senti ce que mon prophète (sws)a vraiment rencontré pour passer le message de son créateur.maintenant il y a presque deux milliards de musulmans,et tous s'enfouent de tes moqueries (toi et tes semblables) ,parceque Allah qui défend son prophète.
La prochaine fois si tu veux répondre à un sujet ,répond par des preuves , des analyses ...Non pas par des vanités.paix à vous
Imader- Messages : 138
Date d'inscription : 11/11/2017
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Localisation : Maroc
Re: Extrait de la vie du prophète sws
ALLAH dit a.sourate alahzabDede 95 a écrit:Je souscris entièrement à ton analyse Tatonga!
Mais quand on sait que cette prose est issu des élucubrations de Tariq Ramadan (et non train), il n'y a rien d'étonnant !
Le jour où leurs visages seront tournés et retournés dans le Feu, ils diront: « Hélas pour nous ! Si seulement nous avions obéi à Allah et obéi au Messager ! »
67
Et ils dirent: « Seigneur, nous avons obéi à nos chefs et à nos grands. C'est donc eux qui nous ont égarés du Sentier.
68
Ô notre Seigneur, inflige-leur deux fois le châtiment et maudis les d'une grande malédiction. »
Sadaka allaho alaadim
Imader- Messages : 138
Date d'inscription : 11/11/2017
Age : 40
Localisation : Maroc
Re: Extrait de la vie du prophète sws
Tatonga a écrit:
La réalité est certainement à mille lieues de cette mythologie.
L'homme est mythomane, il construit des mythes qui grossissent au fil du temps, nourris par des témoignages auxquels aujourd'hui aucun magistrat, aucun tribunal, aucun historien n'accorderait le moindre crédit.
La preuve, plus de 90% des hadiths sont déclarés faux, et si quelques-uns sont déclarés authentiques c'est parce qu'il fallait quand même en garder quelques-uns.
La psychologie a fait d'énormes progrès et nous savons aujourd'hui combien il faut se méfier des témoignages même les plus récents, même venant de personnes totalement désintéressées, honnêtes et neutres. Alors que dire de tous ces témoignages rapportés on ne sait au juste par qui, des décennies et des siecles après les faits.
Je ne suis pas sûr que les prophètes auraient aimés qu'on leur tresse des lauriers.
Le message, seul le message doit compter pour ceux qui veulent croire... et pas tout le message.
J'aurais fait beaucoup de bien aux prophètes, aux religions et aux croyants si on m'avait nommé prêtre.
Salut Tatonga merci d'avoir prendre le temps pour répondre à mon post,avant de commencer ma réponse sur tes propos j'aime bien faire une remarque ,c'est que lorsque j'ai décidé de s'inscrire sur genre de forum ,le but c'était d'échanger les avis ,voir comment les gens voient ma religion,de corriger des idées s'ils sont fausses...Mais dès mon premier jours j'ai constaté une haine anormale vers tout ce qui est islamique ,j'ai constaté que les ennemies deviendront des amis une fois le sujet concerne l'islam.et ils les attaquent par des preuves aveugles et non convainquantes,mais alhamdullah aucun d'entre eux n a arrivé à créer le doute a mes croyances ni à mes addictions,au contraire je me sentais apte pour les répondre ,moi qui est un simple musulman,qui n'est ni spécialiste en islam ni d'autres religions.tout ça me rend vraiment fière d'être musulman .
Retournons à votre commentaire là où tu dis des choses qui reflète ton ignorance total sur la façon de transmission de l'islam de l'époque du prophète jusqu à nos jours là,selon ton hypothèse seuls les récits transmis par les historiens qui sont digne et correcte,les autres sont des mythe ,alors je te dis que l'histoire est plein de mensonges écrites par tes historiens.En plus l'islam et la seule religion et ces récits sont les seuls qui sont transmis en suivant des règles bien strictes,on parle même de science de transmission ,prenons comme exemple la science islamique du hadith qui s'intéresse aux traditions du prophètes et ses discours,Ici, le défi est triple. Tout d’abord, au cours de l’Histoire, de
nombreuses traditions prophétiques ont été inventées ou falsifiées à des
fins personnelles ou collectives, politiques ou autres. D’où la nécessité d’un
travail d’authentification très astreignant, qui constitue l’essence de la « science
du Hadïth » ( ulùm al-hadïth). Il s’agit de vérifier la validité de la chaîne
de transmission (isnàd) des différentes traditions, afin de les classer dans l’une
des catégories d’authenticité (il en existe plus de quarante, des plus certaines aux
plus douteuses et donc rejetées). D’autre part, les spécialistes du Hadïth (almuhaddithün*) s’intéressent également au contenu des traditions (matn*), à leur
analyse, à leur relation au Coran et aux modalités de leur usage.
De ce double travail (vérification de la chaîne de transmission, analyse du
contenu) ont résulté d’importantes disparités de recension, de classification et de
validation (ou d’invalidation) de certaines traditions.Les degrés de la validité du hadith sont :
- Sahih - Sûr, solide
- Hasan-Sahih
- Hasan - bon
- Mawdou' - fabriqué ou forgé
Les hadith fabriqué ou forgé sont connus pour tout les musulmans donc lorsque tu dis que 90 pr cent des hadith sont faux donc tout simplement je te conseil de réviser tes leçon.
Ça ce qu' a fait les musulmans pour transmettre par honnêteté la parole de leurs prophètes ,qu' imagines qu'il feront avec la parole de leur dieu qui est le coran.et qu'Allah même s'en occupe pour la garder en disant a sourate Alhijr verset 9
إِنَّا نَحْنُ نَزَّلْنَا ٱلذِّكْرَ وَإِنَّا لَهُۥ لَحَٰفِظُونَ
En vérité c'est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c'est Nous qui en sommes gardien.
Aujourd’hui, ce sont des centaines de milliers, voire des millions de
femmes et d’hommes qui sont capables de le réciter de mémoire.
Paix à vous.
Imader- Messages : 138
Date d'inscription : 11/11/2017
Age : 40
Localisation : Maroc
Re: Extrait de la vie du prophète sws
Imader a écrit:gaston21 a écrit:Dans ce joli conte, qu'est devenu Bourak?[/quo
Par ton Seigneur ! Nous les interrogerons tous
93
sur ce qu'ils œuvraient.
94
Expose donc clairement ce qu'on t'a commandé et détourne-toi des associateurs.
95
Nous t'avons effectivement défendu vis-à-vis des railleurs.
96
Ceux qui associent à Allah une autre divinité. Mais ils sauront bientôt.
97
Et Nous savons certes que ta poitrine se serre, à cause de ce qu'ils disent.
98
Glorifie donc Ton Seigneur par Sa louange et sois de ceux qui se prosternent;
99
et adore ton Seigneur jusqu'à ce que te vienne la certitude (la mort).
Sadaka allaho aladdim.
Retournons à votre post,bien je te remercie parce que vraiment tu me rend un service en se moquant de mon sujet,c'est j'ai senti ce que mon prophète (sws)a vraiment rencontré pour passer le message de son créateur.maintenant il y a presque deux milliards de musulmans,et tous s'enfouent de tes moqueries (toi et tes semblables) ,parceque Allah qui défend son prophète.
La prochaine fois si tu veux répondre à un sujet ,répond par des preuves , des analyses ...Non pas par des vanités.paix à vous
Imader- Messages : 138
Date d'inscription : 11/11/2017
Age : 40
Localisation : Maroc
Re: Extrait de la vie du prophète sws
-C'est pour rigoler que tu écris ça ?Imader a écrit: ,c'est que lorsque j'ai décidé de s'inscrire sur genre de forum ,le but c'était d'échanger les avis ,voir comment les gens voient ma religion,de corriger des idées s'ils sont fausses...Mais dès mon premier jours j'ai constaté une haine anormale vers tout ce qui est islamique ,j'ai constaté que les ennemies deviendront des amis une fois le sujet concerne l'islam.et ils les attaquent par des preuves aveugles et non convainquantes,
-Echanger des avis ? Tu dois confondre échanger et nous soûler avec ta propagande islamique, mais je doute que tu fasses la différence.
-Corriger les idées fausses. Parce que toi, tu sais distinguer le faux du vrai ? Tu te moques du monde ?
-Tu as constaté de la haine chez nous ? Alors que tu es sur le forum "religions du monde" d'Eliaqim et son chatbox où tu écoutes en rigolant, oui, en rigolant, tout le monde t'insulter, toi, ton prophète, ta confession et ta communauté, matin, midi et soir, où pullulent les pires racistes du net. Tu te moques de qui, là ?
-Tu vois de l'hostilité envers toi ? Alors je peux te dire qu'il y a des musulmans authentiques et sincères membres de ce forums qui piaffent d'impatience de piétiner tes écrits chavins et fanatiques qui ridiculisent l'islam et humilient les musulmans.
Je comprends maintenant pourquoi beaucoup de gens disent que les musulmans sont dénués d'intelligeence.
- Nos arguments ne sont pas convainquants ? Parce que tu sais ce qu'est un argument, toi ? Parce qu'il y a des arguments dans ta pub ?
Au lieu d'écouter et de t'enrichir des échanges avec des musulmans cultivés et ouverts comme Brahim, Abdulwahab, Tala, tu préfère nous soùler avec les discours imbéciles d'imams crétins, ignares et fanatiques et tu as même le toupet d'espérer que nous allions nous en gaver et nous pourlécher les babines. Hé! On n'est plus au 7° siècles, on n'a plus 8 ans d'âge, on est adulte et nous avons fréquenté d'autres écoles que l'école coranique de tes imams.
Il ne t'est donc pas venu à l'idée que ce que tu écris dans ce forum est une insulte à l'intelligence de ses membres ?
Tatonga- Admin
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