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Le Troisième Testament

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Message par Ase Mar 24 Mai - 9:18

Le Spiritualisme Trinitaire Marial est un mouvement, aux caractéristiques religieuses, qui s’est développé au Mexique entre 1866 et 1950.
Il a produit notamment « Le Troisième Testament » qui, selon ses propres récits, serait le troisième volet de la Bible chrétienne.
Ce livre se compose d’un texte principal, connu sur le nom de « Libro de la Vida Verdadera » -Livre de la Vie Véritable- dont sa première édition en espagnol, en douze volumes, est apparu en 1956 à Mexico.
Il a produit aussi trois autres textes : « Los Protectores » -Les Protecteurs- « El Precursor » -Le Précurseur- et «El Mensaje de Maria » -Le Message de Marie.

On connaît bien peu du précurseur du Spiritualisme Trinitaire Mariale: Roque Rojas est né à Mexico 1812-1879, d’un père mexicain, d’origine juive séfarade et d’une mère d’origine otomí (peuple indien du centre du Mexique qui aurait reçu, en accord avec ses propres symboles, une prophétie où est annoncée l’imminence d’un temps nouveau). Il aurait étudié pendant trois ans au séminaire de Mexico et aurait exercé après plusieurs métiers (imprimeur, graveur, menuisier, ébéniste, peintre, etc.). Il aurait eu sa première vision le 21 juin 1861, où l’Ange Gabriel -sic- prédit l’arrivée, cinq ans après, de l’Esprit de Vérité, annoncée dans les écritures, l’ordonnant au même temps de rassembler et préparer des gens à cette fin. Dans ce laps de temps, il aurait guéri, spontanément, des nombreux malades incurables. Le premier septembre 1866 il aurait transmis, en tant que premier « porte-parole » le premier message du « monde spirituel ». Selon les propos du Troisième Testament il aurait été « prophète, voyant et guide ».

La dénomination Spiritualisme Trinitaire Marial vient du fait de croire en la primauté de l’esprit sur la matière, dans les trois manifestations d’un seul Dieu vivant et véritable, et dans le fait de croire en ce Dieu-là en tant que Père-Mère, tout puissance, certes, mais aussi en tant que tendresse divine. Il faut dire que cette troisième manifestation aurait déjà été annoncée par l’abbé médiéval Joachim de Fiore, 1135-1202 -qui l’a dénommée clairement « Ere du Saint Esprit ». A sa manière, le jésuite chilien Manuel Lacunza, 1731-1801, aurait annoncé aussi les caractéristiques de ce deuxième avènement « il ne viendra pas très vite, mais plus lentement qu’on ne le croît ». Voir “La Venida del Mesías en Gloria y Majestad”, Londres 1816. De son côté, le monde germanophone aurait eu par l’intermédiaire du musicien Jacob Lorber, 1800-1864, l’annonce de l’imminence de ces évènements qui, en accord avec ses écrits, auraient lieu dans une nation « au-delà le grand océan ». Voir “Le Grand Evangile de Jean”.

Contrairement à tout ce qu’affirment et attendent toutes les religions et confessions mineures du Christianisme, le Spiritualisme Trinitaire Marial soutient que le deuxième avènement du Christ ne serait pas quelque chose à venir, mais quelque chose qui se serait déjà produit. Et non pas à Rome, non au Mont Athos, ou en n’importe quel autre centre de la foi orthodoxe ; ni, comme beaucoup l’espéraient, dans la Jérusalem judéo-chrétienne, ou encore dans l’enceinte du protestantisme, mais dans un pays du dénommé tiers monde: le Mexique. Il faut se rappeler que Jésus s’est fait connaître non au cœur de la puissance et de la civilisation de Rome ou de la Grèce, ni même au centre culturel juif de Jérusalem, mais bien dans un endroit éloigné, aux conditions précaires, la Galilée.

En effet, selon les propres récits du Troisième Testament, une telle chose se serait produite dans le plus grand silence et à l’abri des évènements qui ont secoué le monde pendant toute cette période, entre1866 et 1950, dans les faubourgs de Mexico, principalement.
Mais un tel second avènement ne se serait pas produit sur le plan physique (en matière, selon ses propres mots) mais en esprit ou « sur une nuée » comme cela a été symboliquement prophétisé dans le Nouveau Testament.
« Comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se trouvèrent à leur côté et leur dirent ‘Gens de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? Ce Jésus qui vous à été enlevé pour le ciel viendra de la même manière’ » Actes, 1,10–11 ; « Alors ils verront le Fils de l’homme venir entouré d’une nuée dans la plénitude de la puissance et de la gloire » Luc 21, 27 ; « Tenez-vous prêts, car c’est à l’heure que vous ignorez que le Fils de l’homme va venir » Luc 12,40 ; « Voici il vient au milieu des nuées » Apocalypse 1,7 Même dans l’Ancien Testament il y a, en Daniel 7,13 un passage très clair : « Je regardais dans les visions de la nuit, et voici qu’avec les nuées du ciel venait comme un Fils d’Homme »

Ce second avènement en esprit aura permis que des centaines des personnes issues du peuple (au début analphabètes par la plupart) captaient « par inspiration » quelques milliers de catedras (littéralement « enseignements magistraux ») aussi bien du « Père », du « Christ » ou du « Saint Esprit » que de « Marie », du « Prophète Elie » ou du « Monde Spirituel de Lumière ».

Ces textes-là ne seraient pas seulement une simple continuation des écrits de la Bible mais une très étonnante progression et mise à jour de la connaissance spirituelle y exposée. Une connaissance qui, selon les propres récits du Troisième Testament, ne s’adresse pas seulement « au peuple d’Israël », « aux chrétiens » ou à d’autres pratiquants des religions ou disciplines spirituelles mais aussi à tous les esprits « que ce soit incarnés ou désincarnés » que ce soit dans ce monde ou « d’autres » mondes.

Dans ces « révélations » qui, selon ses propres récits, auraient commencé dans l’année de 1866, avec les premiers messages transmis par l’intermédiaire de Roque Rojas, on trouve, en tout cas, l’explication de notions qui étaient, et continuent de l’être dans la plus grande partie du christianisme, considérées comme des mystères, notamment celui de la trinité : qui ne serait que la manifestation de « Dieu » en trois phases distinctes, comme « Père » comme « Fils » et comme « Saint Esprit ».

Des manifestations qui correspondraient avec le niveau d’évolution que l’humanité aurait atteint à chacune de ces périodes.
Ainsi la première manifestation de Dieu, en tant que Père, en tant que Puissance, aurait eu la finalité principale d’exposer la Loi ; la deuxième, en tant que Fils, prône l’Amour ; et la troisième, celle qui aurait commencée en 1866, comme Saint Esprit, la Sagesse. Ainsi, Dieu serait à chaque fois exactement le même, sauf que manifesté de manière distincte.

Le mystère de la « résurrection de la chair » est expliqué en tant que réincarnation de l’esprit. Le jugement « final » n’y existerait pas, puisque tous les esprits seraient jugés « en permanence » à travers de la loi de la « réincarnation », dérivée de celle de la « restitution ». Ainsi tous les esprits jouiraient de la possibilité de se réincarner tant de fois que nécessaire pour apprendre et assumer tout ce que la vie humaine aurait à leur apprendre. Mais celle-ci ne serait à peine qu’un échelon des innombrables que contiendrait l’échelle d’évolution des esprits.

Le Troisième Testament affirme que la loi de la réincarnation serait déjà suggéré plus ou moins clairement dans le Nouveau Testament, surtout en ce qui concerne la venue du prophète Elie, réincarné en Jean le Baptiste. Mais aussi en ce qui concerne la venue même de Jésus qui, comme on le sait, était considéré la plupart de temps comme l’un des prophètes de l’antiquité. Il faut se rappeler que la réincarnation était un concept accepté dans le christianisme primitif et qu’il a été banni, par des raisons politiques, seulement en 543, par l’empereur romain Justinien.

En accord avec ce qui postule le Troisième Testament, chaque être humain serait un ensemble d’esprit, d’âme et de « matière ». L’esprit serait éternel, pure essence, tel que son créateur. L’âme aussi subtile qu’elle puisse être serait pourtant substance - et n’existerait pas, donc, avant la création – elle serait l’élément subtil à travers lequel l’esprit se manifesterait dans le monde matériel. La matière, finalement, le corps physique, ne serait « qu’un fugace vêtement », « duquel l’esprit change tant de fois qu’il est nécessaire pour son évolution ».

Le tout -esprit, âme et corps- soumis, dans ses propres plans, à la Loi de l’Evolution. Aussi incroyable que ça puisse paraître, ces trois éléments auraient, chacun de son côté, ses propres tendances et inclinations. Mais il correspondrait à l’esprit de s’imposer sur le reste. « Beaucoup de force a la matière dans ses inclinations et faiblesses mais l’esprit et doué d’une puissance supérieure et, avec, il pourra s’imposer. Quel mérite votre esprit aurait-il s’il agissait dans un corps dépourvu de volonté et d’inclinations propres ? »

Bien que «étincelle» de Dieu, l’esprit serait doué de libre arbitre et, plus encore, d’une sorte de «personnalité» ou «moi spirituel» que le rendrait tout à fait singulier et unique. Et ça sur tous les plans ou étapes de l’évolution. C’est ça qui se manifesterait d’une façon plus ou moins constante tout au long de son parcours à travers la vie, ou étape, humaine : c’est qu’on connaît communément comme caractère et que, selon l’évolution de l’esprit, peut s’exprimer plus ou moins fidèlement à travers de «la matière» ou corps physique.

Chaque expérience, chaque vie humaine (chacun de ces « voyages d’évolution spirituelle ») serait jugé, à travers la lumière de sa conscience, par le propre esprit ; qui, à partir de cela (et après un laps de repos et méditation) formerait son propre plan d’évolution. Ainsi, sa nouvelle incarnation se ferait dans un corps d’homme ou femme, dans une race humaine ou dans une autre, avec telle ou telle autre tendance, etc. Mais, contrairement à tout ce qu’on pourrait penser, aucune des réincarnations ne serait aléatoire.

Au contraire, chacune répondrait et serait en consonance avec tout un ensemble d’esprits, de telle façon que, à travers un certain mécanisme (dont la mathématique serait en dehors de toute portée humaine) chaque esprit trouverait sur son chemin tous les esprits avec lesquels il devrait agir. «Dans ce monde chacun de vous est, par la sagesse de Dieu, à sa place et près de qui il doit être. A chaque homme est assigné un cercle où il doit habiter, dans lequel il y a des esprits incarnés et désincarnés avec lesquels il doit interagir».
Voici en quelques traits la loi de la réincarnation telle que la conçoit le Troisième Testament.

Il est simple de déduire tout ce qui en dérive. En effet, selon le Troisième Testament, la mort, telle qu’on la comprend n’existerait pas, ni la «condamnation éternelle», ni «l’enfer» ni aucun esprit dont la finalité serait celle de tenter les hommes et les pousser à faire le mal.
Il existerait des esprits (incarnés ou désincarnés) en plusieurs niveaux d’évolution, plus ou moins conscients de la réalité, plus ou moins libres, plus ou moins capables de se soustraire aux influences du bien ou du mal, qui dès les débuts des temps « flotterait » dans le(s) monde(s), et plus ou moins capables de les influencer.

Elles sont nombreuses, donc, les différences qu’on peut remarquer entre les écritures de la Bible et celles du Troisième Testament, mais celles-ci ne seraient pas, en fin de compte, une question de fond mais, peut être, seulement d’interprétation, et de niveau, bien évidemment. Si l’on croit à ce que dit le Troisième Testament, tout aurait été dit et annoncé (en accord au niveau atteint par l’humanité à ce temps-là) dans les écritures des «premier et deuxième temps»; mais des erreurs d’interprétation (et même des altérations conscientes) auraient déformé la compréhension originelle des choses.

Tout cela ajouté au manque de foi aurait provoqué l’incapacité de la chrétienté à reconnaître les signaux qui annonçaient très clairement la « fin du monde » (qui bien qu’avec énormément de dégâts et pertes innombrables de vies humaines ne serait pas « la fin du monde » telle qu’on l’avait compris). Le monde en effet, après le « nouveau déluge » et « la purification » continuerait à être « le même » après avoir fait disparaître ce qui serait « pervers » et « artificiel ».

Une chose est claire : le ton d’admonition et remontrance présent, certes, dans la Bible et matraqué jusqu’à l’épuisement par les églises, disparaît presque complètement dans le Troisième Testament, qui malgré ses avertissements, assez sévères, vis-à-vis de « la fin du monde » et sur la nécessité impérieuse de régénération, efface presque complètement le ton « apocalyptique » de la Bible. Tout y est éclairci et « adouci » par la voie de « la sagesse » et de « l’amour ». Et cela malgré les prophéties annoncées.

Mais, celles-ci sont, comme on l’a dit, énormément relativisées : « Après cette nuit de tempête qu’aura vécue ce monde, l’arc-en-ciel de la paix apparaîtra et tout retournera à ses lois, à son ordre et à son harmonie. Vous verrez à nouveau le ciel propre et les champs fertiles, les eaux, dans leur courant, redeviendront pures et la mer sera clémente ; il y aura des fruits dans les arbres et des fleurs dans les prés, et les moissons et les récoltes seront abondantes. Quant à l’homme, qui aura été purifié et guéri, il se sentira digne, à nouveau, et verra son chemin préparé pour son ascension et son retour vers moi ».

Voilà en résumé ce qu'on peut y lire ici :
https://troisiemetestament.wordpress.com/#_ftn36

Cordialement,
Ase
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