Les nouvelles règles du coronavirus.

[Invité]

En mars de l'année passée, nous avons découvert le confinement. Arrêt du travail, arrêt de l'école. Parfois du télétravail, et aussi des personnels essentiels acclamés comme des héros qui continuaient à travailler. Il y avait les petits magasins qui fermaient, les restaurants, il y en a pas mal qui ont fait faillite ou vus le fruit d'une vie de travail disparaitre. Mais il y a aussi plein de gens qui ont eu du temps libre, moins d'obligation, et le salaire qui continuait à tomber. C'était un peu déstabilisant. Et puis il y avait aussi tout un mouvement écologique. On avait du temps donc on cuisinait. Tout était fermé alors on se promenait dans son quartier, on (re)decouvrait le bois derrière nos maisons. Est arrivé l'idée du : monde d'après. Un grand espoir d'un monde meilleur sans la futilité, sans consumérisme, sans voitures carrément ou sans malbouffe.
Tout ça, on ne l'a pas eu, ou alors on ne s'y est pas tenu, c'est surement notre faute, encore...
Par contre, ce qu'on a eu et qu'on a garder c'est un monde devenu sécuritaire et hygiéniste. Interdiction de se donner la main. 1m50 entre deux personnes. On ne s'assoie pas les uns à côté des autres. On est allé très loin. Pour Noël Angéla Merkel a dit : si vous embrassez vos grands-parents, ce sera peut être la dernière fois. Ce qui sous entendait, très clairement, vous pouvez les tuer car votre câlin transmettra le fameux corona.

Mais on vit pour quoi au fait? On vit pour vivre et c'est tout? Pour faire tourner l'économie?

Et tout cela laissera des traces, nos enfants auront pendant des mois ou des années emmagasiné l'idée que l'autre est un danger que son corps porte des microbes, que sa proximité est une infraction à la LOI. Qu'il faut circuler dans le bon sens quand on marche dans un magasin, qu'il ne faut pas embrasser sa mamie. Je ne veux pas de ce monde, et si je le dis, je deviens incivile et égoïste. A qui m'en plaindre?

Ce qui fait souffrir les gens ce sont les restrictions liées à la pandémie. Mais pas le virus. Des malades, j'en ai eu plein autour de moi, mais personne n'en est mort. Ca ne veut pas dire qu'il n'y en a pas. Le beau-père d'un ami de ma voisine est mort. Paix à son âme. Il avait 92 ans ce brave homme. C'est triste, mais un jour il nous faudra tous partir. Avec un dernier câlin de mes petits enfants, ce serait mon idéal.

[gaston21]

Le virus est en train de modifier en profondeur les relations sociales,
y compris parentales, et c'est très grave. Chacun devient étranger à l'autre. Curieux que les sociologues semblent s'en désintéresser.

[Invité]

Oui, c'est dramatique, je ne comprends pas non plus pourquoi on en parle pas.

[gaston21]

Et la France brille par son incapacité à lutter efficacement et rapidement contre le virus! Comparez avec les pays limitrophes!
J'espère qu'on demandera des comptes! Et pourquoi une visite médicale préalable ? Nous sommes des adultes capables de peser nos décisions! Le virus, une occasion rêvée pour se faire beaucoup de sous...

[Invité]

Oh, non. Je ne suis pas d'accord Gaston, la France ne fait pas pire que ses voisins : Italie, Espagne, Angleterre, Belgique, tous sont dans la même galère.
Les Belges sont matraqués de règles de confinement, c'est de la folie, je ne peux même pas te les énumérer. Et les gens se surveillent et se comparent entre eux pour voir qui suit bien les nouvelles règles. Résultat, le pays à autant de mort qu'ailleurs, voir plus. Et les gens sont flippés, le climat malsain.

J'ai osé aller en France pour les fêtes, ça m'a fait un bien fou de voir que les gens étaient quand même moins obnubilés par le corona. On est bien en France Gaston, je te l'assure.

[gaston21]

Les français sont des gaulois! Nous devrions suivre leurs vieilles recettes! Pourquoi pas le soir une infusion de gui agrémentée d'un gros "soupçon de marc bien tassé"?

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