Le bonheur

[Invité]

oo

[Tatonga]

(OK Tatonga --< voici ma description succincte du bonheur)
Je commence par cet phrase : «  celui qui n’a pas tué le désir de l’or en lui ne sera jamais riche »
Cette devise, je l’ai emprunté aux alchimistes dont la quête ultime est la pierre philosophale.
Mais elle s'applique bien au présent sujet, le bonheur : celui qui n’a pas tué en lui l’amour des biens matériels ne connaîtra jamais le bonheur.
L’amour des biens matériel est une série mathématique divergente, basée sur le encore plus. et donc, elle n’a pas de limite.

Oui, je comprends, et je suis parfaitement d'accord.
Etre sans cesse à la recherche de richesses, de bien matériels, fera de nous toujours des insatisfaits, qui oublient de vivre, qui sacrifient leur vie à toujours courir après l'or.
Comme sagesse personnelle, c'est parfait.
Pourtant, sans cette soif des richesses, des honneurs, de la renommée, que condamnent la sagesse et les religions, sans l'appat du gain, personne n'aurait traversé les mers, découvert de nouveaux continents, investi l'espace, ni fait de décourtes scientifiques, le monde n'aurait pas progressé et l'humanité aurait péri.
Vivre en sage, en prophète ou en Bouddha, oui, encore faut-il que d'autres aillent aux labours et aux semailles pour moissonner l'or.

[Boemboy]

Je crois que d'une manière générale on ne peut pas trouver le bonheur si on le cherche
Le bonheur au présent est inconscient. C'est en regardant son passé qu'on peut être heureux de ce qu'on a vécu. Au présent dans l'action, on ne se pose pas cette question: on s'applique à bien faire ce qu'on ce qu'on peut.
Le piège du consumérisme a été violemment dénoncé en mai 68, mais n'a pas été réduit: une multitude de gens continue à penser que le bonheur s'achète.

Une anecdote qui me semble illustrer mon propos.
En 1973 c'est la grande vogue des chaines hi-fi. Un collègue me vante les performances de celle qu'il a achetée. Il m'invite à venir l'admirer chez lui. Il me fait une démonstration très technique à partir d'un disque enregistré lors de la dernière revue du 14 juillet à Paris: bruit des avions, musiques militaires, commentaires de journalistes...Je lorgne vers le petit meuble où il range ses disques. J'y vois 2 disques de musique classique et plusieurs disques de variété dont 4 de Mireille Mathieu. Je m'en étonne, il me répond: "je pensais qu'avec cette chaine je prendrai plaisir à écouter de la grande musique. Je me suis rendu compte que ça m'emmerde autant qu'avant. Pour Mireille Mathieu c'est vraiment meilleur..."
Voilà donc un monsieur convaincu qu'on pouvait acheter le bonheur du mélomane...et qui a découvert son erreur en ce domaine !

[Invité]

oo

[Boemboy]

Je reprends "la plume" pour revenir sur ta remarque dans l'autre sujet "On peut être heureux partout, même dans les conditions de vie les plus dures" dis-tu.
Je partage ton avis avec un bémol: je ne crois pas au bonheur permanent, seulement à des moments plus ou moins fréquents de bonheur. Je sais que dans les camps de concentration nazis la plupart des déportés ont vécu des instants de bonheur perdus dans des périodes du pire des malheurs. Certains ont su trouver des source de joie, le plus souvent altruistes. D'autres, moins doués pour le bonheur, n'ont pas connu beaucoup de ces instants...

[Invité]

oo

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