Ce dont à besoin un enfant

[Invité]

J'ai toujours pensé que le plus important pour un enfant c'est la sécurité. Pourtant c'est dans les grand bouleversements que certaines personne acquièrent une personnalité particulièrement forte.
Je me demande finalement si une enfance calme ne peut donner qu'un adulte moyen...

[gaston21]

L'affection des parents est bien sûr primordiale, mais je pense qu'avoir une enfance non exempte de difficultés matérielles etc...vous forge le caractère et le courage pour l'avenir. Je me souviens d'un Noël, pendant la guerre, où notre seul cadeau a été une orange à partager en quatre , ma soeur, mes deux frères et moi. Depuis, j'adore les oranges!

[Invité]

J'ai toujours pensé que le plus important pour un enfant c'est la sécurité. Pourtant c'est dans les grand bouleversements que certaines personne acquièrent une personnalité particulièrement forte.

Beaucoup d'amour et d'écoute. Quand un enfant se sent vraiment aimé, il se sent aussi en sécurité.

Je me demande finalement si une enfance calme ne peut donner qu'un adulte moyen...

Oh ! Enfant, j'étais particulièrement calme. J'avais un monde nouveau autour de moi que je découvrais avec émerveillement au point que j'en oubliais même de parler ! De mon enfance vécue au contact direct avec la nature, j'ai gardé des souvenirs lumineux et j'en ai tiré bien des leçons.
Qu'appelles-tu un adulte moyen ?  

[Invité]

J'ai toujours pensé que le plus important pour un enfant c'est la sécurité. Pourtant c'est dans les grand bouleversements que certaines personne acquièrent une personnalité particulièrement forte.
Je me demande finalement si une enfance calme ne peut donner qu'un adulte moyen…

Un grand bouleversement est une arme à double tranchant, on peut en ressortir renforcé ou au contraire brisé. Je ne pense pas que ce soit une situation idéale pour construire la personnalité d'un enfant.

L'enfant arrive par des instincts de survie à surmonter des drames durant son enfance en déployant une force intérieure monumentale, il devient maitre dans l'art de refouler le mal, le négatif pour avancer dans la vie. Mais ceci n'est pas sans conséquences sur sa vie d'adulte, car le mal décante à un moment ou un autre et en fonction des personnes, 10 ans, 20 ans ou 30 ans après, et peut provoquer un véritable ras de marée.

Donc non, lorsqu'on peut éviter à un enfant les drames et les bouleversements autant le faire. Un enfant a besoin d'amour, d'attention, d'enseignements, il a besoin d'être écouté, compris et guidé, plus le parent est sensible à la personnalité et aux dons de son enfant et plus il peut l'accompagner et l'aider à se construire pour en faire un adulte non moyen mais accompli et équilibré.

[Invité]

L'affection des parents est bien sûr primordiale, mais je pense qu'avoir une enfance non exempte de difficultés matérielles etc...vous forge le caractère et le courage pour l'avenir. Je me souviens d'un Noël, pendant la guerre, où notre seul cadeau a été une orange à partager en quatre , ma soeur, mes deux frères et moi. Depuis, j'adore les oranges!

C'est ce dont je parle, il y a des grand bonheur qui ne peuvent naître que du manque.

[Invité]

Beaucoup d'amour et d'écoute. Quand un enfant se sent vraiment aimé, il se sent aussi en sécurité.

Oui, tu as forcément raison et c'est instinctivment ce que tous les parents essaient de donner à leur enfants.

Oh ! Enfant, j'étais particulièrement calme. J'avais un monde nouveau autour de moi que je découvrais avec émerveillement au point que j'en oubliais même de parler ! De mon enfance vécue au contact direct avec la nature, j'ai gardé des souvenirs lumineux et j'en ai tiré bien des leçons.
Qu'appelles-tu un adulte moyen ?  

Et bien pour utiliser un mot encore plus vide de sens je dirais "normal". Qui suit la vie qui lui est tracé, qui ne va pas découvrir l’Amérique ni le vaccin contre la rage. Moi je me trouve moyenne! Je ne m'en plains pas, je trouve mon petit bonheur, mais je me dis aussi que si tout le monde était ainsi on aurait pas beaucoup évolué.

[Invité]

Un grand bouleversement est une arme à double tranchant, on peut en ressortir renforcé ou au contraire brisé. Je ne pense pas que ce soit une situation idéale pour construire la personnalité d'un enfant.

L'enfant arrive par des instincts de survie à surmonter des drames durant son enfance en déployant une force intérieure monumentale, il devient maitre dans l'art de refouler le mal, le négatif pour avancer dans la vie. Mais ceci n'est pas sans conséquences sur sa vie d'adulte, car le mal décante à un moment ou un autre et en fonction des personnes, 10 ans, 20 ans ou 30 ans après, et peut provoquer un véritable ras de marée.

Donc non, lorsqu'on peut éviter à un enfant les drames et les bouleversements autant le faire. Un enfant a besoin d'amour, d'attention, d'enseignements, il a besoin d'être écouté, compris et guidé, plus le parent est sensible à la personnalité et aux dons de son enfant et plus il peut l'accompagner et l'aider à se construire pour en faire un adulte non moyen mais accompli et équilibré.

Bonsoir Tala,
Je partage absolument cette idée, et je fais d'ailleurs de la priorité de toute ma vie de permettre à mes enfants de s'épanouir ainsi. Chez moi c'est limite pathologique, je me suis déjà rendu malade pour des enfants de mon entourage qui vivaient des choses très difficiles. J'ai des moments très sombre où je  ne peux m'empêcher de repenser à certains articles lus sur des enfants qui subissent des maltraitance. J'ai même déjà suivi une femme dans un supermarché après l'avoir entendu dire des choses grave à ses enfants. C'était une dame d'un milieu très précaire, elle m'a raconté toute sa vie et je lui ai répété au moins 10 fois qu'elle avait de très beaux enfants qui étaient sa richesse, pendant qu'elle m'expliquait qu'ils étaient infernaux et qu'ils allaient la tuer car elle avait déjà des problème de cœur et de diabète. Bref, j'ai plutôt au contraire une trop grosse préoccupation pour les enfants.
Mais je vois aussi des personnes formidables, exceptionnelles, qui ont traversé de grandes épreuves. J'en accompagne aussi qui sont ravagés par une enfance d'abus... Enfin, évidement un enfant reste fragile et il est primordiale d'assurer sa sécurité.
Mais ceux à qui il a manqué des choses matérielles trouve peut être une force supplémentaire.
Est ce que celui qui a manqué d'amour reçoit une force en compensation? Ce serait juste.

[Invité]

[quote="Amandine"][quote="cheyenne"]

Et bien pour utiliser un mot encore plus vide de sens je dirais "normal". Qui suit la vie qui lui est tracé, qui ne va pas découvrir l’Amérique ni le vaccin contre la rage. Moi je me trouve moyenne! Je ne m'en plains pas, je trouve mon petit bonheur,  mais je me dis aussi que si tout le monde était ainsi on aurait pas beaucoup évolué.

Je n'ai pas non plus découvert la poudre ! D'ailleurs cela ne m'aurait certainement pas intéressé. Etre supérieur, inférieur ou moyen ne m'a jamais intéressé, je veux juste être ce que je suis... un esprit pris dans la dimension matérielle et cherchant à l'expérimenter.

[Invité]

Bonsoir Tala,
Je partage absolument cette idée, et je fais d'ailleurs de la priorité de toute ma vie de permettre à mes enfants de s'épanouir ainsi. Chez moi c'est limite pathologique, je me suis déjà rendu malade pour des enfants de mon entourage qui vivaient des choses très difficiles. J'ai des moments très sombre où je  ne peux m'empêcher de repenser à certains articles lus sur des enfants qui subissent des maltraitance. J'ai même déjà suivi une femme dans un supermarché après l'avoir entendu dire des choses grave à ses enfants. C'était une dame d'un milieu très précaire, elle m'a raconté toute sa vie et je lui ai répété au moins 10 fois qu'elle avait de très beaux enfants qui étaient sa richesse, pendant qu'elle m'expliquait qu'ils étaient infernaux et qu'ils allaient la tuer car elle avait déjà des problème de cœur et de diabète. Bref, j'ai plutôt au contraire une trop grosse préoccupation pour les enfants.

Je n'en doute pas

Mais je vois aussi des personnes formidables, exceptionnelles, qui ont traversé de grandes épreuves. J'en accompagne aussi qui sont ravagés par une enfance d'abus... Enfin, évidement un enfant reste fragile et il est primordiale d'assurer sa sécurité.
Mais ceux à qui il a manqué des choses matérielles trouve peut être une force supplémentaire.
Est ce que celui qui a manqué d'amour reçoit une force en compensation? Ce serait juste.

Chez toute personne ayant vécu des drames ou une enfance difficile - et quelque soit le type de difficultés - cette personne souffrira , d'une façon ou d'une autre. La différence entre ces personnes là, réside dans la capacité de certains à identifier le mal et la souffrance qui les rongent puis de les extraire pour purifier leur intérieur et leur permettre d'atteindre le stade d'équilibre et de paix. Certains sont dotés de capacités d'auto-guérison et arrivent à surmonter ce mal, d'autres ont la capacité d'identifier le mal, et demandent une aide guérisseuse extérieure, ce qui est une très bonne démarche, plus saine que de s'enfermer et broyer du noir. Quant aux derniers, ils sont mal dans leur peau, déséquilibrés, se sentant exclus de tout et surtout d'eux même, le mal les a enveloppé, submergé, et à aucun moment ils n'ont pris le temps, ou ils n'ont tout simplement pas la capacité, de l'identifier.

Peut-on relier la force ou la réussite chez un enfant à un manque matériel ou affectif ? je pense que nous sommes tellement différents les uns des autres, qu'il n'y a aucune règle établie à l'avance ….

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