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Le mythe de la surpopulation

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Le mythe de la surpopulation Empty Le mythe de la surpopulation

Message par Ase Lun 11 Jan - 11:06

Selon les dires de Assmatine qui reflète la pensée d'un grand nombre de personnes, "Bah, de toutes façons, il y a trop de monde sur Terre, un de ces quatre, faudra bien qu'un tri s'opère".

Cette position n'est pas tenable !

Le commandant Cousteau, dans son discours à l'UNESCO en 1991 avait lancé cette idée malthusienne, selon laquelle nous sommes trop nombreux : "Notre société devient une société de consommation effrénée. C'est un cercle vicieux que je compare au cancer. Devrions-nous éliminer la souffrance, les maladies ? L'idée est belle, mais peut-être pas profitable à long terme. Notre peur des maladies ne doit pas mettre en danger le futur de notre espèce. C'est une chose terrible à dire. Mais pour stabiliser la population mondiale, nous devons éliminer 350.000 personnes par jour. C'est une chose horrible à dire, mais ne rien dire l'est encore plus".

Or à l'époque de cette phrase déclaration on était à 5,279 milliards d'habitants. Son idée revenait donc à "éliminer" 350 000 *365 personnes soit 127 750 000 habitants/an, ce qui représente 1 milliard d'habitants tous les 7,8 ans.
Elle est à la mode, véhiculée par plusieurs associations de renom, de politiciens et d'économistes, et autres puissants de ce monde. Non seulement nous sommes soi-disant trop nombreux, on ne peut pas nourrire deux tiers de la population et on consomme trop ce qui fait que pour nourrir toute la population mondiale (aujourd'hui estimé à plus de 7,3 milliard) il nous faudrait plus d'une Terre (cf. les conclusions fallacieuses de l'Empreinte écologique).
Pour bien comprendre ce que signifie 7,3 milliards de personnes, depuis 2007, c'est comme si la Terre accouchait d'une population équivalente au moins à la ville de Bordeaux par jour.

Mais, en réalité, sommes-nous trop nombreux ?

Un petit calcul montre que la population actuelle de la planète peut en fait être contenue sur les îles féroés, soit la superficie d'une commune moyenne. En moyenne, 7 milliard ne représentent en fait qu'une superficie faible. Bon certes tous entassés comme des sardines ce qui n'est pas très agréable ! D'après ce calcul, on constate que le problème du nombre est un faux problème. Il faudrait plutôt que tout le monde puisse vivre correctement sur Terre, avec un juste partage des richesses et des biens.

De plus, ces estimations concernant l'empreinte écologique sont faussées par l'absence de corrélation entre le gaspillage (énorme) annuellement consenti pas les multinationales pour préserver leur capitaux et le maintient des prix de leur production.

Pour prolonger la critique, voici ce que j'avais lu en 2009 :

« Notre empreinte écologique mondiale dépasse maintenant la capacité de régénération de la planète d'environ 30 pour cent. Si nos demandes se maintiennent à la même cadence, nous aurons besoin, vers le milieu des années 2030, de l'équivalent de deux planètes pour maintenir notre mode de vie. » Cette phrase figure dans l’introduction du rapport Planète vivante 2008 du WWF. Son argument principal est devenu un lieu commun de la mauvaise conscience contemporaine dans sa version environnementale : des cafés du commerce aux lambris de la République, tout le monde répète volontiers l’image frappante des deux (ou trois ou quatre, inflation et spéculation sont ici admises) planètes nécessaires à la poursuite de notre développement.

Dans une intéressante tribune parue dans le quotidien Les Échos, Patrick Jolivet (responsable R&D de l'agence BMJ Ratings et chercheur associé au laboratoire Érasme, École centrale de Paris) souligne deux erreurs de ce type de raisonnement.

D’abord, le calcul de l’empreinte écologique ne fait aucune référence au mécanisme des prix. C’est gênant puisque le cœur du raisonnement consiste à confronter une offre (ressources naturelles de la planète) et une demande (exploitation de ces ressources) et que jusqu’à plus ample informé, le prix est le principal indicateur de disponibilité (ou rareté) dans le mode de développement actuel.
Chacun le comprend assez aisément : quand bien même nous aurions besoin de deux planètes en 2030, nous ne les aurions pas. Et ce qui va confronter les pratiques au réel, ce sont justement les prix des matières premières et de l’énergie : les ressources non renouvelables deviendront de plus en plus chères à mesure que leur stock s’amenuisera, ce qui ajustera leur demande à la baisse.

Ensuite, Patrick Jolivet souligne que les projections d’empreinte écologique reposent sur le présupposé que toutes les économies du monde vont converger vers le mode de vie occidental. Mais c’est là assez contradictoire de la part du WWF comme des organisations environnementalistes, altermondialistes et autres en général, puisqu’elles ne cessent d’affirmer que l’on doit défendre les spécificités locales en ce domaine, l’idée même de « développement » étant supposée être une resucée mal déguisée des ardeurs coloniales de l’Occident se croyant centre et maître du monde. « On ne peut penser la complexité avec des indicateurs simplistes », observe et conclut Patrick Jolivet.
Il faudrait ajouter que l’on ne peut pas analyser une évolution chaotique (au sens de Lorentz) avec des outils linéaires.

Les non-prises en compte du mécanisme des prix et de la diversité des développements ne sont pas les seules faiblesses du concept d’empreinte écologique. La technoscience est une autre grande absente du raisonnement, alors que c’est elle qui détermine centralement et depuis plusieurs siècles la « biocapacité », c’est-à-dire en fait la disponibilité de la matière et de l’énergie pour son utilisation humaine. Là encore, c’est du sens commun : la productivité en culture d’un hectare de sol n’est par exemple pas la même en 1800, en 1900 et en 2000. En soi, la surface de la Terre est surtout abondante en eau et le Soleil nous envoie à chaque seconde une quantité d’énergie considérable, immensément supérieure à nos besoins actuels ou futurs. Le spectre des pénuries d’eau ou d’énergie n’est donc terrifiant que si l’on suppose une incapacité durable à capter, traiter, transformer ou distribuer les ressources là où elles se trouvent. Ici encore, les présupposés de chacun demandent à être spécifiés plutôt que de rester sous-jacents aux raisonnements.

Le monde aura essentiellement besoin de chercheurs et d’ingénieurs s’il veut concilier développement et durée ; mais si l’idée même de développement paraît finalement critiquable, si la production et la consommation doivent être freinées parce qu’on les juge moralement mauvaises (le « on » étant à préciser), si le vieux projet européen de maîtrise de la nature est à jeter aux oubliettes pour péché mortel de grandeur prométhéenne ou de démesure faustienne, alors bien sûr, on a déjà certaines solutions en tête et l’on tend à poser les problématiques de telle sorte que ces solutions soient perçues comme les seules viables.

En résumé, nous sommes loin d'être trop nombreux. Il y a encore de la place pour beaucoup de personnes.

Un autre article allant dans ce sens, celui de Frederic Joignot :
http://fredericjoignot.blogspirit.com/archive/2009/01/09/sommes-nous-trop-nombreux-pour-cette-terre-qui-s-epuise.html

Un petit mot concernant la croissance démographique :

D'après les affirmations des économistes, si les tendances actuelles se prolongent, l'espérance de vie dans les pays développés dépassera les 90 ans en 2025, puis dépassera les 100 ans. En 2025, le nombre des plus de 65 ans sera passé de 4% en 1900 à 33% aux Etats-Unis, 45% au Japon, 22% en Chine, 33% en France. Selon cette vue, et conjointement avec la croissance de la liberté des femmes, la natalité est censé baisser naturellement a tel point nous disent-ils que le renouvellement de générations sera nul dans certains pays. Les femmes ayant moins d'enfants à charge, échapperont plus facilement à la domination masculine. Ils citent en exemple la Corée où le taux de la natalité est passé de 5 en 1950 à 1,5 en 2000. Le vieillissement sera si prononcé que naturellement, la population se mettra a décroître :
En 2025, la population active européenne aura baissé de 30 millions, la population japonaise aura baissé de 20 millions, la population russe aura baissé de 15 millions, la population allemande aura baissé de 10 millions.

Cordialement, Ase

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Message par Tatonga Lun 11 Jan - 12:09

L'homme est ingénieux, il innove, invente, découvre, parvient à trouver à chaque fois de nouveaux moyens de subvenir à ses besoins. A maintes époques, des alertes alarmistes avaient été données. Déjà au 18° siècle, l'économiste britannique Malthus considérait que la population augmentait selon une progression géométrique alors que la production n'avançait qu'au rythme d'une preogression arithmétique. Dans les années 70 le Club de Rome reprenait la même crédo et faisait des prédictions alarmistes. Des années 70 à aujourd'hui, s'est écoulé presqu'un demi-siècle et on peut dire effectivement que ça ne va part trop mal.
Mais peut-on toujours continuer à tirer sans risques sur la corde et notre planète n'est-elle pas effectivement malade ?
Je crois que la planète et l'homme aussi se portent très mal. Si une minorité vit confortablement, l'immense majorité de l'humanité vit dans des conditions de misère insupportable qu'il serait illusoire de vouloir éradiquer par une meilleure réparition des richesses. Ce rêve, l'homme ne l'a jamais réussi.
Oui, il y a sélection naturelle dans la mesure où dans nombre de pays les natalités compensent à peine, ou pas du tout, les mortalités, et que dans un grand nombre de pays l'espérance de vie est très faible, à cause justement de la misère qui règne sur à peu près tous les continents.
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Message par Boemboy Lun 11 Jan - 13:40

Oui, l'urgence n'est pas la maîtrise de la démographie, mais l'éradication de la misère.
Je serais plus optimiste que toi, Tatonga, car les moyens dont nous disposons n'ont jamais eu une telle puissance. Aujourd'hui on peut montrer à l'ensemble des populations nanties (non misérables) la réalité du quotidien dans toute la planète. Il y a peut-être là de quoi faire évoluer les mentalités de certains...
Peut-être qu'un courant d'humanisme est en train de se développer, bien que masqué par des évènements désastreux.

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Message par Invité Lun 11 Jan - 14:56

LA situation de la terre est catastrophique, polluee, SURPEUPLEE, meurtrie, elle ne pourra plus supporter la VIE qui lui en demande TROP.
Sommes nous, humains, trop nombreux? NOUI, oui et non, oui a certains endroits et non a d'autres.
La solution?: le partage a tous les niveaux. Moins consommer, adopter la SIMPLICITE VOLONTAIRE.

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Message par Assmatine Lun 11 Jan - 17:03

D'accord avec Septour. Mais le partage ne peut pas se faire équitablement. Toute la terre n'est pas habitable ...

Si on ne prend que les zones habitables, y a-t-il vraiment assez de place pour caser tout le monde ?

Je n'en ai pas l'impression.

Pour moi, habiter la terre dans de bonnes conditions, ce n'est pas s'entasser dans des immeubles, nous rendant dépendants des superstructures agroalimentaires pour survivre. C'est avoir chacun son lopin de terre, sa maison et évoluer tranquillement. Et là, je ne suis pas sure que ce soit vraiment possible à réaliser.

Déjà, si on prend toutes les grandes villes de France, qu'on dispatche la population et qu'on donne à chaque famille une maison sur un terrain de 1500 m² (faut bien ça pour se créer un potager et un poulailler, non ?), la France n'est pas assez grande pour contenir tout le monde.

Il y a un souci, et de taille.

On nous vend des aliments de plus en plus bizarres. Des tomates en plein hiver, des cerises du Pérou en plein mois de Décembre ... Comment font-elles pour être transportée d'aussi loin et sans casse ? Des végétaux sans aucun défaut (comment est-ce possible ?). Des produits industriels dont on n'arrive même plus à comprendre la composition ... On maitrise même la teneur en alcool des vins ...

ça ne va pas ... Comment peut-on accepter de vivre ainsi ?

Moi, cette façon de vivre me révulse de plus en plus. C'est incohérent. Vraiment.

Le jour où ces superstructures agroalimentaires seront touchées, il y aura des famines atroces dans le monde entier ... Et on n'aura que nos yeux pour pleurer. On l'aura bien cherché ...

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Message par Invité Lun 11 Jan - 18:37

OUI, d'accord en gros avec toi. Cependant juste parler ne suffit pas, il faut agir.
ET l'action a la portee de tous est LA SIMPLICITE VOLONTAIRE. TU reduis toutes tes depenses, tu recycles tout ce qui est possible, tu n'achetes que des vetements et chaussures recycles, tu vends ta grosse voiture et achetes une voiture plus economique.ETC, ETC.
Ca fait plus de 10 ans que j'adhere a ce mouvement et j'en suis tres heureux. Dans un moteur de recherche tape "simplicite volontaire", pleins de reseaux existent de par le monde!!!!!!!!!!

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Message par Boemboy Lun 11 Jan - 20:53

Lors de la seconde guerre mondiale, dans mon village de l'Hérault les restrictions ont été atroces. Ce village, comme toute la région, vivait de monoculture; la vigne, le commerce du raisin et du vin. En 1941 tous les magasins d'alimentation étaient vides. Stock zéro et aucun approvisionnement prévisible. Les gens ne sont pas morts de faim. Ils ont d'abord épuisé les possibilités locales de chasse, de pêche, de cueillette de fruits et légumes sauvages, puis ont créé des potagers, de l'élevage domestique dans des espaces qui n'avaient pas été conçus pour ça. On a cultivé du tabac dans un coin de potager, grillé de l'orge pour remplacer le café et sucré avec de la saccarine... La population s'est adaptée à la pénurie en inventant de nouvelles solutions qu'ils se transmettaient...
Il ne faut pas sous-estimer la réactivité de l'espèce humaine !

Quand l'économie a retrouvé son fonctionnement, vers 1950, ces mêmes gens ont abandonné leur mode de vie de pénurie pour se jeter dans la consommation mercantile.

Actuellement, une partie de la population se nourrit au moins cher, sans se préoccuper, de la nature de son alimentation. C'est là que règne l'industrie agro-alimentaire que tu dénonces.
Mais une autre partie, nantie de meilleurs revenus, recherche une alimentation de meilleure qualité: produits bio, production locale, commerce avec les producteurs,...sans pour autant s'auto-suffire dans son pavillon !

Il est encore possible de trouver de l'alimentation convenable si on prend la peine de chercher les bons fournisseurs et de lire les étiquettes. On peut donc habiter un appartement en ville et acheter une alimentation saine.
La production par des professionnels soucieux de qualité permet d'approvisionner une population à partir d'une surface cultivée bien inférieure à celle que tu préconise.

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Message par Assmatine Lun 11 Jan - 21:22

On peut se nourrir convenablement en appartement si on a les moyens de se nourrir ...

Actuellement, je suis entrain de passer à une alimentation sans gluten, ben le paquet de 500g de farine de châtaigne à 8 €, faut pouvoir se le payer. On ne mange pas du pain de châtaigne tous les jours à ce prix-là ... Et c'est pareil pour plein d'autres choses.

On ne laisse pas à la population le soin de choisir.

Mes grands-parents étaient mineurs. 6 enfants, pas d'allocations familiales, ça n'existait pas, et même avec le charbon fourni par le patron (chauffage gratuit), la maison payée par le patron et le médecin payé par le patron, leurs grands enfants qui travaillaient et qui ramenaient un salaire à la maison, ils avaient bien du mal à finir les fins de mois.

Mes grands-parents et leurs enfants n'ont jamais rien acquis de leur vie. Ils ne sont devenus ni propriétaire d'une maison, non plus d'une voiture ou d'un cheval, ne sont jamais partis en vacances ... Bref, rien de rien ...

Mais ... ils avaient un jardin. Des fruits par ci, des légumes par là, des poules, des lapins, des pigeons pour certains. Ils n'avaient même pas besoin d'aller s'acheter à manger ...

Ils faisaient parti de la population très pauvre, et pourtant, ils mangeaient mieux que nous ...

Maintenant, pour avoir une maison et un jardin, il faut payer combien pour l'avoir ? Un rmiste ne peut pas se l'offrir ... Il est OBLIGE de manger de la m...

Là, la maison de mes parents, encore une fois, une famille pauvre apprécierait y habiter. Ils se chaufferaient à moindre coût, se nourriraient du jardin et de poules, laveraient leur linge à l'eau de pluie, et même eux. Il y a moyen de rendre une famille pauvre heureuse.
Mais là, le jour où mes parents laissent la maison, la prochaine famille qui y habitera devra réhabiliter les lieux, c'est obligatoire, c'est la loi. Donc tout à l'égout, chasse d'eau, électricité à mettre en conformité, RT2012 à respecter, et là, c'est double vitrage, murs, portes et fenêtres à refaire, autant le dire direct ... bref ... le coût d'une maison neuve quoi ... A part des riches, qui pourra se loger à la place de mes parents ?

Les pauvres sont obligés de s'endetter de nos jours ou alors ils n'ont rien ... Ce n'est pas normal.

Tu parles de ton village dans l'hérault. Mais moi, j'habite en région parisienne. Je peux t'assurer que le jour où il y a une guerre, les gens s'entretueront pour une boîte de conserve. Qui a un jardin par chez moi ? Même ceux qui possèdent une maison n'ont même pas assez de terrain pour cultiver quoi que ce soit ... Et pour trouver un champ à proximité et une ferme, ils ont intérêt à construire des miradors autour, parce que ça va être ruiné en rien de temps. Ceux qui habitent dans les campagnes de Paris vont devoir faire face à des groupes armés qui ne se gêneront pas pour prendre les possessions des autres. Et ici, les groupes de racailles, c'est par 10-15 qu'ils déambulent parfois dans les rues. Va-t-en affronter ça avec ta femme et tes gosses chez toi ...

Je t'assure que les conditions de vie actuelles n'ont rien à voir avec ce qu'on connu nos aïeuls autrefois ...

Assmatine

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Message par Ase Mar 12 Jan - 22:56

Bonsoir,

"Mais moi, j'habite en région parisienne"

>>>>> Il y a un temps où on disait "Ouah la chance !!!", mais aujourd'hui on dit plutôt "Ouah quelle malchance !!!".



"Je t'assure que les conditions de vie actuelles n'ont rien à voir avec ce qu'on connu nos aïeuls autrefois"

>>>>> Et pourtant tu trouveras toujours quelqu'un pour te montrer que tu dis n'importe quoi, un ultralibéral du style "feu" Jacques Marseille, un gars qui te dira que tu exagères, que par rapport au passé ton niveau de vie augmente, tes conditions de vie sont meilleures, et que tu vis dans une société de moins en moins inégalitaire, en bref que tu as une perception très subjective de la "richesse" et que tu n'as aucune idée de la réalité parisienne !
C'est triste car en tout point je suis d'accord avec toi.



"ET l'action a la portée de tous est LA SIMPLICITE VOLONTAIRE"

>>>>>> Simplicité volontaire et sobriété heureuse à la portée de tous ?
J'avoue, je n'y connais rien, alors peut-être.



"Mais le partage ne peut pas se faire équitablement. Toute la terre n'est pas habitable"

>>>>>>> c'est vrai que les hommes sont nombreux sur Terre, mais il s'agit surtout de mieux répartir la nourriture, c'est cela le véritable challenge, comme le disait Boemboy "l'urgence c'est l'éradication de la misère". Avec une meilleure répartition conjointement aux solutions technologiques, on pourrait nourrir tous les hommes. Mais il n'y a pas que les hommes qui doivent trouver à se nourrir : il y a aussi tous les animaux.
Or c'est un problème car pour nourrir toute la Terre, il faudrait remplacer toutes les zones sauvages par des champs et donc faire mourir tous les animaux en détruisant leur habitat.



"Si on ne prend que les zones habitables, y a-t-il vraiment assez de place pour caser tout le monde ? Je n'en ai pas l'impression"

>>>>>> En tout cas, une meilleure répartition alimentaire conjointement à une augmentation du niveau de vie se traduit toujours par une diminution du taux de natalité.



"Le jour où ces superstructures agroalimentaires seront touchées, il y aura des famines atroces dans le monde entier ... Et on n'aura que nos yeux pour pleurer. On l'aura bien cherché ..."

>>>>> Pas besoin d'attendre ce type de "drame agro-alimentaire".
On a essayé des "solutions vertes" remplies de bonnes intentions. Un exemple assez connu est celui de la création de bio-carburant, qui à engendré la famine dans certains pays.

Cordialement, Ase
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