Deux en un.

[Tatonga]

Si le monde est la manifestation de Dieu, il faut bien convenir que le monde est pourri, car quelque beauté qu’on lui trouve, ce sont ses laideurs qui doivent prévaloir dans notre jugement, elles suffisent en effet pour pervertir, souiller le reste. Si Dieu ne s’est pas manifesté dans son monde, n’y a pas mis son empreinte, alors le monde n’appartient pas à Dieu.
Ou peut-être faut-il dire que le monde porte une double paternité, celle de Dieu et celle du Diable, à moins que le diable ne soit en Dieu, et que les deux n’en fassent qu’un. Compliqué !