Re: Des menteurs partout.

[Tatonga]

Que veut le hirak?

Excellente question, j'y viendrai.

[Dede 95]

La Hirak c'est un peu les Gilet Jaune en France avec une revendication plus marquée vers la démission du gouvernement!
Mon organisation les soutiens en France!
https://information.tv5monde.com/video/algerie-la-contestation-jusqu-paris

[Tatonga]

Que veut le hirak?

C'est tout simplement incroyable, du jamais vu.
Sans que personne ne s'y attende, les foules envahissent les rues plusieurs jours par semaine paralysant les grandes villes pendant plus d'une année et ça durerait encore s'il n'y avait pas corona.
Que veut-il ?
Son slogan des tout premiers jours "manifestation pacifique, peuple et armée frères." Etrange cette référence à l'armée dès le premier jour alors que tout le monde sait que c'est les flics que les manifestations auront en face d'elles. Bizarre, très étrange !
Quelques jours après, le slogan a changé pour devenir "pouvoir civil, pas de pouvoir militaire", alors qu'il ne s'est rien passé qui explique ce revirement.
Qui est-il ?
Personne ne le sait. Il n'a ni représentants, ni leaders, ni porte-parle, juste quelques membres qui se distinguent plus que les autres dans la rue par leurs  comportement et propos subversifs.
A la question maintes fois posée par la presse dans la rue "pourquoi n'avez-vous pas de représentants ?", toujours la même réponse qui fait sourire: "si on désigne des représentants, ils seront corrompus par le pouvoir et nous trahiront" (sic). C'est une bonne blague, ils se soulèvent contre la corruption, mais les meilleurs d'entre eux seraient corruptibles.  
Il est certain que derrière, il y a  la main de "services", y compris étrangers ; Rachid Nekkez, le bien connu, venu faire le mariole, volontairement ou manipulé, s'est pris la loi en pleine figure et s'est retrouvé au trou sous de très graves accusations. A mon avis, il n'est pas près d'en sortir. Et il n'est pas le seul.
Une idée reçue dont il faut se débarrasser : le Hirak n'a pas déposé le régime corrompu, le régime corrompu a été déposé AU MOMENT où le hirak manifestait. Il n’y a pas cause à effet, mais concomitance. Ça ressemble étrangement à un tour de prestidigitation.
Mais que veu-il à la fin ?
C'est à la fois simple et incroyable, ahurissant. Il ne veut pas dialoguer, il ne veut pas de médiation, il ne veut d'aucun chef d'Etat, d'aucun gouvernement, d'aucune Constitution, il ne veut pas d'élections, il ne veut même pas au pouvoir des gens de son choix. "Partez tous, vider toutes les institutions, toutes, et livrez-nous le pays, nous sommes le peuple".
Un peuple sans visage, sans nom, ça existe donc  
Tiens, une information toute récente, elle vaut ce qu'elle vaut, elle n'explique pas tout, mais selon son auteur, le patron d'un parti d'opposition, elle lèverait un petit voile. Il porte de graves accusations, il sait parfaitement à quoi il s'expose et il a intéret à avoir des preuves solides parce que la tempête va se lever.
Kamel Bensalem, président du Parti de Renouveau Algérien (PRA) a porté de graves accusations contre les étudiants des universités de Tizi Ouzou et de Bejaïa. Lors de son passage sur le plateau de la chaîne Beur TV, Kamel Bensalem a accusé publiquement les étudiants de ces deux universités de la Kabylie d’ « intelligence avec l’étranger ».
« Je me suis rendu à plusieurs reprises avant la pandémie, dans les wilayas de Bejaïa et surtout à Tizi Ouzou (…) On a eu des informations sûres que des étudiants perçoivent des salaires versés par des pays étrangers. Ils sont chargés de la mission de semer la zizanie, organiser des manifestations et créer le chaos en Algérie, » a-t-il accusé.
Kamel Bensalem a prétendu détenir les preuves matérielles et la liste nominative de ces étudiants de Tizi Ouzou et de Bejaïa qui travaillent pour le compte de pays étrangers. « Ils sont nombreux ces étudiants qui touchent entre 40 000 à 60 000 dinars algériens, et dont la mission est de casser le projet de la nouvelle Algérie » dit-il.

[Tatonga]

Que veut-il ?
Manifestations de masse, parfaitement coordonnées, un jour, puis deux, puis trois jours par semaine, avec nettoyage des rues, sourires et roses aux flics, et des revendications surréalistes impossibles à satisfaire ; il est évident que le but est de pousser à bout pour provoquer une réaction violente et le chaos.
Lisons un extrait de cet article pour comprendre.
https://libnanews.com/algerie-propagande-et-subversion-des-missionnaires-de-la-democratie-et-des-libertes/
 
Au final, tout est propagande et manipulation à grande échelle ! Il suffit d’avoir plus de moyens et d’argent pour s’imposer ! C’est pour cela que les américains dominent, que les sionistes imposent les règles à l’Occident surtout à la France, que les monarchies du Golfe dominent le monde musulman par leur conception tronquée de l’Islam, que les ‘seigneurs’ fortunés s’allient pour les mêmes intérêts, que les contradictions s’exacerbent, que les conflits se déclenchent et s’éternisent avec plus de sang, de destructions et d’abrutissement !

Quel meilleur moyen de dominer un pays que par le biais des siens ! Les propagandistes ont trouvé en eux des capacités inespérées – non couteuses et surtout sans visible compromission – en les formant, finançant pour les transformer en « activistes » ‘pacifistes’ ou si nécessaire ‘violents’, alliant dans leurs objectifs malsains les médias sociaux de grandes influences comme Google, Facebook, Twitter et Youtube !

Amnesty International, RSF et d’autres « ONG » sont connus comme instruments de propagande et de subversion ! Un ancien membre du conseil d’administration d’Amnesty-USA, Francis Boyle a mis en garde contre le fait qu’Amnesty International et Amnesty-USA sont des « outils impérialistes ». Cette « ONG » avait bien publié en 1990 ce qu’on appelle le « mensonge des couveuses », qui a légitimité la 1ère guerre d’Irak. Reporters sans frontières, financée par le NED, Soros et autres, ne dénonce, en matière de liberté de la presse, que les pays listés du ministère des Affaires étrangères américain et leurs alliés sans craindre de critique fondamentale. Rappelons-nous que RSF n’avait même pas mentionné, en 1999, l’assassinat par l’Otan des 16 membres du personnel de la station de télévision yougoslave. Ces ONG occidentales, en intelligence avec des services secrets, ont joué un rôle central dans le renversement des gouvernements et déstabilisés des pays ; en Serbie, en Irak, en Géorgie, en Ukraine, en Syrie, en Libye, au Mali sous le prétexte de défense des « droits de l’homme », sachant qu’elles ne sont aucunement légitimées ni démocratiquement ni par les peuples !

On voit aujourd’hui les résultats épouvantables, de leurs méthodes moribondes, de leur « démocratie » ! A ce sujet, voyons ce que révèle le Dr Ahmed Bensaada dans son «Huit ans après : la ’’printanisation’’ de l’Algérie » : Après avoir posé une série de questions suscitant un sérieux doute sur la spontanéité de ses manifestations « aussi bien organisées … offrant des fleurs aux forces de l’ordre …nettoyant les rues après les marches … usant de l’humour et sarcasme comme armes de revendications …etc », il affirme que «toutes ces révolutions, qui se sont soldées par des succès retentissants, sont basées sur la mobilisation de jeunes activistes locaux pro-Occidentaux ». Il pointe sans équivoque « l’implication de nombreuses organisations américaines [à savoir] « la United States Agency for International Development (USAID), la National Endowment for Democracy (NED), l’International Republican Institute (IRI), le National Democratic Institute for International Affairs (NDI), la Freedom House (FH), l’Albert Einstein Institution (AEI) et l’Open Society Institute (OSI) … toutes « américaines financées par le budget américain ou par des capitaux privés américains » Son analyse montre que L’Algérie « n’a pas été épargnée par la vague « printanisante » de 2011 … Les mêmes réseaux ont été activés et les officines … s’attendaient à ce qu’elle tombe dans l’escarcelle de l’« exportation de la démocratie ».

La contestation du gouvernement en place a été organisée, selon Bensaada, par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) regroupant des partis politiques, ONG et syndicats. Selon lui, on y trouve LADDH, SNAPAP, le RCD, le FFS, SOS Disparus et le RAJ. Néanmoins, tempère-t-il, le « printemps » n’a pas eu prise sur la population algérienne à cause, « probablement, de la mémoire douloureuse de la décennie noire ». L’auteur, qui a consulté des rapports annuels de la NED, n’a pas manqué de révéler que plusieurs « ONG » algériennes ont bénéficié de subvention de la NED dont la LADDH, le CFDA, le RAJ et l’association « Djazairouna » variant entre 25 000 et 287 000 dollars sur une ou plusieurs années. En effet, l’Algérie a subi, depuis des années, plusieurs attaques ou intrusions, plus ou moins révélées, avant et après Tiguentourine, jusque dans le « hirak » afin de l’instrumentaliser pour le dévier, par les siens (des algériens) vers la violence ! »

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