Tous.
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Tous.
Tous*.
Ils sont nés, ont grandi, ont travaillé, construit, se sont battus, ont gagné, ont perdu, ont espéré, ont ri, pleuré, aimé.
Et ils sont tous morts.
Qui ?
Tous.
*Si tu ne sais pas à quoi ça sert de le dire, tu n’es pas poète, et si tu n’es pas poète tu n’as pas d’âme, et sans âme, tu n’es pas homme.
Tatonga- Admin
- Messages : 7387
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Tous.
Tatonga a écrit:
Tous*.
Ils sont nés, ont grandi, ont travaillé, construit, se sont battus, ont gagné, ont perdu, ont espéré, ont ri, pleuré, aimé.
Et ils sont tous morts.
Qui ?
Tous.
Oui, ils sont tous morts ... et nous mourrons tous (physiquement) un jour.
C'est une vérité implacable et une issue inéluctable.
A chacun d'en tirer les conclusions qu'il jugera utiles.
Brahim- Messages : 650
Date d'inscription : 11/04/2016
Age : 81
Localisation : Ile de France
Re: Tous.
Ma conclusion est que rien ne rime à rien.
Tatonga- Admin
- Messages : 7387
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Tous.
Tatonga, pourrais tu decrire un monde qui rimerait à quelque chose ?
Mic7777- Messages : 150
Date d'inscription : 19/05/2018
Age : 46
Re: Tous.
Tatonga n'a pas le moral! La mort l'obsède! Il est pourtant si jeune!
Je lui dédie ce poème de Baudelaire; Tatonga tente de soulever la toile sous laquelle il se débat...
Connais-tu, comme moi, la douleur savoureuse,
Et de toi fais-tu dire : " Oh ! l'homme singulier ! "
- J'allais mourir. C'était dans mon âme amoureuse,
Désir mêlé d'horreur, un mal particulier ;
Angoisse et vif espoir, sans humeur factieuse.
Plus allait se vidant le fatal sablier,
Plus ma torture était âpre et délicieuse ;
Tout mon coeur s'arrachait au monde familier.
J'étais comme l'enfant avide du spectacle,
Haïssant le rideau comme on hait un obstacle...
Enfin la vérité froide se révéla :
J'étais mort sans surprise, et la terrible aurore
M'enveloppait. - Eh quoi ! n'est-ce donc que cela ?
La toile était levée et j'attendais encore.
Je lui dédie ce poème de Baudelaire; Tatonga tente de soulever la toile sous laquelle il se débat...
Connais-tu, comme moi, la douleur savoureuse,
Et de toi fais-tu dire : " Oh ! l'homme singulier ! "
- J'allais mourir. C'était dans mon âme amoureuse,
Désir mêlé d'horreur, un mal particulier ;
Angoisse et vif espoir, sans humeur factieuse.
Plus allait se vidant le fatal sablier,
Plus ma torture était âpre et délicieuse ;
Tout mon coeur s'arrachait au monde familier.
J'étais comme l'enfant avide du spectacle,
Haïssant le rideau comme on hait un obstacle...
Enfin la vérité froide se révéla :
J'étais mort sans surprise, et la terrible aurore
M'enveloppait. - Eh quoi ! n'est-ce donc que cela ?
La toile était levée et j'attendais encore.
gaston21- Messages : 2436
Date d'inscription : 17/12/2016
Age : 91
Re: Tous.
Non, Mic, je ne peux pas, il est impossible qu'un tel monde existe, je le sais, le sens ultime est impossible.Mic7777 a écrit:Tatonga, pourrais tu decrire un monde qui rimerait à quelque chose ?
Même le paradis éternel, fleuri et ensoleillé imaginé par les hommes ne rimerait à rien.
Mais nous vivons constamment dans un état semi-comateux qui nous cache cette grande vérité, nous fait croire qu'il en est autrement.
Et quand on s'éveille à cette grande vérité, la seule vérité, comment ne pas la déclarer ?
Gaston parle de la mort qui m'obsèderait.
Il y a plus grave que la mort des êtres. C'est la mort "vitale", relative à la vie. Un jour la vie disparaitra, fatalement, et c'est plus grave qu'une civilisation qui disparait, car elle ne laisserait même pas de vestiges.
Il n'y aura jamais rien eu, il ne se sera jamais rien passé... Un mirage sans même un témoin.
Tout le monde ne le sait pas, pas même Socrate, moi je le sais.
Tout cela devrait être dit en musique, mais personne n'a encore pensé à en faire une pour chanter la grande et unique vérité, pour écrire l'histoire de l'homme, son aventure.
Tatonga- Admin
- Messages : 7387
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Tous.
Tout cela devrait être dit en musique, mais personne n'a encore pensé à en faire une pour chanter la grande et unique vérité, pour écrire l'histoire de l'homme, son aventure.
Non ?
Concernant la fin totale de la vie, c'est seulement une hypothèse qui parie sur le fait que la vie n'existe que sur notre planète. Peut etre une autres vie existe deja ou existera sur quelques unes des milliards de planetes de l'Univers. Tu vas peut etre me repondre que même l'Univers disparaitra probablement mais il ne fera que changer de forme, peut etre renaitra t il et redonnera t il la vie encore et encore là où les conditions y seront propices. Combien d'univers portant la vie nous ont peut etre deja précédé ?
Sinon, à propos de l'absurdité de la vie, tu ne trouves pas que la mort est justement la meilleure facon d'en sortir ? Je parle de la mort naturelle (mais apres tout chacun est libre d'en finir quand bon lui semble). Peut etre n'est ce pas pour rien qu'on la nomme "repos eternel". Une delivrance de l'absurdité de la vie dans la paix du néant.
Mic7777- Messages : 150
Date d'inscription : 19/05/2018
Age : 46
Re: Tous.
Merci Mic pour la musique.
Là, tu m'entraines vers d'autres horizons.
Si ton hypothèse d'une vie existant, se reproduisant, se répliquant, se succédant éternellement est valide, je vais devoir ajouter des choses :
1/ je vais réaffirmer que la vie est bien un phénomène éphémère et dénué de sens.
2/phénomène éphémère... mais qui existera toujours quelque part et sous une forme ou une autre.
3/ le sens serait ainsi dans cette permanence de l'éphémère, et c'est là que serait un "monde qui rimerait à quelque chose".
4/ en affirmant le 3/, je te contredis donc quand tu dis qu'il n'y a pas de monde qui rime (et moi-même en passant).
Que faut-il dire maintenant, je ne sais pas, sauf que pour le petit Tatonga c'est cuit de toute façon, et n'oublions pas le plus important, c'est que la vie, telle que le vivant l'a coyoyée, est une horrible séance de torture. Et sur ce point aussi et surtout, il faut dire ce qu'il y a à dire.
Là, tu m'entraines vers d'autres horizons.
Si ton hypothèse d'une vie existant, se reproduisant, se répliquant, se succédant éternellement est valide, je vais devoir ajouter des choses :
1/ je vais réaffirmer que la vie est bien un phénomène éphémère et dénué de sens.
2/phénomène éphémère... mais qui existera toujours quelque part et sous une forme ou une autre.
3/ le sens serait ainsi dans cette permanence de l'éphémère, et c'est là que serait un "monde qui rimerait à quelque chose".
4/ en affirmant le 3/, je te contredis donc quand tu dis qu'il n'y a pas de monde qui rime (et moi-même en passant).
Que faut-il dire maintenant, je ne sais pas, sauf que pour le petit Tatonga c'est cuit de toute façon, et n'oublions pas le plus important, c'est que la vie, telle que le vivant l'a coyoyée, est une horrible séance de torture. Et sur ce point aussi et surtout, il faut dire ce qu'il y a à dire.
Tatonga- Admin
- Messages : 7387
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Tous.
La salle et les séances de torture, avais-je dit.
Certains me disent qu’il y a le bon et le mauvais côté de la vie.
Non, désolé ! Ceux qui parlent ainsi ont été blousés ! Rien ne peut faire accepter la torture !
Il n'y a aucune monnaie pour dédommager de la torture.
Ce qu’il y a en vérité, c’est une salle de torture. On te torture et pour faire durer la douleur, on doit t’empêcher de fuir, te ligoter pour t’empêcher de quitter la salle de torture, sans même avoir à te surveiller. Et qu’a-t-on trouvé comme entraves ? Des bonbons sucrés et des roses parfumées !
"Patiente avec ça en attendant que je revienne !", dit le tortionnaire.
Et tu restes là, fasciné, subjugué, par ton bonbon sucré et le parfum de ta rose.
Il y a le bon côté, me dit-on ! Il faut être aveugle vraiment, durement accro au sucre et au parfum, et sourd, très sourd, pour ne pas entendre les cris de terreur des milliards de milliards de milliards de bébêtes qui, chaque seconde, se font déchiqueter, dans la nuit, dans d’horribles souffrances.
Torture ! Oui, c’est une salle de torture où se succèdent éternellement des séances de torture. Tu peux gigoter autant que tu veux, te trémousser comme-ci, comme-ça, tu ne peux nier l’évidence.
Torture. Torture et l’insulte ultime, suprême, finale. On t’étrangle, on t’étouffe, on te fourre dans un sac comme des viscères puantes pour se débarrasser de toi. Et tu pues tellement qu’il n’est pas d’endroit, ni décharge ni poubelle, où te jeter et qu’il faut te mettre sous terre.
Insulte ! Oui, monsieur, c’est une insulte, tu ne le savais pas ?, la plus grande insulte qui puisse s’imaginer. Et si tu ne te sens pas insulté par cette insulte, que faut-il alors pour t’insulter ?
Oui, monsieur, il faut appeler les choses par leur nom : c’est une insulte, c’est L’Insulte.
L’autre question à laquelle il faut répondre est : comment cette horreur qui se fait appeler la vie a-t-elle pu advenir, apparaitre au cours de l’histoire universelle ?
Un élément en a rencontré un autre, un atome s’est agrégé à un autre, un troisième est venu les rejoindre, puis cela a fait une molécule, puis deux…..
Ecoute, mon ami, je sais que je suis un con, mais faut pas exagérer !
Il y a là toute une organisation, un système cohérent et judicieux, un plan impeccable et une construction parfaite d’une salle de torture. C’est méthodique, réfléchi, voulu, calculé, affiné, raffiné devrais-je dire, jusque dans les plus infimes détails, pour te torturer et t’insulter.
Ton fortuitement fortuit, garde-le pour toi, même ma grand-mère toute naïve qu'elle était la pauvre femme en ricanerait.
Quelqu’un est derrière !
Qui ?
Toi, tu le sais peut-être. Moi, je ne le sais pas.
Allah, le sait aussi peut-être, je ne sais pas.
Certains me disent qu’il y a le bon et le mauvais côté de la vie.
Non, désolé ! Ceux qui parlent ainsi ont été blousés ! Rien ne peut faire accepter la torture !
Il n'y a aucune monnaie pour dédommager de la torture.
Ce qu’il y a en vérité, c’est une salle de torture. On te torture et pour faire durer la douleur, on doit t’empêcher de fuir, te ligoter pour t’empêcher de quitter la salle de torture, sans même avoir à te surveiller. Et qu’a-t-on trouvé comme entraves ? Des bonbons sucrés et des roses parfumées !
"Patiente avec ça en attendant que je revienne !", dit le tortionnaire.
Et tu restes là, fasciné, subjugué, par ton bonbon sucré et le parfum de ta rose.
Il y a le bon côté, me dit-on ! Il faut être aveugle vraiment, durement accro au sucre et au parfum, et sourd, très sourd, pour ne pas entendre les cris de terreur des milliards de milliards de milliards de bébêtes qui, chaque seconde, se font déchiqueter, dans la nuit, dans d’horribles souffrances.
Torture ! Oui, c’est une salle de torture où se succèdent éternellement des séances de torture. Tu peux gigoter autant que tu veux, te trémousser comme-ci, comme-ça, tu ne peux nier l’évidence.
Torture. Torture et l’insulte ultime, suprême, finale. On t’étrangle, on t’étouffe, on te fourre dans un sac comme des viscères puantes pour se débarrasser de toi. Et tu pues tellement qu’il n’est pas d’endroit, ni décharge ni poubelle, où te jeter et qu’il faut te mettre sous terre.
Insulte ! Oui, monsieur, c’est une insulte, tu ne le savais pas ?, la plus grande insulte qui puisse s’imaginer. Et si tu ne te sens pas insulté par cette insulte, que faut-il alors pour t’insulter ?
Oui, monsieur, il faut appeler les choses par leur nom : c’est une insulte, c’est L’Insulte.
L’autre question à laquelle il faut répondre est : comment cette horreur qui se fait appeler la vie a-t-elle pu advenir, apparaitre au cours de l’histoire universelle ?
Un élément en a rencontré un autre, un atome s’est agrégé à un autre, un troisième est venu les rejoindre, puis cela a fait une molécule, puis deux…..
Ecoute, mon ami, je sais que je suis un con, mais faut pas exagérer !
Il y a là toute une organisation, un système cohérent et judicieux, un plan impeccable et une construction parfaite d’une salle de torture. C’est méthodique, réfléchi, voulu, calculé, affiné, raffiné devrais-je dire, jusque dans les plus infimes détails, pour te torturer et t’insulter.
Ton fortuitement fortuit, garde-le pour toi, même ma grand-mère toute naïve qu'elle était la pauvre femme en ricanerait.
Quelqu’un est derrière !
Qui ?
Toi, tu le sais peut-être. Moi, je ne le sais pas.
Allah, le sait aussi peut-être, je ne sais pas.
Tatonga- Admin
- Messages : 7387
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Tous.
Moi que la vie a rendu plutôt misogyne, je reconnais pourtant que j'ai parfois connu le paradis dans les bras des servantes de Dieu!
Tatonga, à ton âge, ne connais-tu pas ce paradis? Il est grand temps d'y goûter! "Plaisir d'amour...ne du...re pa-a-s toujours!"
Dépêche-toi!
La vie, une torture? Fô pas pousser grand-père! L'homme est "verni" si on le compare aux animaux élevés en batterie, dans l'indifférence générale!
La vie? Mais elle est partout, dans la moindre particule, même que la moindre particule est elle-même...la vie! Souviens-toi du grand Albert (pas de St-Albert-le-Grand)
Tatonga, à ton âge, ne connais-tu pas ce paradis? Il est grand temps d'y goûter! "Plaisir d'amour...ne du...re pa-a-s toujours!"
Dépêche-toi!
La vie, une torture? Fô pas pousser grand-père! L'homme est "verni" si on le compare aux animaux élevés en batterie, dans l'indifférence générale!
La vie? Mais elle est partout, dans la moindre particule, même que la moindre particule est elle-même...la vie! Souviens-toi du grand Albert (pas de St-Albert-le-Grand)
gaston21- Messages : 2436
Date d'inscription : 17/12/2016
Age : 91
Re: Tous.
Plus grand et plus fort que le monde, j’ai transcendé le monde, et du haut des hautes cimes, j’ai regardé en bas, étalée à mes pieds, la vallée des larmes. Et qu’ai-je vu ? Des cimetières, des cimetières, partout des cimetières.
Des cimetières à Jéricho, Alep, Sidon, Athènes, Cadix, à Montréal, à Carthage, partout, partout. Des cranes sans noms, des squelettes démembrés, des ossements dispersés. Là, un tibia, un fémur ; ici, une vertèbre, une phalange. A qui appartenaient-ils ? Nul ne sait.
Partout, à Jéricho, à Fès et Mekhnès, j'ai vu des hommes et des femmes courir, éperdus, cherchant refuge, cherchant pitance, soufflant, souffrants, fuyant la mort, poursuivis par la Moisonneuse implacable. Tous seront moissonnés et, sous terre, tous ensevelis. Aucun, aucune, ne sera épargné.
Pourquoi ? Personne ne sait. Personne, personne ne sait.
La mer ondoie, le vent souffle, la nuit va et vient, personne ne dit mot. Ni le vent, ni la mer, ni la nuit, personne ne sait.
Tatonga- Admin
- Messages : 7387
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Tous.
Oui, une certaine partie de la vie terrestre (plus ou moins importante, selon les uns ou les autres) n'est autre que de la torture. C'est une évidence.Tatonga a écrit:La salle et les séances de torture, avais-je dit...
comment cette horreur qui se fait appeler la vie a-t-elle pu advenir, apparaitre au cours de l’histoire universelle ?[i]...
Il y a là toute une organisation, un système cohérent et judicieux, un plan impeccable et une construction parfaite d’une salle de torture. C’est méthodique, réfléchi, voulu, calculé, affiné, raffiné devrais-je dire, jusque dans les plus infimes détails, pour te torturer et t’insulter.
D'ailleurs, il y a vingt cinq siècles, le Bouddha disait déjà : "la vie est souffrance".
Il m'est souvent arrivé de penser que l'enfer dont parlent les religions monothéistes n'est autre que la vie terrestre.
Les bouddhistes qualifient d'ailleurs cette vis terrestre de samsara, c'est-à-dire de souffrance continue par le biais des réincarnations successives.
C'est une question importante car elle nous mène vers la solution.Tatonga a écrit:Quelqu’un est derrière !
Qui ?
Pour moi, l'origine de cette souffrance (ou ce quelqu'un qui est derrière, comme tu le dis) n'est autre que notre karma que l'on s'est construit nous-mêmes durant nos incarnations précédentes.
Brahim- Messages : 650
Date d'inscription : 11/04/2016
Age : 81
Localisation : Ile de France
Re: Tous.
Tatonga a écrit:
Plus grand et plus fort que le monde, j’ai transcendé le monde, et du haut des hautes cimes, j’ai regardé en bas, étalée à mes pieds, la vallée des larmes. Et qu’ai-je vu ? Des cimetières, des cimetières, partout des cimetières.
Des cimetières à Jéricho, Alep, Sidon, Athènes, Cadix, à Montréal, à Carthage, partout, partout. Des cranes sans noms, des squelettes démembrés, des ossements dispersés. Là, un tibia, un fémur ; ici, une vertèbre, une phalange. A qui appartenaient-ils ? Nul ne sait.
Partout, à Jéricho, à Fès et Mekhnès, j'ai vu des hommes et des femmes courir, éperdus, cherchant refuge, cherchant pitance, soufflant, souffrants, fuyant la mort, poursuivis par la Moisonneuse implacable. Tous seront moissonnés et, sous terre, tous ensevelis. Aucun, aucune, ne sera épargné.
Pourquoi ? Personne ne sait. Personne, personne ne sait.
La mer ondoie, le vent souffle, la nuit va et vient, personne ne dit mot. Ni le vent, ni la mer, ni la nuit, personne ne sait.
Tatonga,
Ton constat est vrai ...
Mais le plus important est : qu'est-ce que tu en conclues ?
Brahim- Messages : 650
Date d'inscription : 11/04/2016
Age : 81
Localisation : Ile de France
Re: Tous.
Brahim, il y a longtemps est apparu un virus, un virus malin, rusé, il n'y a rien d'étonnant qu'apparaisse un virus.Brahim a écrit:Tatonga a écrit:
Plus grand et plus fort que le monde, j’ai transcendé le monde, et du haut des hautes cimes, j’ai regardé en bas, étalée à mes pieds, la vallée des larmes. Et qu’ai-je vu ? Des cimetières, des cimetières, partout des cimetières.
Des cimetières à Jéricho, Alep, Sidon, Athènes, Cadix, à Montréal, à Carthage, partout, partout. Des cranes sans noms, des squelettes démembrés, des ossements dispersés. Là, un tibia, un fémur ; ici, une vertèbre, une phalange. A qui appartenaient-ils ? Nul ne sait.
Partout, à Jéricho, à Fès et Mekhnès, j'ai vu des hommes et des femmes courir, éperdus, cherchant refuge, cherchant pitance, soufflant, souffrants, fuyant la mort, poursuivis par la Moisonneuse implacable. Tous seront moissonnés et, sous terre, tous ensevelis. Aucun, aucune, ne sera épargné.
Pourquoi ? Personne ne sait. Personne, personne ne sait.
La mer ondoie, le vent souffle, la nuit va et vient, personne ne dit mot. Ni le vent, ni la mer, ni la nuit, personne ne sait.
Tatonga,
Ton constat est vrai ...
Mais le plus important est : qu'est-ce que tu en conclues ?
Peut-être, et c'est ce que je crois, y a-t-il eu d'abord un être micro, apparu tout seul, qui devait juste donner l'arbre.
Puis il s'est passé ce qu'il se passe souvent : il a muté vers le biologique.
C'est un montre, il n'y a pas le moindre doute, et rien ne dit qu'il ne muterait pas encore pour encore plus d'horreurs.
Il est le mal, c'est lui le Mal. A part lui, il n'y en a pas d'autres.
C'est à l'homme de prendre ses responsabilités, c'est de la responsabilité et du devoir de l'homme de l'éliminer.
Si tu as lu ce que j'ai écrit ces deux derniers jours, ce que je dis ne laisse aucun doute.
Tatonga- Admin
- Messages : 7387
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Tous.
La vie, il faut l'accepter comme elle est! Je me souviens avoir vu par inadvertance un monstre dans un établissement de la Croix-Rouge; âge 18 mois, deux ans? Pourquoi l'avoir laissé vivre? C'était vers 1960. L'IVG n'était pas dans les moeurs et le gynéco. sans doute coincé par sa morale, car il aurait dû faire le nécessaire pour qu'il s'éteigne au moins à sa naissance. Qu'a fait ce monstre dans ses vies précédentes pour mériter une telle abomination? Dieu, dans sa miséricorde, aurait dû le réincarner en dinde de Noël! Il aurait souffert moins longtemps!
gaston21- Messages : 2436
Date d'inscription : 17/12/2016
Age : 91
Re: Tous.
J'ai vu une fois deux hommes, la quarantaine je crois, assis côte à côte sur le trottoir, les jambes molles, probablement sans os, étendues devant eux.gaston21 a écrit:La vie, il faut l'accepter comme elle est! Je me souviens avoir vu par inadvertance un monstre dans un établissement de la Croix-Rouge; âge 18 mois, deux ans? Pourquoi l'avoir laissé vivre? C'était vers 1960. L'IVG n'était pas dans les moeurs et le gynéco. sans doute coincé par sa morale, car il aurait dû faire le nécessaire pour qu'il s'éteigne au moins à sa naissance. Qu'a fait ce monstre dans ses vies précédentes pour mériter une telle abomination? Dieu, dans sa miséricorde, aurait dû le réincarner en dinde de Noël! Il aurait souffert moins longtemps!
Ils se parlaient et riaient.
Que dire, je ne sais quoi dire, il y a trop à dire et pas assez de mots.
Je ne trouve que : l'homme est très grand !
Tatonga- Admin
- Messages : 7387
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
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