Le vin.

[Tatonga]

Étonnante la place qu’occupe le vin dans les trois religions monothéistes. On le trouve mêlé à beaucoup d’histoires, cité, interdit, promis...

[Bassmeg]

Les tabous et les impératifs alimentaires font partie de toutes les religions.
Les trois religions dont vous parlez sont toutes issues de la même zone géographiques, donc il n' est pas étonnant qu' elles parlent de la même chose.

C' est pour cette raison qu' elles parlent toutes des cochons, mais pas des kangourous. Qu' elles parlent toutes des juifs, mais pas des inuits.
Qu' elles situent toutes le jardin d' eden dans leur zone géographique, sans jamais parler de l' amérique du sud ni de l' australie.
Les gens qui les ont fondées ne voyageaient manifestement pas beaucoup, n' avaient ni culture gastronomique mondiale, ni connaissance de la biologie. Ils avaient du vin, donc ils parlaient de vin. Pas de peyotl, ni de bière, alors que ces deux boissons ont une place majeure dans d' autres religions dont c ' était la zone géographique.
Rien de plus normal, cela enterinne la grande rêgle des écrivains "Parlez de ce que vous connaissez".

Par contre, j' ai toujours trouvé vraiment bizarre le tabou de l' anthropophagie et du sang, d' un coté, et de l' autre, l' incitation à manger de la chair humaine et boire du sang par l' Eucharistie. Les gaulois considéraient les chrétiens comme des barbares pour ça. Alors qu' en fait, peut-être que c' était juste un moyen détourné de boire du vin et de se remplir le ventre en contournant le tabou. Un peu comme quand les chrétiens prétendaient que les canards et les oies étaient des poissons, pour pouvoir manger de la viande pendant Carême. Ce n' est qu' un exemple de plus de l' hypocrisie des religions constituées.

[gaston21]

Je ne crois pas à l'Eucharistie qui est pour moi une escroquerie, mais j'apprécie le fait que Jésus ait eu le génie de remplacer les sacrifices animaux par un sacrifice symbolique. "Un grand pas pour l'Humanité" dirait... le cosmonaute d'Apollo.

[Bassmeg]

Je ne crois pas à l'Eucharistie qui est pour moi une escroquerie, mais j'apprécie le fait que Jésus ait eu le génie de remplacer les sacrifices animaux par un sacrifice symbolique. "Un grand pas pour l'Humanité" dirait... le cosmonaute d'Apollo.

Baaahh, soyons clairs et ne nous cachons pas derriere notre petit doigt.
l' Eucharistie (et la troisième mitemps qui suit) est la seul occasion pour les prêtres de boire de l' alcool en public. Il est évident que si on donne à choisir entre égorger une chèvre à main nue avec le sang qui gicle sur les Beaux Habits et tout ou boire un canon de blanc, n' importe qui de censé prèfère foutre la paix à la chèvre et picoler un canon de blanc.
Jésus n' a rien à voir là dedans. Les humains préfèrent boire plutot qu' égorger, nous sommes ainsi fait.

Chez les inuits aussi, ils avaient un rite barbare ou il fallait égorger et étriper. Et puis bon, avec le temps, ils ont fait comme les cathos. Juste on boit un canon et c' est marre.

[Bassmeg]

(Et limite on se fait une tartiflette pour amortir le tout. )

[gaston21]

Les prêtres n'ont vraiment pas besoin de l'Eucharistie pour "se rincer les amygdales"! D'ailleurs, une burette de blanc, c'est tellement petit que ça ne vous en rince qu'une!
J'ai un cousin qui a été prêtre; mais il est tombé amoureux d'une bonne soeur! Un grand amour qui a duré jusqu'à la mort de cette dernière il y a quelques mois. Il a gardé des amitiés chez ses anciens confrères ; il en rencontre qui finissent leurs jours à l'ancien grand séminaire de Dijon. Il m'a dit que chez eux, le grand fléau, c'était l'alcool. Ni vu ni connu, je me rince le gosier...

[Bassmeg]

Les prêtres n'ont vraiment pas besoin de l'Eucharistie pour "se rincer les amygdales"! D'ailleurs, une burette de blanc, c'est tellement petit que ça ne vous en rince qu'une!
J'ai un cousin qui a été prêtre; mais il est tombé amoureux d'une bonne soeur! Un grand amour qui a duré jusqu'à la mort de cette dernière il y a quelques mois. Il a gardé des amitiés chez ses anciens confrères ; il en rencontre qui finissent leurs jours à l'ancien grand séminaire de Dijon. Il m'a dit que chez eux, le grand fléau, c'était l'alcool. Ni vu ni connu, je me rince le gosier...

A mon avis, plus que l' alcool, le grand fléau commun à toutes les religions est la tartufferie.
Quand deux amoureux se forcent eux même à faire semblant et se forcent à mentir aux gens en racontant qu' il faut aimer que Dieu, y a un truc qui cloche. Quand on met des gens dans cette situation, pas étonnant qu' ils picolent comme des fous. Et le pire, c' est que surement, ils le font chacun dans leur coin en cachette au fond d' une chambre qui sent le renfermé, au lieu de faire comme tout le monde et de passer une soirée pétanque-barbecue-rosé.
Je pige pas ce truc. Ils ne vivent pas plus que des cloportes sous un caillou moisi et pourtant, ils ont le front de nous dire à nous, comment on devrait vivre notre vie. Je pige vraiment pas.
Si je veux apprendre à conduire, je consulte pas un piéton.
Si je veux savoir comment vivre ma vie sexuelle, je demande pas à quelqu' un qui se prétend abstinent.
Si je veux savoir comment élever mes enfants, je demande pas à quelqu' un qui jure qu' il est chaste.

Pourquoi ma religion devient chaque jour plus absurde?

[gaston21]

Une question qui m'a toujours taraudé. La confession est un sacrement un peu oublié de nos jours. Jadis, il fallait aller confesser ses péchés dans l'édicule prévu. En HS une anecdote vieille de plus de 70 ans. Mon cousin germain, toujours vivant,  91 ans et toujours en pleine forme, grand plaisantin, s'était glissé dans le confessionnal de son petit village et il voulait "confesser" celle qui est devenue ensuite son épouse; hélas, elle n'est pas tombée dans le piège!
Les prêtres aussi doivent se confesser; dans la campagne, il fallait qu'ils confessent leurs péchés à leur collègue du village d'à côté, et inversement. Imaginez! Il devait y avoir des mouvements sous la soutane... "Et la Maguy, tu en penses quoi? Et la Lulu? Et la chaste Suzanne?".

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