L'homme et ses congénères.

[Tatonga]

L'homme est l'unique créature à éprouver amour et compassion pour ses congénères.
L'homme est la seule créature à se porter au secours de son semblable, la seule pour qui la vie de son prochain est sacrée.
Est-ce par amour de soi-même ? Est-ce culturel ? Est-ce par nécessité de vivre en société ?
Il ne semble pas.
Je pense que ce comportement est lié à l'idée de Dieu et que, plus généralement, et contrairement à une idée répandue, ce n'est pas l'homme qui a inclu sa morale dans les livres de religion, mais que c'est l'idée de Dieu qui est à l'origine de la morale de l'homme.
Sans l'idée de Dieu, d'un Etre transcendant gardien de l'Ordre cosmique,  l'homme aurait-il  des scrupules et s'interdirait-il d'en tuer un autre?

[gaston21]

Non, Tatonga, l'homme n'est pas le seul à éprouver amour et compassion pour ses congénères. L'observation et l'étude du comportement animal montre à l'évidence que ces sentiments sont largement partagés chez les animaux supérieurs. Il y a quelques jours, j'en ai été un témoin privilégié; les animaux sont même plus sensibles que nous au niveau du pressentiment. Mais je n'en dirai pas plus.

[geveil]

Je suis d'accord avec Gaston, j'écoute " La tête au carré" sur France Inter.
Par contre, le manque d'humilité et d'esprit critique, sont bien propres l'homme

[Madarion]

Tout comme Gaston !

Je pense que ce comportement est lié à l'idée de Dieu et que, plus généralement, et contrairement à une idée répandue, ce n'est pas l'homme qui a inclu sa morale dans les livres de religion, mais que c'est l'idée de Dieu qui est à l'origine de la morale de l'homme.
Sans l'idée de Dieu, d'un Etre transcendant gardien de l'Ordre cosmique,  l'homme aurait-il  des scrupules et s'interdirait-il d'en tuer un autre?

Tu te trompe sur la cause.
La moralité est là pour empêcher l'amour.
Car c'est par amour que l'on tue.

[geveil]

Non, pas pour empêcher l'amour, mais pour palier son manque. Et pendant que la société survit grâce à la morale, rien n'empêche de faire preuve d'amour.

[Madarion]

Heureusement que la planète est constituée de plusieurs zones.
Certaines on une forte moralité, alors que d'autres moins.

mais pour palier son manque.

Mon vécus ma permis de remarquer que là ou il y as une forte moralité, c'est là ou l'amour est le plus fort/
Ou vice versa, c'est parce qu'il y a une forte moralité, que la demande d'amour est grande ?

[Tatonga]

J'essaie de découvrir quelques particularités qui distingueraient l'homme de l'animal, quelques dons ou qualités que Dieu aurait réservé spécialement à l'homme, qui feraient de l'homme une créature à part, ce qui accréditerait l'idée de l'homme créature préférée de Dieu.
Mais il ne semble pas que cela soit facile. Ce qui est en l'homme est donc déjà dans l'animal, de façon manifeste, sinon à l'état latent.
Il va donc falloir abandonner nos illusions et renoncer à notre rang de créature supérieure.

[Madarion]

Tu est sur la bonne voie !

Ce qui est en l'homme est donc déjà dans l'animal, de façon manifeste, sinon à l'état latent.

Oui, mais l'inverse serait peut être plus juste :

L'état d'humanoïde et déjà dans l'animal à l'état latent ?

J'essaie de découvrir quelques particularités qui distingueraient l'homme de l'animal,

Je te propose l'esprit ?

De tout temps, les animaux ont étaient considéré comme des robots qui exécutent scrupuleusement des programmes inscrit en eux. Dénué de conscience, ou alors ponctuellement actif.

[Tatonga]

Je te propose l'esprit ?

Bah, les animaux en ont aussi. Nous cherchons en vain à nous distinguer.
Nous avons la même attitude à l'égard des animaux qu'avaient à une certaine époque les hommes d'église quand ils se demandaient si les noirs, les femmes, les indiens etc... avaient une âme à sauver.
Je crois que nous devons admettre que nous sommes à l'identique des animaux et que, prières ou pas prières, croyance ou pas croyance, conduite morale ou pas morale, nous sommes voués au même sort par la logique d'une Machine dont on ignore tout.
Quel sort ? Nul ne sait, sauf que personne ne peut y échapper.
Quelle histoire, mon Dieu, quelle histoire! Non, mais tu te rends compte!

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