Toc, toc, toc ...
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Toc, toc, toc ...
Je m'arrête un instant sur le seuil hésitant à entrer, mais les lieux semblent bel et bien déserts ce soir. Je me décide néanmoins à fouler le pas de la porte afin de pénétrer ce sanctuaire ... La pièce principale, jadis si gaie et joyeuse paraît tristement grise, abandonnée, ses murs délavés par le manque de vie et d'entretien. Je m'arrête un instant jetant un regard circulaire autour de moi, un vase pourpre aux fleurs fanées négligé dans un coin du salon, témoignant d'une ancienne présence féminine, quelques verres à thé trainent encore sur les tables, marquant le passage de rares habitués qui maintiennent péniblement ce lieu en vie. Mon regard se pose un instant sur les photographies accrochées aux murs, et un frisson me parcourt en reconnaissant quelques anciens habillant les lieux d'un froid glacial ...
Que c'est-il passé ici ? cet endroit est devenu fantomatique, il a perdu son essence, cette maison n'est plus que l'ombre d'elle-même, elle a besoin d'être aérée, égayée, elle manque de vie, de chant, d'amour, de passion, de danse, de débats, de rires ... où sont-ils donc tous passés ?
Je ressors tristement en refermant la porte avec douceur, laissant cette maison à présent refuge des ombres dans les bras de l'oubli. Reprenant mon petit sentier sinueux, vers ma montagne, là où les oiseaux et la nature chantent l'amour et la vie, un sourire aux lèvres, la brise me caressant le visage et les cheveux, fredonnant un air des profondeurs ancestrales ...
Yal'farh amuqran
imi dh'youghal s'Akham ... Hamlaghk ay'adhrar inou ...
Que c'est-il passé ici ? cet endroit est devenu fantomatique, il a perdu son essence, cette maison n'est plus que l'ombre d'elle-même, elle a besoin d'être aérée, égayée, elle manque de vie, de chant, d'amour, de passion, de danse, de débats, de rires ... où sont-ils donc tous passés ?
Je ressors tristement en refermant la porte avec douceur, laissant cette maison à présent refuge des ombres dans les bras de l'oubli. Reprenant mon petit sentier sinueux, vers ma montagne, là où les oiseaux et la nature chantent l'amour et la vie, un sourire aux lèvres, la brise me caressant le visage et les cheveux, fredonnant un air des profondeurs ancestrales ...
Yal'farh amuqran
imi dh'youghal s'Akham ... Hamlaghk ay'adhrar inou ...
Invité- Invité
Re: Toc, toc, toc ...
Quelle poésie! Riche comme l'ambre de la Baltique! Le forum semble avoir perdu son âme avec le départ surprise d'Amandine qui était son rayon de soleil! Espérons, chères dames, que vous aurez pitié de ces pauvres hommes égarés...
gaston21- Messages : 2436
Date d'inscription : 17/12/2016
Age : 91
Re: Toc, toc, toc ...
Et que dire du forum TR, hein Gaston ?
La dernière péripétie en date est éclairante!
La dernière péripétie en date est éclairante!
Dede 95- Messages : 2057
Date d'inscription : 01/02/2016
Age : 81
Localisation : Corse et Région Parisienne
Re: Toc, toc, toc ...
Que se passe-t-il Gaston, on dirait que t'as reçu la visite d'une houri du paradis. Je t'avais bien dit que c'était pas une légende.gaston21 a écrit:Quelle poésie! Riche comme l'ambre de la Baltique!
Tatonga- Admin
- Messages : 7389
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: Toc, toc, toc ...
Je suis partie, loin, très loin du lieu de tous les malheurs, de tous les tourments et toutes les souffrances, ce lieu où les biens immatériels s’amenuisent au lieu de se multiplier, frappés de stérilité car ne pouvant être fécondés … c’est ainsi que boudant cet endroit, je me retrouve dans la quiétude des champs et des montagnes de mon pays natal, là où la nature sauvage rebute encore les buildings de la civilisation.
J’ouvre néanmoins le journal, afin de prendre quelques nouvelles … Ah ben le thème du jour est le développement, les neurones chauffent et macèrent, les réflexions vont bon train, chacun allant de son propre avis. Je pose le journal, afin de m’atteler à monter ma myonnaise qui accompagnera à merveille la soupe de poisson fumante dont la délicieuse odeur se dégage du pot en terre cuite.
Œuf, moutarde, ail, un trait de vinaigre, une pointe de sel, armée de mon pied à mixeur, et d’un filet d’huile d’olive continu, je commence à monter ma fameuse mayonnaise, regardant mes ingrédients se transformer sous mes yeux en une émulsion de plus en plus blanche, triplant de volume dans le verre … le développement … peut-on parler de développement dans ces pays longuement et profondément exploités qui resterons peut-être à jamais dans la périphérie, d’un centre dominant ?
Chassant ces idées pessimistes, je refixe le fond de mon pot en verre, portant une attention particulière à la consistance de mon savant mélange. Serait-ce cette transformation de matières premières alliée à un savoir-faire certain et un effort fourni en conséquence ? ça parait drôlement simpliste comme réflexion, une seule équation posée et un nombre de variables conséquent … ou peut être des kilomètres de béton synonymes de mètres carrés rentables ? Offrant du tourisme, de l’emploi et augmentant la croissance de surcroit ? … Mon regard se perd à travers la fenêtre de ma cuisine qui donne sur un champ vierge, déserté par la civilisation, pensant aux oubliés du développement … ces petits villages, et ces petites gens, aux vies simples souvent écartés des plans, peut être par manque de rentabilité, créant ainsi une inégalité dans une démarche se voulant unificatrice. Le développement serait-il une injustice sociale ?
Le développement … de mon petit avis des hauteurs isolées des montagnes, loin des têtes bien pensantes, du pouvoir et des connaissances économiques, je repense à tout ce que le développement pouvait toucher d’immatériel … des biens à la rentabilité infinie, le bien-être de chacun, qui commencerait par une estime de soi et un perfectionnement des connaissances, une banque inépuisable qui rend riche le plus démuni d’entre nous … c’est ainsi armés que nous pourrions demain participer au développement de notre pays, impliquant de mettre en pratique nos capacités dans un climat sain, sans injustice, et en toute liberté …
Ma mayonnaise enfin prête, je retire le pied du mixeur et pose un film sur le verre afin de la laisser refroidir, retournant à mes tâches simples du quotidien, j’oublie vite les inégalités et les jeux de pouvoir, les exploitations et les mensonges d’état, les injustices et les faux débats, depuis quand la voix du petit peuple était entendue dans tout ça? ne s'était -il pas attelé à crier de toutes ses forces voilà des mois et des mois?, finira-t-il essoufflé, seul, brisé et anéanti ? verra-t-il un jour le salut ? … mon regard perdu à travers les champs infinis de ma montagne, oscille entre la réalité et l'espoir, indulgent, attendri, devant l'ambition et l'insouciance de ces herbes folles qui veulent toucher le ciel ...
Invité- Invité
Re: Toc, toc, toc ...
gaston21 a écrit:Quelle poésie! Riche comme l'ambre de la Baltique! Le forum semble avoir perdu son âme avec le départ surprise d'Amandine qui était son rayon de soleil! Espérons, chères dames, que vous aurez pitié de ces pauvres hommes égarés…
Bonjour Gaston,
Même entre les chèvres et les petits agneaux, je n'ai pas la prétention de l'étoile du berger … mais j'espère comme toi, qu'a force de la voir briller, la maitresse des lieux retrouveras son chemin aussi…
Invité- Invité
Les résolutions ...
Cela fait déjà plusieurs jours que j’erre entre les murs du café des habitués, sans pour autant trouver l’inspiration nécessaire, pour écrire, en cette fin d’année où les préoccupations sont festives, des préoccupations fades, insipides, qui ne m’inspirent rien, ou pas assez pour laisser courir ma plume. Pourtant les conversations vont bon train, chacun y mettant du sien, venu peindre le mur du café d’une couleur qui lui est propre, il y a là toute une palette allant d’un rose fuchsia atrocement criard où les filles s’amusent à se déguiser en passant par un bleu masculin et électrique rythmé par le bruit des pots d’échappement, pour finir dans un coin sombre, où certains prennent visiblement plaisir à broyer du noir, à ressasser toujours les mêmes sujets n’arrivant jamais à une conclusion satisfaisante, mais en ont-ils envie en même temps, rien n’est sûr …
Toutes ces couleurs étalées de façon brouillonne et confuse qui surprennent tant à l’ouverture de la porte du café, mais le plus surprenant est de se retrouver au beau milieu de cet étalage sans trouver une seule couleur qui nous corresponde.
Je ressors d’entre ces murs, pour m’assoir dans la petite terrasse en face, un endroit clé pour voir sans participer, une plate-forme tampon, offrant un arrêt salutaire pour une arrivée comme pour un départ. L’heure est aux résolutions, alors autant réfléchir à celles qui changeront le 2020 …
A qui doit-on s’adresser pour les changements futurs ? question épineuse du jour, le concept du père Noël recevant une lettre de souhaits était puéril et original, mais il avait fermé boutique, jusqu’à l’année prochaine … Je ne pense pas non plus que ma lettre atterrissant sur le bureau de la DRH change quelque chose à ma vie, quoiqu’on peut toujours demander une augmentation, en s’appuyant sur les prévisions d’une horrible inflation résultat d’une crise économique sans précèdent... mais est-ce cela 2020 ? un nouveau joujou au prix indécent ? … Non, je fais fausse route, l’ambiance de ce café doit surement y être pour quelque chose, cette vision ridiculement réduite du futur, des souhaits et de l’avenir … les couleurs de ce café ne me conviennent pas, ne me ressemblent pas, ne me correspondent en rien, en même temps je ne suis pas là pour m’improviser peintre alors où chercher ?
Oublier le temps … où le suspendre pour l’empêcher de fuir, afin de se retrouver, voilà ce qu’il faut. Je règle donc mon café au goût amer et quitte cette terrasse, marchant au gré de mes pensées, dans ces ruelles pavées aux mille et une boules dorées suspendues, comme défiant la gravité. Des silhouettes frileuses se faufilant d’une boutique à l’autre, chargées de mets, et de bouteilles tintant au fond de leurs sacs. Ont-ils réfléchi à leurs résolutions ? ils semblent s’en moquer comme du dernier déluge, ou comme ceux qui attendent la nouvelle année pour changer d’agenda, car sa couverture était sale et fanée … Cela aurait été tellement plus simple si le changement d’années s’arrêtait à celui des agendas … Je souris à cette idée farfelue en me disant au fond de moi que c’est probablement déjà le cas des 2/3 de la planète, tellement occupée dans son quotidien que la nouvelle année, n’était que l’équivalent d’une nouvelle écriture sur le tableau du jour.
S’arrêter au milieu de toute cette marée humaine qui nous emporte malgré nous, se poser et prendre le temps de regarder les couleurs des tableaux de nos cœurs … voilà ce qu’il faut. Prise d’une impulsion je rentre dans une librairie et achète du papier à lettre et un stylo plume, puis me faufilant entre les silhouettes je trouve refuge dans un parc vide, sous un arbre, dont le banc à ses pieds me rappelle un souvenir lointain …
Le regard perdu entre la grisaille d’un ciel de Décembre, et le vert sombre des feuilles hivernales persistantes, me rappelant que le vivant pouvait résister à toutes les intempéries … Je voulais tellement de choses, inaccessibles, intouchables, échappant à ma volonté, je rêvais comme chacun d’un monde meilleur, régit par la justice et l’équité, ne plus voir de guerres, de souffrance humaine, de destruction, et de jeux de pouvoir, de pays effondrés, déchirés, agonisants, de populations disloquées, sans toit et sans avenir, errant comme des fantômes humains dans les décombres de l’oubli … Je rêvais d’un monde où la famine n’existerait plus, où la maladie pourrait être soignée, les enfants sauvés, l’illettrisme combattu, la pauvreté éradiquée, le mal enseveli, la cupidité et l’égoïsme abolis. Où les mains seront tendues, sans attente de retour, où l’amour de Dieu et du prochain feront partie intégrante de notre savoir être, où la paix, serait le mot d’ordre et non pas seulement pour dire bonjour …
il n’y a rien d’inaccessible, alors sauver le monde ou décrocher la lune, peu importe si par la, la finalité est de se faire du bien et le propager autour de soi … oui il y aura un monde meilleur …
C’est ainsi que forte de ma grande résolution 2020, celle de devenir une personne meilleure, et de faire du bien autour de moi, je referme ma lettre et la dépose sur le banc, elle restera là ou ira où le vent l'emportera …
Bonne et joyeuse année à tous.
Toutes ces couleurs étalées de façon brouillonne et confuse qui surprennent tant à l’ouverture de la porte du café, mais le plus surprenant est de se retrouver au beau milieu de cet étalage sans trouver une seule couleur qui nous corresponde.
Je ressors d’entre ces murs, pour m’assoir dans la petite terrasse en face, un endroit clé pour voir sans participer, une plate-forme tampon, offrant un arrêt salutaire pour une arrivée comme pour un départ. L’heure est aux résolutions, alors autant réfléchir à celles qui changeront le 2020 …
A qui doit-on s’adresser pour les changements futurs ? question épineuse du jour, le concept du père Noël recevant une lettre de souhaits était puéril et original, mais il avait fermé boutique, jusqu’à l’année prochaine … Je ne pense pas non plus que ma lettre atterrissant sur le bureau de la DRH change quelque chose à ma vie, quoiqu’on peut toujours demander une augmentation, en s’appuyant sur les prévisions d’une horrible inflation résultat d’une crise économique sans précèdent... mais est-ce cela 2020 ? un nouveau joujou au prix indécent ? … Non, je fais fausse route, l’ambiance de ce café doit surement y être pour quelque chose, cette vision ridiculement réduite du futur, des souhaits et de l’avenir … les couleurs de ce café ne me conviennent pas, ne me ressemblent pas, ne me correspondent en rien, en même temps je ne suis pas là pour m’improviser peintre alors où chercher ?
Oublier le temps … où le suspendre pour l’empêcher de fuir, afin de se retrouver, voilà ce qu’il faut. Je règle donc mon café au goût amer et quitte cette terrasse, marchant au gré de mes pensées, dans ces ruelles pavées aux mille et une boules dorées suspendues, comme défiant la gravité. Des silhouettes frileuses se faufilant d’une boutique à l’autre, chargées de mets, et de bouteilles tintant au fond de leurs sacs. Ont-ils réfléchi à leurs résolutions ? ils semblent s’en moquer comme du dernier déluge, ou comme ceux qui attendent la nouvelle année pour changer d’agenda, car sa couverture était sale et fanée … Cela aurait été tellement plus simple si le changement d’années s’arrêtait à celui des agendas … Je souris à cette idée farfelue en me disant au fond de moi que c’est probablement déjà le cas des 2/3 de la planète, tellement occupée dans son quotidien que la nouvelle année, n’était que l’équivalent d’une nouvelle écriture sur le tableau du jour.
S’arrêter au milieu de toute cette marée humaine qui nous emporte malgré nous, se poser et prendre le temps de regarder les couleurs des tableaux de nos cœurs … voilà ce qu’il faut. Prise d’une impulsion je rentre dans une librairie et achète du papier à lettre et un stylo plume, puis me faufilant entre les silhouettes je trouve refuge dans un parc vide, sous un arbre, dont le banc à ses pieds me rappelle un souvenir lointain …
Le regard perdu entre la grisaille d’un ciel de Décembre, et le vert sombre des feuilles hivernales persistantes, me rappelant que le vivant pouvait résister à toutes les intempéries … Je voulais tellement de choses, inaccessibles, intouchables, échappant à ma volonté, je rêvais comme chacun d’un monde meilleur, régit par la justice et l’équité, ne plus voir de guerres, de souffrance humaine, de destruction, et de jeux de pouvoir, de pays effondrés, déchirés, agonisants, de populations disloquées, sans toit et sans avenir, errant comme des fantômes humains dans les décombres de l’oubli … Je rêvais d’un monde où la famine n’existerait plus, où la maladie pourrait être soignée, les enfants sauvés, l’illettrisme combattu, la pauvreté éradiquée, le mal enseveli, la cupidité et l’égoïsme abolis. Où les mains seront tendues, sans attente de retour, où l’amour de Dieu et du prochain feront partie intégrante de notre savoir être, où la paix, serait le mot d’ordre et non pas seulement pour dire bonjour …
il n’y a rien d’inaccessible, alors sauver le monde ou décrocher la lune, peu importe si par la, la finalité est de se faire du bien et le propager autour de soi … oui il y aura un monde meilleur …
C’est ainsi que forte de ma grande résolution 2020, celle de devenir une personne meilleure, et de faire du bien autour de moi, je referme ma lettre et la dépose sur le banc, elle restera là ou ira où le vent l'emportera …
Bonne et joyeuse année à tous.
Invité- Invité
Re: Toc, toc, toc ...
Le jaguar …
Au cœur de L’Amazonie
Sur les hauteurs d’un acajou
Se prélassait un fauve alangui
Le regard perdu dans le flou
Des membres fins allongés
Elançant ce gracieux félin
Et une robe d’or tachetée
Tels des étoiles dans un écrin
Sa force tranquille emplissait
L’air de la savane de respect
Bien plus qu’un lion qui rugissait
A lui la reine s’en remettait
Le voilà les griffes accrochées
A l’écorce de sa demeure
Oreilles tendues menacées
Par les troubles d’un râleur
Sautant avec élégance
De haut de son tronc roux
Se faufilant avec prestance
Déterminé à s’occuper du fou
L’herbe sous ses pas s’effaçant
Léger, silencieux, s’approchant
D’un malheureux gai insouciant
Dans sa fierté se pavanant
Le corps fin tendu allongé
Les crocs sortis aiguisés
Tel la flèche d’un arc étiré
Sautait sur sa proie affolée
Attaquant, arme redoutable
Neutralisant ce malheureux
Dont le cri plaintif ineffable
S’étouffait dans un son creux
Sa mâchoire puissante
De sa proie chargée
La démarche nonchalante
Le voilà prêt à rentrer
Abandonnant ses terres
Habillée de ses herbes folles
Pour une quiétude solitaire
Perché bien haut, loin du sol
Il était là à nouveau, posté
Sur le Tronc de son acajou
Souple, tel un reptile noué
A l’abri d’un feuillage jaloux
Ambre.
Au cœur de L’Amazonie
Sur les hauteurs d’un acajou
Se prélassait un fauve alangui
Le regard perdu dans le flou
Des membres fins allongés
Elançant ce gracieux félin
Et une robe d’or tachetée
Tels des étoiles dans un écrin
Sa force tranquille emplissait
L’air de la savane de respect
Bien plus qu’un lion qui rugissait
A lui la reine s’en remettait
Le voilà les griffes accrochées
A l’écorce de sa demeure
Oreilles tendues menacées
Par les troubles d’un râleur
Sautant avec élégance
De haut de son tronc roux
Se faufilant avec prestance
Déterminé à s’occuper du fou
L’herbe sous ses pas s’effaçant
Léger, silencieux, s’approchant
D’un malheureux gai insouciant
Dans sa fierté se pavanant
Le corps fin tendu allongé
Les crocs sortis aiguisés
Tel la flèche d’un arc étiré
Sautait sur sa proie affolée
Attaquant, arme redoutable
Neutralisant ce malheureux
Dont le cri plaintif ineffable
S’étouffait dans un son creux
Sa mâchoire puissante
De sa proie chargée
La démarche nonchalante
Le voilà prêt à rentrer
Abandonnant ses terres
Habillée de ses herbes folles
Pour une quiétude solitaire
Perché bien haut, loin du sol
Il était là à nouveau, posté
Sur le Tronc de son acajou
Souple, tel un reptile noué
A l’abri d’un feuillage jaloux
Ambre.
Invité- Invité
Re: Toc, toc, toc ...
Bonsoir Ambre, je vois que tu es insiprée.
C'est gai de voir qu'en mon absence quelqu'un est venu prendre soin des lieux
C'est gai de voir qu'en mon absence quelqu'un est venu prendre soin des lieux
Invité- Invité
Re: Toc, toc, toc ...
Ambre nous enchante par sa poésie; mais, Amandine, tu nous as manqué! Tu étais perdue en plein Sahara?
gaston21- Messages : 2436
Date d'inscription : 17/12/2016
Age : 91
Re: Toc, toc, toc ...
HAHAHAHAHA.
Mais non Gaston, il n'y a pas de Sahara dans mon coin du monde, et juste un peu de sable dans les bacs à sable.
Moi aussi cette maison m'a manqué. Mais voilà, je suis de retour.
J'espère que tu vas bien.
Mais non Gaston, il n'y a pas de Sahara dans mon coin du monde, et juste un peu de sable dans les bacs à sable.
Moi aussi cette maison m'a manqué. Mais voilà, je suis de retour.
J'espère que tu vas bien.
Invité- Invité
Re: Toc, toc, toc ...
Je ne me souviens pas si j'ai déjà lu ou non mais c'est fort et Leconte n'a qu'à bien se tenir, bon je retourne dormir.
Tatonga- Admin
- Messages : 7389
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
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