Du néant au néant.

[Tatonga]

Du néant au néant.
Par une belle nuit ou un jour merdeux,
Tu nais et t’es même pas au courant.
On te fête, heureux.
Tu ouvres les yeux, tout étonné.

Enfant, tu t’émerveilles.
Des chants, des couleurs partout.
Tu grandis un peu, puis un peu plus.
Et les emmerdes commencent.

Tu reçois un coup de poing dans l’estomac
Qui te plie en deux, un uppercut te redresse,
Un direct t’envoie au sol.

Des mains d’acier te saisissent par le col,
Te relèvent.  
Les mâchoires d’un étau te serrent le cou.
Tu perds le souffle, tu suffoques,
Tu te débats, puis te ramollis, puis tu ne bouges plus.
C’est fini, tu es mort.

On te transporte, on te met dans un trou déjà creusé.
On te couvre de terre mais tu ne le sais pas.
Tu es mort, c’est fini.

Vient le printemps, vient l’été,
Vient l’automne, vient l’hiver.
La pluie tombe, le soleil brille,
Le vent souffle, les feuilles recouvrent le sol.

Mais tu n’es plus là.
Tu  n’as jamais été là.
Ni venu, ni reparti,
C’est quoi, cette connerie.
     

[Invité]

Et ben! Il est très drôle ce poème, ça donne envie de vivre!

[Brahim]

Mon cher Tatonga
Si la vie est ainsi faite, du néant au néant, sans un avant, sans un après, sans un sous-jacent, elle serait vraiment une grosse connerie et ne vaudrait même pas la peine d'être vécue.
Je suis profondément convaincu que bien au contraire, la vie n'est pas une connerie, c'est quelque chose de très sérieux ... et c'est la raison pour laquelle je crois en l'existence d'un Mystère qui donnerait un sens à tout cela.

[Tatonga]

Mon cher Tatonga
Si la vie est ainsi faite, du néant au néant, sans un avant, sans un après, sans un sous-jacent, elle serait vraiment une grosse connerie et ne vaudrait même pas la peine d'être vécue.
Je suis profondément convaincu que bien au contraire, la vie n'est pas une connerie, c'est quelque chose de très sérieux ... et c'est la raison pour laquelle je crois en l'existence d'un Mystère qui donnerait un sens à tout cela.

Salut, Brahim.
Selon la Raison et ma raison, c'est comme tu dis que cela devrait être, selon la Raison et ma raison.
Merci de semer l'espoir dans le coeur des hommes ; ce sont de satanés chenapans, mais ils sont victimes et malheureux, et les femmes encore plus.

[geveil]

Je suis profondément convaincu que bien au contraire, la vie n'est pas une connerie, c'est quelque chose de très sérieux ...

Je préfère la rigolade.....

[Tatonga]

Je préfère la rigolade.....

Oui, mais ça ne sert à rien, tu auras toujours faim.
La vie est comme ce petit oiseau dont je ne connais pas le nom en français et qu'on appelait quand j'étais petit " le tentateur des bergers".
Il se tient tout près, tu t'approches pour l'attraper, mais dès que tu es trop proche, il s'éloigne un peu, et ainsi de suite, jusqu'à te faire faire des km et des km à travers champs, et si tu es gardien de mouton, il t'éloigne de ton troupeau.
Il y a peut-être une morale à tirer de ça, mais je ne sais pas laquelle.

[geveil]

Oui, mais ça ne sert à rien, tu auras toujours faim.

Oui et non, toujours, certes, mais pas en permanence, j'oscillerai entre des moments de faim et des moments de satiété. La vie, est une ondulation entre l'être et le néant.

La vie est comme ce petit oiseau dont je ne connais pas le nom en français et qu'on appelait quand j'étais petit " le tentateur des bergers".
Il se tient tout près, tu t'approches pour l'attraper, mais dès que tu es trop proche, il s'éloigne un peu, et ainsi de suite, jusqu'à te faire faire des km et des km à travers champs, et si tu es gardien de mouton, il t'éloigne de ton troupeau.
Il y a peut-être une morale à tirer de ça, mais je ne sais pas laquelle.

La morale de cette histoire est très simple, il ne faut pas chercher à attraper l'oiseau.

[Tatonga]

 La morale de cette histoire est très simple, il ne faut pas chercher à attraper l'oiseau.

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