Le Coran et le code de la route.
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Le Coran et le code de la route.
Comme il y a trois types de signalisations dans le code de la route, il y a trois types de règles dans le Coran.
Trois types de règles faciles à distinguer, qu’il ne faut pas confondre, car c’est leur confusion qui a entrainé au cours des siècles incompréhensions et dérives :
1-Des règles contraignantes qui obligent, peu nombreuses, essentiellement la prière, le jeûne et l’impôt légal au profit des pauvres.
2-Des règles contraignantes qui interdisent. Peu nombreuses également, elles se résument aux règles morales élémentaires connues : ne pas tuer, ne pas voler, etc., auxquelles on peut ajouter l’interdiction du porc et, peut-être, de l’alcool. Et c’est à peu près tout.
3-Des règles facultatives, optionnelles et modulables, qui sont de simples indications, des orientations, laissées au libre-arbitre des croyants.
Elles sont généralement dictées par les circonstances, la conjoncture, des situations particulières, les conflits survenus à un moment donné, des calculs politiques, tactiques et stratégiques qu’imposaient les circonstances, les rapports entre individus dans la société et la famille d’alors, les traditions et les coutumes en usage, quelques idées héritées des religions précédentes, la pensée de l’époque.
Ce sont ces règles facultatives qui font l’objet de controverses, de débats, de dénigrements, de critiques, que les religieux compliquent à souhait, et qui sont invoquées par ceux qui veulent enfreindre la bonne loi de Dieu, alors qu’il s’agit de règles qui responsabilisent l’homme, en appellent à sa conscience et qui peuvent être librement modulées au fil du temps pour être adaptées aux nouvelles organisations sociales et aux besoins de l’homme.
Citons quelques exemples pour être compris.
-La polygamie est-elle une obligation, un devoir religieux, un acte de piété ? Le croyant y est-il obligé ? Le comportement moral doit être le fait des hommes, une prise de conscience de l’homme. C’est aux hommes d’agir en toute conscience et justice, de respecter les droits et la libre volonté de toutes les parties impliquées afin que nul ne subisse de préjudice matériel ou moral.
-Couper la main du voleur, est-il une obligation religieuse, est-il interdit de libérer le pickpocket maladroit après lui avoir offert ce qu’il a convoité ?
-La répartition de l’héritage n’était-elle pas dictée par le rôle, les devoirs et les charges qui incombaient alors à chaque membre dans la famille et n’était-elle pas un ensemble de garde-fous fixant un minimum pour certaines catégories d’héritiers afin d’éviter qu’elles soient gravement lésées ? Est-il interdit au frère fortuné de céder tout ou partie de sa part à sa sœur démunie ?
-L’appel au combat n’était-il pas justifié par la survenue de conflits armés récurrents ? La manière de conduire la guerre a-t-elle été fixée de façon définitive et obligatoire ? A-t-il été dit de ne pas adhérer aux conventions internationales règlementant les guerres ?
Ce sont là des règles facultatives qu’il appartient à l’homme rendu responsable d’apprécier, de savoir appliquer, sachant que tout corpus de règles, qu’elles soient religieuses ou juridiques, requiert conscience, sagesse et intelligence de l’homme. Quand même un droit serait octroyé, quel homme sensé ignore la notion d’abus de droit, cette faute consistant à user déraisonnablement d’un droit ? Un robot juge pour appliquer mécaniquement la législation italienne ou allemande ferait-il un bon juge, ne serait-il pas une catastrophe ?
Finalement, tout est simple, l’homme n’est pas guidé à chaque pas, mais libéré pour être son propre guide, et d’être en mesure, en fin de compte, de s’émanciper même de ces règles conjoncturelles qui lui sont provisoirement proposées.
Les problèmes viennent de l’homme, du religieux qui confond à dessein les trois types de règles pour compliquer inutilement, pour se rendre indispensable et se donner de l’importance, du criminel qui triche pour se donner une couverture divine, du dictateur sanguinaire qui veut terroriser son peuple. Tous ceux-là, ce n’est pas le Livre qui les a faits ; à défaut du Livre, ils auraient trouvé autre chose pour être ce qu’ils sont.
Trois types de règles faciles à distinguer, qu’il ne faut pas confondre, car c’est leur confusion qui a entrainé au cours des siècles incompréhensions et dérives :
1-Des règles contraignantes qui obligent, peu nombreuses, essentiellement la prière, le jeûne et l’impôt légal au profit des pauvres.
2-Des règles contraignantes qui interdisent. Peu nombreuses également, elles se résument aux règles morales élémentaires connues : ne pas tuer, ne pas voler, etc., auxquelles on peut ajouter l’interdiction du porc et, peut-être, de l’alcool. Et c’est à peu près tout.
3-Des règles facultatives, optionnelles et modulables, qui sont de simples indications, des orientations, laissées au libre-arbitre des croyants.
Elles sont généralement dictées par les circonstances, la conjoncture, des situations particulières, les conflits survenus à un moment donné, des calculs politiques, tactiques et stratégiques qu’imposaient les circonstances, les rapports entre individus dans la société et la famille d’alors, les traditions et les coutumes en usage, quelques idées héritées des religions précédentes, la pensée de l’époque.
Ce sont ces règles facultatives qui font l’objet de controverses, de débats, de dénigrements, de critiques, que les religieux compliquent à souhait, et qui sont invoquées par ceux qui veulent enfreindre la bonne loi de Dieu, alors qu’il s’agit de règles qui responsabilisent l’homme, en appellent à sa conscience et qui peuvent être librement modulées au fil du temps pour être adaptées aux nouvelles organisations sociales et aux besoins de l’homme.
Citons quelques exemples pour être compris.
-La polygamie est-elle une obligation, un devoir religieux, un acte de piété ? Le croyant y est-il obligé ? Le comportement moral doit être le fait des hommes, une prise de conscience de l’homme. C’est aux hommes d’agir en toute conscience et justice, de respecter les droits et la libre volonté de toutes les parties impliquées afin que nul ne subisse de préjudice matériel ou moral.
-Couper la main du voleur, est-il une obligation religieuse, est-il interdit de libérer le pickpocket maladroit après lui avoir offert ce qu’il a convoité ?
-La répartition de l’héritage n’était-elle pas dictée par le rôle, les devoirs et les charges qui incombaient alors à chaque membre dans la famille et n’était-elle pas un ensemble de garde-fous fixant un minimum pour certaines catégories d’héritiers afin d’éviter qu’elles soient gravement lésées ? Est-il interdit au frère fortuné de céder tout ou partie de sa part à sa sœur démunie ?
-L’appel au combat n’était-il pas justifié par la survenue de conflits armés récurrents ? La manière de conduire la guerre a-t-elle été fixée de façon définitive et obligatoire ? A-t-il été dit de ne pas adhérer aux conventions internationales règlementant les guerres ?
Ce sont là des règles facultatives qu’il appartient à l’homme rendu responsable d’apprécier, de savoir appliquer, sachant que tout corpus de règles, qu’elles soient religieuses ou juridiques, requiert conscience, sagesse et intelligence de l’homme. Quand même un droit serait octroyé, quel homme sensé ignore la notion d’abus de droit, cette faute consistant à user déraisonnablement d’un droit ? Un robot juge pour appliquer mécaniquement la législation italienne ou allemande ferait-il un bon juge, ne serait-il pas une catastrophe ?
Finalement, tout est simple, l’homme n’est pas guidé à chaque pas, mais libéré pour être son propre guide, et d’être en mesure, en fin de compte, de s’émanciper même de ces règles conjoncturelles qui lui sont provisoirement proposées.
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