consubstantiels et concomitants

[Tatonga]

Si Dieu et l'Univers sont tous deux uniques, infinis et éternels, selon les dires de ceux qui ont approché Dieu, c'est qu'ils sont nécessairement consubstantiels et concomitants, non ?
Et donc ne font qu'un !

[Mik]

Quelle vivacité d'esprit. C'est fou.

[Tatonga]

Quelle vivacité d'esprit. C'est fou.

Salut et bienvenue Mik
Heu...non ! C'est plutôt sujet à caution, discutable, et c'est pour ça que c'est soumis à discussion.
N'oublie pas de passer dans la case " présentation " quand tu aura un peu de temps. Il y a là-bas une haie d'honneur qui attend de t'accueillir

[Mik]

Ah ba non ca n'est pas sujet à caution. SI Dieu et l'Univers sont tous deux uniques, infinis et éternels, ils sont necessairement consubstantiels.

[Tatonga]

Mais oui, il est bien évident qu'il y a une seule chose et pas deux. S'il y en avait deux, il y aurait alors deux mondes parallèles, différents, sûrement antagoniques, qui s'entrechoqueraient et finiraient par se fondre en un. Mais non, il ne pouvait pas y en avoir deux.
Il n'y a que le UN. Car la réalité est une, elle ne peut être duelle ni plurielle. La vérité est une.
Quelque chose existe et ce quelque chose est UN, car c'est la seule chose qui pouvait exister.
Aucun autre monde n'est possible, ne peut exister. Le seul c'est celui-là et il est là.
C'est le seul monde possible, et le possible est devenu nécessité et il est apparu, ou plutôt il EST, obligatoirement, par nécessité.
Le secret du monde, le secret de toute chose, est là: le seul possible est devenu nécessité, et la nécessité étant nécessité, s'est réalisée, engendrant matière, esprit, conscience...
Et la conscience, on le voit, n'est que conséquence. Il y a quelque chose de plus haut.
Qui est-il, où nous conduit-il, que veut-il, que fera-t-il de nous ?
Je ne sais pas. Nous ne devons pas savoir, c'est inscrit dans son programme, bien que nous soyons Lui, ses associés et ses sujets, le tout à la fois.
Nous sommes Lui, mais nous ne pouvons décider hors de ses propres lois.
Car Lui-même est prisonnier de Lui-même, de sa propre loi, que ne peut infléchir aucune prière.
Mais prions, formons le voeu d'être pris en pitié.

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