Evolution et accélération des espaces socio-économiques
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Evolution et accélération des espaces socio-économiques
J'ai jugé bon de vous faire connaître ces recherches.
La source est donnée en bas de l'article (que j'ai légèrement modifiée).
Selon les recherches de Pierre Grou, la mondialisation est un phénomène qui s’est répété à plusieurs époques.
La première mondialisation est celle de la conquête du monde par Homo Sapiens à partir de son berceau africain.
Cette conquête s’est étendue, étape par étape à toute la planète.
Une première migration vers -100.000 ans a atteint le Moyen-Orient, mais ne semble pas avoir eue plus d’extension.
Une deuxième migration vers -60.000 ans a permis aux hommes modernes de gagner le Caucase, l’Eurasie, la Sibérie, l’Inde et la Chine.
De là, les hommes ont colonisé l’Amérique vers -20.000 et -13.000 ans et enfin les îles du Pacifique il y a seulement 1.000 ans, tandis que l’Europe a été colonisée il y a environ -45.000 ans.
La deuxième mondialisation est celle qui aboutit au développement des transports maritimes avec les grandes découvertes qui ont permis aux occidentaux de faire fructifier le commerce en échangeant des produits du monde entier et qui s’est ensuite concrétisée par les colonisations.
La troisième mondialisation est celle de l’économie industrielle qui débouche sur un épuisement des ressources naturelles.
L'une des grandes caractéristiques de l’histoire économique, mise en évidence par Pierre Grou, est celle d’une accélération technologique et économique qui s’est développée depuis les débuts de l’homme moderne. Ce processus résulte d’un accroissement de plus en plus rapide de l’appropriation de la nature par les êtres humains. Et doit conduire à une limite - ou singularité - qu’il convient de prévoir et de bien analyser.
Une hausse des taux de croissance économique signifie un processus d’appropriation de la nature plus important et, si l’on se réfère aux taux de croissance estimés, puis mesurés de l’histoire humaine, on peut constater qu’ils ont été en moyenne inférieurs à 1% de la préhistoire jusqu’à la révolution industrielle. Ensuite ils sont passés en moyenne de 1 à 2 % dans les pays industrialisés pendant le XIXe siècle. Puis ils ont atteint 3 à 4 % en moyenne encore dans les pays industrialisés pendant la période dite des « Trente Glorieuses » pour atteindre enfin de 5 à 6 % en moyenne mondiale au début du XXIe siècle. Comme la hausse des taux de croissance s’effectue de plus en plus rapidement, il en résulte un phénomène d’accélération économique. Comme tout phénomène d’accélération réel ne peut se poursuivre sans fin, bien qu’abstraitement il puisse tendre vers l’infini, il se présente une limite.
Le mathématicien Von Neumann (1903-1957) a perçu assez tôt la réalité de l’accélération économique des sociétés humaines, et il a écrit que « le progrès toujours accéléré de la technologie et les changements dans les modes de vue donnent à penser que nous approchons d’une singularité essentielle dans l’histoire de l’espèce, au-delà de laquelle les affaires humaines telles que nous les connaissons ne pourront pas continuer ».
D’autres auteurs ont eu l’intuition de cette dynamique propre à l’humanité et un petit nombre a calculé une date limite d’aboutissement du processus d’accélération. Le résultat commun se situe dans la seconde moitié du XXIe siècle, soit vers 2050 (A. Johansen & D. Sornette), soit vers 2080 (L. Nottale, J. Chaline, & P. Grou (*)) en utilisant un autre mode de calcul.
(*) Pierre Grou à participé à la caractérisation mathématique de l'évolution des sociétés économiques en prenant en compte la corrélation entre l'élargissement de l'espace économique et la donnée temporelle d'accélération du rythme. c'est ainsi qu'il met en évidence cette singularité.
http://chaline.jean.recherches.over-blog.com/article-mograppart-4-reflexions-d-un-scientifique-sur-l-evolution-socio-economique-de-notre-societe-7-102382285.html#_ftn24
Cordialement,
Ase
La source est donnée en bas de l'article (que j'ai légèrement modifiée).
Selon les recherches de Pierre Grou, la mondialisation est un phénomène qui s’est répété à plusieurs époques.
La première mondialisation est celle de la conquête du monde par Homo Sapiens à partir de son berceau africain.
Cette conquête s’est étendue, étape par étape à toute la planète.
Une première migration vers -100.000 ans a atteint le Moyen-Orient, mais ne semble pas avoir eue plus d’extension.
Une deuxième migration vers -60.000 ans a permis aux hommes modernes de gagner le Caucase, l’Eurasie, la Sibérie, l’Inde et la Chine.
De là, les hommes ont colonisé l’Amérique vers -20.000 et -13.000 ans et enfin les îles du Pacifique il y a seulement 1.000 ans, tandis que l’Europe a été colonisée il y a environ -45.000 ans.
La deuxième mondialisation est celle qui aboutit au développement des transports maritimes avec les grandes découvertes qui ont permis aux occidentaux de faire fructifier le commerce en échangeant des produits du monde entier et qui s’est ensuite concrétisée par les colonisations.
La troisième mondialisation est celle de l’économie industrielle qui débouche sur un épuisement des ressources naturelles.
L'une des grandes caractéristiques de l’histoire économique, mise en évidence par Pierre Grou, est celle d’une accélération technologique et économique qui s’est développée depuis les débuts de l’homme moderne. Ce processus résulte d’un accroissement de plus en plus rapide de l’appropriation de la nature par les êtres humains. Et doit conduire à une limite - ou singularité - qu’il convient de prévoir et de bien analyser.
Une hausse des taux de croissance économique signifie un processus d’appropriation de la nature plus important et, si l’on se réfère aux taux de croissance estimés, puis mesurés de l’histoire humaine, on peut constater qu’ils ont été en moyenne inférieurs à 1% de la préhistoire jusqu’à la révolution industrielle. Ensuite ils sont passés en moyenne de 1 à 2 % dans les pays industrialisés pendant le XIXe siècle. Puis ils ont atteint 3 à 4 % en moyenne encore dans les pays industrialisés pendant la période dite des « Trente Glorieuses » pour atteindre enfin de 5 à 6 % en moyenne mondiale au début du XXIe siècle. Comme la hausse des taux de croissance s’effectue de plus en plus rapidement, il en résulte un phénomène d’accélération économique. Comme tout phénomène d’accélération réel ne peut se poursuivre sans fin, bien qu’abstraitement il puisse tendre vers l’infini, il se présente une limite.
Le mathématicien Von Neumann (1903-1957) a perçu assez tôt la réalité de l’accélération économique des sociétés humaines, et il a écrit que « le progrès toujours accéléré de la technologie et les changements dans les modes de vue donnent à penser que nous approchons d’une singularité essentielle dans l’histoire de l’espèce, au-delà de laquelle les affaires humaines telles que nous les connaissons ne pourront pas continuer ».
D’autres auteurs ont eu l’intuition de cette dynamique propre à l’humanité et un petit nombre a calculé une date limite d’aboutissement du processus d’accélération. Le résultat commun se situe dans la seconde moitié du XXIe siècle, soit vers 2050 (A. Johansen & D. Sornette), soit vers 2080 (L. Nottale, J. Chaline, & P. Grou (*)) en utilisant un autre mode de calcul.
(*) Pierre Grou à participé à la caractérisation mathématique de l'évolution des sociétés économiques en prenant en compte la corrélation entre l'élargissement de l'espace économique et la donnée temporelle d'accélération du rythme. c'est ainsi qu'il met en évidence cette singularité.
http://chaline.jean.recherches.over-blog.com/article-mograppart-4-reflexions-d-un-scientifique-sur-l-evolution-socio-economique-de-notre-societe-7-102382285.html#_ftn24
Cordialement,
Ase
Ase- Messages : 964
Date d'inscription : 18/11/2015
Age : 42
Localisation : Strasbourg
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