L'assassin.
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L'assassin.
Dieu créa d’abord le temps, puis il créa la vie dans le temps, et c’est la fin du temps qui ôte la vie à la vie.
Nous naissons dans la temps, prisonniers du temps, et c’est le temps qui nous tue.
Y a-t-il quelque chose à espérer au-delà du temps, au-delà de la mort ?
Le savez-vous ?
Nous naissons dans la temps, prisonniers du temps, et c’est le temps qui nous tue.
Y a-t-il quelque chose à espérer au-delà du temps, au-delà de la mort ?
Le savez-vous ?
Tatonga- Admin
- Messages : 7375
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 48
Re: L'assassin.
Oui, mais il n'est pas chose aisée à décrire. Comment le savons-nous ? D'abord en vivant une expérience de résurrection. Et je sais que cela peut paraître abscons voir complètement erroné de dire une chose pareille. Car celui qui ressuscite c'est celui qui sort de la mort. Comment donc mourir pour revenir à la vie ? Suis-je en train de dire que je suis mort puis ressuscité ? Non.
Car, quand nous parlons d'une mort, nous parlons de la mort du corps, mais pas de la mort de l'âme.
Et ce n'est pas étonnant puisque nous sommes fixés non sur l'essentiel mais sur l'éphémère. Aussi, voulons-nous vivre longtemps dans le corps, car c'est la seule vie qu'on connaît. Nous voulons le préserver car après lui il n'y a rien, disons-nous. La raison en est que nous sommes si peu conscient de notre âme que nous pensons être un corps. Et pourquoi avons-nous perdu la conscience de l'âme ? Avons-nous perdu le sens ?
Car après tout, si nous nous agitons en tout sens n'est-ce pas parce que nous avons perdu le sens ?
Pourquoi faire des pieds et des mains et taper contre le ciel s'il était possible ? Ne cherchons-nous pas un sens ? Et pourquoi surtout cela nous semble-t-il une aberration que la mort ? C'est comme si on n'acceptait tout sauf la mort, on ne peut s'y résoudre.
A bien y penser, la mort se présente à nous comme une anomalie. Car nous voudrions bien que la vie se poursuive. Nous l'aimons bien, pourquoi devrait-elle s'arrêter ?
Et surtout, pourquoi accepte t-on si peu la mort comme si elle ne faisait pas partie de la vie ? N'est-ce pas la preuve qu'elle ne fait pas partie du cursus normal de la vie ?
Alors que Dieu ait prévu qu'on fasse juste un tour sur terre avant de partir en fumer, je ne le crois pas. Je crois qu'il a un plan. Il n'est pas chose aisé de s'en saisir, et je suis surpris Tatonga que tu sois si près du but.
Pourquoi la mort ? Parce que la vie. N'est-ce pas une réponse satisfaisante ? Oui en un sens, car on apprend la vie que par la mort dans le sens où la mort nous fait prendre conscience de la valeur de la vie. Mais est-ce suffisant si cette vie va à la mort ? Si finalement la vie finira à la mort quoi qu'en fasse ?
Mais si cette mort était là pour nous apprendre une mort beaucoup plus profonde, celle de ne pas exister ... J'en ai déjà parlé.
Que savons-nous ? Que assez tôt dans la vie nous prenons conscience de la mort et du même coup de la vie que nous chérissons désormais car jamais auparavant elle n'avait pris une telle importance. Nous prenons conscience de nous-même en tant qu'individu à part de tout le reste. Cette expérience douloureuse de la mort nous montre une séparation d'avec le monde qui nous entoure.
Alors que nous pensions faire partie du tout du monde, et que rien ne pouvait nous arriver, un ennemi se dresse devant nous avec son arme la plus redoutable, la mort.
Pouvons-nous maintenant transcrire cette mort du corps et l'expérience qui la précède pour en prendre conscience à propos de l'âme ?
Car nous pensons généralement à une résurrection du corps afin ainsi de vivre éternellement. Mais si l'âme en avait besoin ? Si l'âme était morte en elle-même et que nous avions besoin d'une expérience pour en prendre conscience ?
Car, quand nous parlons d'une mort, nous parlons de la mort du corps, mais pas de la mort de l'âme.
Et ce n'est pas étonnant puisque nous sommes fixés non sur l'essentiel mais sur l'éphémère. Aussi, voulons-nous vivre longtemps dans le corps, car c'est la seule vie qu'on connaît. Nous voulons le préserver car après lui il n'y a rien, disons-nous. La raison en est que nous sommes si peu conscient de notre âme que nous pensons être un corps. Et pourquoi avons-nous perdu la conscience de l'âme ? Avons-nous perdu le sens ?
Car après tout, si nous nous agitons en tout sens n'est-ce pas parce que nous avons perdu le sens ?
Pourquoi faire des pieds et des mains et taper contre le ciel s'il était possible ? Ne cherchons-nous pas un sens ? Et pourquoi surtout cela nous semble-t-il une aberration que la mort ? C'est comme si on n'acceptait tout sauf la mort, on ne peut s'y résoudre.
A bien y penser, la mort se présente à nous comme une anomalie. Car nous voudrions bien que la vie se poursuive. Nous l'aimons bien, pourquoi devrait-elle s'arrêter ?
Et surtout, pourquoi accepte t-on si peu la mort comme si elle ne faisait pas partie de la vie ? N'est-ce pas la preuve qu'elle ne fait pas partie du cursus normal de la vie ?
Alors que Dieu ait prévu qu'on fasse juste un tour sur terre avant de partir en fumer, je ne le crois pas. Je crois qu'il a un plan. Il n'est pas chose aisé de s'en saisir, et je suis surpris Tatonga que tu sois si près du but.
Pourquoi la mort ? Parce que la vie. N'est-ce pas une réponse satisfaisante ? Oui en un sens, car on apprend la vie que par la mort dans le sens où la mort nous fait prendre conscience de la valeur de la vie. Mais est-ce suffisant si cette vie va à la mort ? Si finalement la vie finira à la mort quoi qu'en fasse ?
Mais si cette mort était là pour nous apprendre une mort beaucoup plus profonde, celle de ne pas exister ... J'en ai déjà parlé.
Que savons-nous ? Que assez tôt dans la vie nous prenons conscience de la mort et du même coup de la vie que nous chérissons désormais car jamais auparavant elle n'avait pris une telle importance. Nous prenons conscience de nous-même en tant qu'individu à part de tout le reste. Cette expérience douloureuse de la mort nous montre une séparation d'avec le monde qui nous entoure.
Alors que nous pensions faire partie du tout du monde, et que rien ne pouvait nous arriver, un ennemi se dresse devant nous avec son arme la plus redoutable, la mort.
Pouvons-nous maintenant transcrire cette mort du corps et l'expérience qui la précède pour en prendre conscience à propos de l'âme ?
Car nous pensons généralement à une résurrection du corps afin ainsi de vivre éternellement. Mais si l'âme en avait besoin ? Si l'âme était morte en elle-même et que nous avions besoin d'une expérience pour en prendre conscience ?
d6p7- Messages : 128
Date d'inscription : 30/05/2022
Age : 49
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