Quand disparaitront les religions.

[Tatonga]

Un jour disparaitront les religions monothéistes. Elles mourront. Soit parce qu’elles refuseront d’avancer pour suivre la marche du temps, s’adapter à l’évolution des mœurs ; soit parce qu’elles évolueront jusqu’à devenir profanes. Qu’elles avancent ou pas, une mort certaine les attend. Les mœurs changent, et qui ne suit le mouvement est abandonné sur le chemin. C’est l’humanité qui façonne sa culture, et non la culture qui forge l’humanité. Rien ne peut résister à la dynamique culturelle. Qui ne marche crève.

Les parents n’élèveront plus les enfants, les bébés ne seront plus ramenés à la maison, c’est trop encombrant. Ils seront confiés à L’Etat ou à toute autre institution.
Il n’y aura presque plus d’interdits. Pourquoi des interdits ? C’est insensé ! L’homme retirera toutes ses entraves, l’une après l’autre.
Tout changera. Le mariage, devenu anachronique, disparaitra, la fidélité aussi; les mères copuleront avec leurs enfants, les frères avec leurs sœurs, le père avec la fille.
Les morts ne seront plus respectés ni enterrés. Respect et enterrements ne sont que survivances religieuses. Pourquoi respecter un mort puisqu’il est mort ? Ce sera démodé, ringard. Ils seront jetés à la poubelle sans cérémonie, ou vendus comme intrants à l’industrie agro-alimentaire. Les plus pourris de leur vivant, les fumiers, serviront d’engrais. Les gens n’auront ni le temps ni l’envie de creuser des fosses. A quoi bon ?

Nos descendants se gausseront de nous, de nos superstitions et de nos archaïsmes ; le mot Dieu les fera sourire, la vue de nos prêtres engoncés dans leur accoutrement et nos prosternations les feront se tordre de rire. Ainsi va l’homme, inexorablement.

[Dede 95]

L'humanité n'existera plus puisque la société humaine ne sera plus ?

Quel rapport avec les religions qui sont une invention humaine pour répondre à des questions existentielles?
On peut concevoir une société humaine sans religions, mais pas sans morale!

[Brahim]

Il y a un monde qui fonctionne comme ça depuis déjà des millions d'années ...
Cela s'appelle le monde animal.

[Dede 95]

Mais l'homme n'est qu'un animal évolué!

[Invité]

Il y a un monde qui fonctionne comme ça depuis déjà des millions d'années ...
Cela s'appelle le monde animal.

hahahahahha, c'est très juste par rapport à la description de Tatonga.

Par contre, je ne crois pas que l'homme retournerait au stade animal en abandonnant les religions monothéistes. Car l'homme cherchera toujours Dieu et l'Idéal. Et il se forgerait encore une autre échelle pour l'atteindre.

On peut concevoir une société humaine sans religions, mais pas sans morale!

Pas facile ce que tu proposes car comme tu le dis, la morale est individuelle.

[Brahim]

Mais l'homme n'est qu'un animal évolué!

C'est exact ...
C'est parce que l'être humain est un animal évolué, qu'il a besoin d'établir des règles pour organiser la vie en société.

Quant aux religions, je ne pense pas qu'elles disparaissent de sitôt.
Quand bien même elles disparaitraient, elles seraient remplacées par quelque chose d'autre.
D'ailleurs, de nos jours, il existe de nouvelles religions ... on les appelle des sectes.

[Dede 95]

Beaucoup d'espèces animals ont des règles pour vivre en société, l'homme n'est pas une exception!

Les religions ne sont que des sectes qui ont réussis, la chrétienne en particulier!
Elles ont réussies le plus souvent par la Force, il suffit de se pencher sur leur histoire! Souvent elles se maintiennent par la force, on le voit hélas de nos jours!

[gaston21]

Oui, les religions n'ont plus de raison d'être en tant qu'organisations. Elles sont le vestige de croyances très anciennes basées sur des connaissances complètement obsolètes de nos jours. Le paradis et l'enfer étaient des lieux bien déterminés; de nos jours, cherchez-les! Par contre, la croyance en un Dieu peut être une solution pour diminuer son angoisse existentielle; il faut distinguer religions et croyance, même si la croyance doit toujours être accompagnée du doute. Quant à la morale humaine, rien à voir avec les religions; combien de génocides au nom des religions?

[Incognito]

C'est la faute de la religion, de l'économie, de la politique, du militaire, de telle ou telle race ou nationalité et etcetera ad vitam eternam ! Quand je dis qu'il n'est pas question que je revienne su'a planète, je le pense vraiment.

Mais ma chère... un peu de résilience avant d'en crever tout de même. Alors soit... ! Je m'ouvre encore la trappe.

Je crois sincèrement et, nul doute en mon esprit, que la foi mondiale baha'ie prendra un peu plus d'espace au niveau d'une culture spirituelle à implanter dans le tissu social. Je ne peux répondre pour les autres confessions mais, chose certaine, la majorité des citoyens s'alignent vers la Moindre Paix que je sens imminente.

Après, il nous faudra ramasser les dégâts à la petite cuillère et, de génération en génération, nous finirons par devenir des Intelligences Conscientes dans des corps dont l'espérance de vie moyenne dépassera la marque du centenaire avant la fin du millenium.

Houlà... je quitte mon poste d'ordinateur pis ça urge. Non mais t'sé y faut m'arrêter car je risque de verser dans des fabulations incongrues. (sourire)

À pluche tt' el' mundo.

[Dede 95]

Surtout arrete de faire le trolle !

[Tatonga]

Quel rapport avec les religions qui sont une invention humaine pour répondre à des questions existentielles?
On peut concevoir une société humaine sans religions, mais pas sans morale!

Oui, aucun rapport avec les religions, on peut le dire.
Et ce ne sont pas les religions qui ont donné naissance à la morale, elle a existé bien avant leur avènement, et si elles sont porteuses d'une certaine morale, c'est l'homme qui l'y a inscrite.
Si j'ai parlé de religions, c'est parce qu'elles ont figé certaines règles morales, mais qui ne vont pas résister longtemps, l'homme finira par se défaire de ce qu'il en reste encore pour voguer en toute liberté.
Y aura-t-il d'autres religions ? Je ne pense pas, l'homme se pose de moins en moins de questions existentielles, il croit de moins en moins en un dieu qui le sauverait. Il aura d'autres préoccupations, au premier rang desquelles: être totalement libre, vivre sans retenue.

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