Tristesse.

[Tatonga]

Quand tu es en paix, quand toutes les tempêtes se sont calmées et qu’aucune houle ne t’agite
Quand le monde s’arrête de tanguer et marque une pause
C’est alors que cette immobilité silencieuse te révèle le monde tel qu’il est : triste.

[Madarion]

On est tellement habitué aux remous, que l'on as trouvé du plaisir à être agité.
Pourtant, il existe en dessous et au dessus de nous de grandes énergies que l'on peut utiliser

[Séléna_7]

Qui se permet d'être triste alors qu'il fait un soleil éclatant ?
Bonjour à tous :-)

@Tatonga :
Que T'arrive t'il si je puis me permettre ?

[Tatonga]

Qui se permet d'être triste alors qu'il fait un soleil éclatant ?
Bonjour à tous :-)
@Tatonga :
Que T'arrive t'il si je puis me permettre ?

Ce qui m'arrive à moi Séléna ? Mais quelle importance ? Le monde est triste, c'est tout.
Va tout en haut de la plus haute montagne quand le soleil brille de tout son éclat et regarde autour de toi: tout est triste, les rochers, les arbustes.
Jette un regard tout en bas où s'étendent les champs, interroge les paquerettes, les boutons d'or et les coquelicots, tous te diront qu'ils sont tristes.
Demande au vent pourquoi il fuit et au soleil pourquoi il pâlit.
Le monde est triste Séléna

[Dede 95]

Avril est de retour.
La première des roses,
De ses lèvres mi-closes,
Rit au premier beau jour ;
La terre bienheureuse
S'ouvre et s'épanouit ;
Tout aime, tout jouit.
Hélas ! J'ai dans le cœur une tristesse affreuse.

Les buveurs en gaîté,
Dans leurs chansons vermeilles,
Célèbrent sous les treilles
Le vin et la beauté ;
La musique joyeuse,
Avec leur rire clair
S'éparpille dans l'air.
Hélas ! J'ai dans le cœur une tristesse affreuse.

En déshabillés blancs,
Les jeunes demoiselles
S'en vont sous les tonnelles
Au bras de leurs galants ;
La lune langoureuse
Argente leurs baisers
Longuement appuyés.
Hélas ! J'ai dans le cœur une tristesse affreuse.

Moi, je n'aime plus rien,
Ni l'homme, ni la femme,
Ni mon corps, ni mon âme,
Pas même mon vieux chien.
Allez dire qu'on creuse,
Sous le pâle gazon,
Une fosse sans nom.
Hélas ! J'ai dans le cœur une tristesse affreuse.
Théophile Gautier

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